Les sentinelles de la reine Ou'Teikh - Tome 1 : La valse des Golems
t originaire de Porto-Rico l'île natale où elle avait passé son adolescence avant de rejoindre les États-Unis. Née d'une mère Portoricaine et d'un père Afro-A
ement quasi familier à cette personnalité qui, avec un naturel des plus déconcertants, cultivait admirablement l'art de la raillerie. Elle ne manquait jamais l'occasion de caresser « l'Ours » à rebrousse-poil, alors que beaucoup n'oseraient s'y hasarder. Lorsque Carlo et moi étions installés dans le parc au grand
s, comme ils sont mignons, on dirait... ! Quelles délicieuses anec
roustillantes et passionnan
oi d'autre ? répondait-
journée, ma chère Janice, vous sauriez que les amoureux n'ont point besoin
e n'étaient que des crétins ne s'intéressant qu'à mon tour de hanches ! Et avec ce genre d'homme, les conversations quand il y en avait, manquaient terriblemen
Elle est fascinante. ! Sans doute est-ce la bonne attitude à avoir pour ne p
grand-père. Cela transcendait ce goût commun qu'ils avaient tous deux pour la musique classique. C'était une sorte d'expression aussi subtile que discrète, laquelle en apparence les rendait à la fois insondables et distants. D'aucuns pens
humeurs
tirper. La liberté lui manquait plus que tout, me confiait-il souvent. Ces moments le plongeaient alors dans une profonde mélancolie. Cela me peinait d'autant car il n'y eut aucun membre de sa famille qui vint lui rendre visite de temps à autre. Seuls de fidèles amis du monde artistique dans lequel il baignait depuis tant d'années lui faisaient ce plaisir durant certains wee
de, des rencontres les plus exquises avec des sommités du monde artistique, à la direction de prestigieux Orchestres symphoniques. Bien que sa vie fût un véritable livre ouvert, c'était dans une grande solitude que le plongeait l'absence des êtres qu'il aimait. Naturellement, une grande partie de sa vie fut dédiée à la musique, comme pour combler cette vacuité. Carlo était veuf depuis trois décennies déjà. L'ironie du sort avait voulu q
indre ride qui le parsemait. Considérant qu'il était temporairement privé de l'usage de ses jambes, il espérait au
chez lui et l'installer au Centre Flanagan, il proposa d'en assurer entièrement la charge. Cependant, les nombreux refus que lui opposa l'inflexible madame Macrell furent loin de décourager l'homme dans son opiniâtreté. Cela nous attristait tous de le voir ainsi rongé par la frustration refus après refus. Durant des jours, il lui arrivait alors d'être confiné dans sa chambre, refusant d'en sortir même pour suivre ses séances de rééducation. Les infirmières comme le p
mprends qu'il déprime ! Je ne vois pas ce qu'elle y gagne à le priver de son ins
our tous ! Pourquoi ferait-elle du favoritisme ? Juste parce que monsieur
t avoir à leurs côtés leur petit animal de compagnie, leur collection de serpents ou d'araignées ! Et pourquoi ne pas transfo
mille qui vient lui rendre visite de temps en temps depuis qu'il est ici ! On peut bien lui accorder un
icient d'une égalité de traitement, sans distinction aucune ! Cela ne te rappelle-t-il pas les droits ci
scriminante et à laquelle il fallait mettre un terme en mettant tous les citoyens sur
t, vous faites l'amalgame de tout ! Il est impossible de parler avec
Mais ce qui vaut pour l'un vaut pour tous ! Il ne devrait pas y avoir d'exemptions particulière
le vôtre ! Le règlement... Le règlement ! Vous n'avez que ce mot à la bouche ! D'ailleurs, je
fense de nos patients ? S'il fallait céder aux caprices de tous les spécimens que nous avons ici, c'
rices de monsieur Di Gabrieli ! Célébrité ou non, cela n'y
n snobant tout le monde ! pesta Maria-Car