Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon DĂ©connexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Domineé par le mafieux

Domineé par le mafieux

Paula Tekila

4.9
avis
133K
Vues
59
Chapitres

MarĂ­lia est une belle jeune femme, qui travaille dans un restaurant comme serveuse, un jour de travail ordinaire, elle finit par rencontrer Vinicius et sa fille Yasmin. Une situation embarrassante et inhabituelle les unit et MarĂ­lia est obligĂ©e de dĂźner avec eux, peu Ă  peu, elle devient amie avec la petite fille et reçoit une invitation Ă  ĂȘtre sa nounou. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Vinicius est le Capo d'un cartel de dangereux mafieux et que quelque chose du passĂ© les unit tragiquement, vient dĂ©couvrir que l'amour peut ĂȘtre lĂ©ger... mĂȘme s'il naĂźt entre armes Ă  feu et balles !

Chapitre 1 Chapitre 1

MarĂ­lia est une jeune fille de vingt-trois ans, travaille dans un restaurant appelĂ© Doce Menu. Elle a perdu ses parents il y a quelques annĂ©es et dans des circonstances criminelles qui lui font porter dans son cƓur une immense douleur et une amertume. C'Ă©tait un jour de pluie et elle marchait rapidement de l'arrĂȘt de bus Ă  son lieu de travail, qui Ă©tait Ă  quinze minutes de lĂ . Une voiture passa rapidement et jeta toute l'eau d'une flaque sur elle.

- Mais quel fils de pute ! - Elle a enregistré cette plaque mentalement, elle savait que la chance de retrouver cette personne était presque nulle.

Vous ĂȘtes en retard pour ce contretemps et vos vĂȘtements trempĂ©s.

- Encore en retard Marília ? - Le patron a grogné, le vieux n'a jamais aimé son travail et a toujours joué un certain charme, mais comme il a réalisé qu'elle ne céderait jamais ses avances amoureuses, il a préféré la poursuivre, rendant son travail impossible chaque fois qu'il en a l'occasion.

- Excusez-moi, Monsieur Adalbert, comme vous pouvez le voir, j'ai Ă©tĂ© prise par surprise par une voiture et une flaque de boue !

- Peut-ĂȘtre que si je marchais avec un peu plus d'attention, je ne passerais pas par des situations aussi ridicules. Va Ă  ton travail et rends-toi utile.

- Oui, monsieur !

MarĂ­lia

Je suis allĂ© directement aux toilettes et j'ai mis mon uniforme de serveuse, mes amies m'encouragent toujours Ă  chercher un autre endroit oĂč travailler et que je ne serai jamais valorisĂ©e en tant qu'ĂȘtre humain ou en tant que professionnelle. Je suis seule dans ce monde, je ne peux pas ĂȘtre sans travail ! Je me suis habillĂ© rapidement, j'ai pris mes notes et je suis allĂ© au salon du restaurant rencontrer des clients qui arrivaient en masse.

[...]

Vinicius arrivait au restaurant avec sa fille de sept ans Yasmin, il avait dĂ©jĂ  rĂ©servĂ© une des tables. La fille Ă©tait une fille tĂȘtue et trĂšs gĂątĂ©e, qui avait toujours tout ce qu'elle voulait de son pĂšre. Vinicius lui donnait tout ce que l'argent pouvait lui acheter pour compenser son absence Ă  de nombreux moments importants de sa vie.

Marília les a vus attendre des soins, a trouvé cet homme trÚs beau et élégant et s'est préparé à leur fournir un bon service comme toujours pour tous les clients.

- Bonsoir, voici nos prix. - Marília leur a remis le menu, Vinicius l'a saluée poliment et Yasmin aussi.

- Papa, je veux des macaronis, Trofie al Pesto et...

- Ne pensez-vous pas que c'est beaucoup pour une petite fille aussi dĂ©licate ? - MarĂ­lia voulait juste Ă©viter un gĂąchis, bien sĂ»r, une fille de sept ans ne mangerait pas autant de choses comme ça.

- Je le veux et mon pĂšre peut payer ! - Yasmin a rĂ©pondu en l'insultant et en mettant la jeune fille mal Ă  l'aise.

– Apportez immĂ©diatement ce que ma fille a demandĂ©, vous n'ĂȘtes pas ici pour surveiller les commandes et les amener Ă  la table. - Il a payĂ© d'avance, MarĂ­lia est sortie de cette table se sentant la pire des personnes, elle n'aurait rien dĂ» dire Ă  cette petite fille.

MarĂ­lia

Quel homme arrogant, c'est pourquoi la fille est le reflet de la domination du pĂšre. Si je n'avais pas eu autant de problĂšmes dans ce travail, je n'irais mĂȘme plus Ă  cette table et passerais le service Ă  n'importe quel autre serveur. J'ai continuĂ© Ă  m'occuper des autres tables en essayant de ne pas penser Ă  ce qui s'est passĂ©, Ă  ce jour terrible, d'abord ce bain de boue et maintenant toute cette arrogance. Pendant que je servais les tables, je me suis rendu compte que cet homme me regardait, bien qu'il soit un ignorant complet, je dois admettre qu'il est trĂšs beau et Ă©lĂ©gant.

- La commande de la table deux est prĂȘte !

Je devais affronter ces bĂȘtes une fois de plus, j'ai pris le plateau et je suis allĂ© lĂ -bas.

– Excusez-moi, le voici ! - J'ai tout organisĂ© sur cette table aussi vite que possible et je voulais juste y retourner pour rĂ©cupĂ©rer le montant de la facture. - Vous voulez autre chose ? - Dites non, bon sang !

- Oui ! Asseyez-vous ici.

Cette petite fille ne pouvait que plaisanter, je l'ai regardé droit dans les yeux de son pÚre.

- Ma fille, la fille travaille ici !

- Mais je veux qu'elle s'assoie avec nous papa, demande-lui maintenant !

Cette fille voulait juste prouver que l'argent de son pÚre pouvait tout acheter dans ce monde, société, amitiés... Quel genre de valeurs cet homme lui donne-t-il ?

[...]

Vinicius savait que refuser la demande de Yasmin serait beaucoup plus difficile que d'essayer de faire sa volonté.

- Asseyez-vous avec nous !

- Je ne peux pas.

- Dis-moi combien tu gagnes et je paierai.

- Ce n'est pas ce que je gagne par nuit.

- Mon pĂšre peut vous payer pour rester avec nous. - La petite fille insistait, jusqu'Ă  ce que Vinicius appelle le directeur.

- Que se passe-t-il ? Je peux dĂ©jĂ  imaginer, MarĂ­lia cause encore des problĂšmes !

- Ce n'est pas ça, Monsieur Adalbert... - Avant que Marília essaie d'expliquer, Vinicius a pris de l'avance.

- Combien payez-vous cette fille pour travailler ici ?

- Un peu plus de 80 réaux, pourquoi ? - Adalbert a posé des questions.

- Je paierai 8 000 $ pour qu'elle sorte ce soir.

Marília regarda avec crainte le patron, ne pensait pas que cet homme pourrait débourser autant juste pour satisfaire un caprice de sa fille mal élevée. Elle trouvait tout ça absurde et se sentait vendue aux enchÚres au plus offrant.

- Assieds-toi avec eux, MarĂ­lia !

MarĂ­lia

Par peur de perdre mon emploi, j'ai dĂ» m'asseoir avec cet homme stupide et la petite fille dominatrice, je me suis sentie complĂštement humiliĂ©e et je ne me suis jamais imaginĂ©e dans une telle situation. Je ne pouvais pas cacher mon expression de haine en regardant cet homme, il semblait ne pas faire attention Ă  ce qui se passait et je n'ai mĂȘme pas touchĂ© la nourriture. Tout Ă©tait trĂšs fin et cher, je n'ai jamais eu l'occasion de goĂ»ter quoi que ce soit sur ce menu.

[...]

Ils ont mangĂ© en silence, seul Yasmin semblait intĂ©ressĂ© Ă  en savoir un peu plus sur MarĂ­lia, mĂȘme si la jeune fille ne voulait pas parler de sa vie avec ces gens.

- Quel Ăąge as-tu ?

- Vingt-trois dollars !

- Vous avez un copain ?

- Ma fille, c'est une question qu'on se pose ? - Vinicius l'a réprimandée, mais elle ne l'a pas prise au sérieux.

Marília est restée silencieuse.

- Vous ne répondez pas à ma question ?

- On ne fait que dßner, monsieur, je n'ai pas à parler de ma vie privée.

- Tu es trÚs impolie, on t'a donné l'occasion de manger avec nous au lieu de dépenser des chaussures de table et c'est comme ça que tu me remercies ?

- Je prĂ©fĂ©rerais faire mon travail que d'ĂȘtre utilisĂ© comme monnaie d'Ă©change pour satisfaire un caprice d'enfant gĂątĂ© !

- Elle m'a traitée de gamine !

- On s'en va, Yasmin. - Il a sorti son portefeuille de sa poche et a laissé beaucoup plus que le montant du compte, comme paiement par la compagnie de Marília.

Marília, en ce qui le concerne, est restée à ramasser les choses de la table pendant qu'il sortait et parlait au directeur en la regardant. Il a attendu qu'il franchisse la porte d'entrée, l'a suivi de loin en le regardant et la fille montait dans la voiture de luxe, en voyant la plaque d'immatriculation la colÚre qui était à l'intérieur a augmenté.

- C'est le condamné qui m'a donné une douche plus tÎt !

Vinicius et Yasmim sont arrivés à la maison, il l'a mise sur le lit et a donné un baiser de bonne nuit.

- Je ne sais pas pourquoi MarĂ­lia nous en voulait !

- Vous connaissez son nom ?

- Elle est jolie, je l'ai invitée à s'asseoir avec nous, car je pensais que vous l'apprécieriez !

- Vous avez fait ça pour qu'elle et moi...

- Oui, vous avez besoin d'une petite amie et elle est trĂšs mignonne.

Vinicius sourit et la couvrit en éteignant la lumiÚre de la chambre qui n'était éclairée que par une lampe. Il est allé dans sa chambre et a pensé à ce que sa fille avait dit, vraiment Marília était une trÚs belle fille, il n'a jamais été de s'engager avec une femme pour plus d'une nuit, sa vie ne permettait pas d'établir des liens et avec elle ne serait pas différent.

- Qui sait si Yasmin a raison ?

À la maison, MarĂ­lia pensait aussi Ă  lui, ce jour-lĂ  avait Ă©tĂ© un grand mĂ©lange d'Ă©vĂ©nements et de rencontres reconnaissants et d'autres nie tano, craignait ce qu'Adalbert pourrait faire avec elle le lendemain.

MarĂ­lia

J'airerai mes messages sur WhatsApp, juste quelques messages de mon amie et confidente Rafaela. Tout le manque qui me fait avoir une mĂšre, une sƓur ou une amie, elle compense par ses conseils et l'inquiĂ©tude qu'elle a toujours envers moi.

"Alors, comment ça va ?"

"J'ai beaucoup de choses à te dire, mais pas avant demain quand tu viens ici !"

"Ça ne vaut pas Marília."

"J'ai eu une dure journée et je vais me coucher maintenant, je t'attends demain... bisous et bonne nuit."

"Bonne nuit Ă  tous !"

Continuer

Autres livres par Paula Tekila

Voir plus

Inspirés de vos vus

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre