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Les sentinelles de la reine Ou'Teikh - Tome 1 : La valse des Golems

Les sentinelles de la reine Ou'Teikh - Tome 1 : La valse des Golems

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5.0
avis
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86
Chapitres

Nat Simog, quadragénaire Afro-américain, est à la tête d’une grande banque d’affaires basée à Atlanta. Au même moment, un grand projet d’exploitation de gaz, découvert au large de la Guilombie, pays d’Afrique de l’Ouest, réunit de puissantes compagnies étrangères. Dès 2019, une profonde crise financière mondiale conduit les états-majors de nombreuses multinationales à se restructurer, lorsqu’elles ne sont pas poussées à la faillite. Inéluctablement, des milliers de familles se retrouvent en difficulté et sont expulsées de leur maison. Des mouvements de protestation, dégénérant en violentes émeutes, ébranlent Atlanta et d’autres grandes métropoles du pays. Lassée par ce tumulte, Gardénia Royston, l’héritière qui règne en souveraine sur ce vaste empire industriel et financier, décide de se retirer des affaires. Que va-t-il se passer par la suite ? À PROPOS DE L'AUTEUR Passionné d’histoire, de politique, de sciences humaines et d’art, Vincent Corréa, à travers ce roman, a voulu rendre hommage à l’esprit chevaleresque des nobles peuples autochtones qui occupent des régions sujettes à des convoitises à cause des ressources naturelles de leur territoire. Il souhaite aussi apporter une note résolument optimiste à ces populations qui trop souvent s’affrontent sur des terrains où s’enlise leur raison et où leurs passions entrent en furieuse éruption, détruisant le moindre souffle de vie sur leur passage.

Chapitre 1 No.1

Ce roman est dédié à mes chers feus parents,

Berthe Gomis et Alphonse Corréa,

À mes oncles et tantes, Vincent et Berthe Gomis, Lys et Marthe Mendy, Bernard Lopy, dont l’amour, les valeurs, l’inspiration, la confiance inconditionnelle qu’ils m’ont donnés sont la lumière qui éclaire et guide mes pas tous les jours.

À mes enfants, Nataniel A., Salomé B., Yoël F.

À mes frères & sœurs, Antoine, Jean, François, Jeanne,

Yvette et Marie, à tous les autres membres de ma Famille,

ainsi qu’à mes proches, amis (es), dont la disponibilité,

la fidélité et les encouragements m’ont permis de commencer cette aventure et de la mener à terme,

en dépit de quelques adversités.

Avertissement

Il ne faut voir, à travers l’image embellie ou dramatisée de cette aventure purement fictionnelle, qu’un hommage à des hommes et des femmes de quelques peuples d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie. Des êtres issus de quelques magnifiques continents, lesquels derrière leur mystérieuse face, inspirent, aujourd’hui comme hier, autant de crainte que de convoitise. Les protagonistes, bien que purement imaginaires, n’en demeurent pas moins l’incarnation même d’âmes dont ils se font les porte-parole. Suffirait-il alors de quelque simple trait, de quelque lieu, de quelque aventure, et de quelque similitude, pour nous transporter dans quelque univers de personnages foncièrement familiers ? Hélas, il n’est aucun d’eux sur lequel nul ne pourrait mettre un nom.

Introduction

Enfant, au moment du coucher, mon grand-père me contait souvent quelques merveilleuses histoires ! Au temps jadis où il existait dans ce vaste continent qu’est l’Afrique de prospères royaumes à la tête desquels régnaient de puissants souverains ! Ces derniers gouvernaient avec une admirable probité, veillant scrupuleusement au respect des institutions comme des lois de leur royaume ! Chaque souverain accordait toujours audience au peuple pour entendre griefs comme doléances, afin d’y remédier comme pour y amender !Dans ces royaumes, la vie fut des plus appréciables ! Les hommes comme les femmes étaient forts et fiers, se refusant à toute forme de domination par quelque souverain étranger. Ainsi parvinrent-ils souverainement au fil des siècles à préserver leur culture comme leurs traditions. « Ne venez pas défier mes armées, car si d’aventure vous veniez à provoquer leur courroux, il ne s’en suivrait que destruction sans pitié de vos âmes ! Nos guerriers chevaucheraient leurs robustes équidés pour vous pourfendre ! » lançaient les souverains qui exhortaient leurs guerriers au courage pour défendre leur royaume.

Le cœur hardi, tous, valeureux hommes et femmes d’armes, entonnaient alors fièrement leurs hymnes de guerre et cheminaient à travers les champs de bataille ! « Nul souverain étranger ne fera de nos peuples ses vassaux ! Et si la vie devait nous être irrémédiablement belliqueuse, Eh bien ! Qu’elle le soit avec honneur et sans trêve pour la vertu de nos braves guerriers, car nos faits d’armes demeureront à jamais dans la mémoire de nos peuples ! Même si la mémoire des hommes s’étiole à mesure que s’égrène le temps, il y aura toujours dans quelques villages des plus reculés, quelques chants de Griots pour raviver, fussent au détour de quelques songes, d’un insondable monde des sens ou de quelques mystérieux sentiers de la vie, la vivacité de l’esprit de nos braves ! Car telles de vivaces herbes qui peuplent la savane, saison après saison, nos âmes renaîtront et repousseront après chaque sécheresse ! » Adulte, aux détours de quelque songe, on aime toujours à se rappeler ces vieilles légendes !

Il se murmurait toujours dans quelques recoins de notre mémoire que nos rêves abritaient ces lointaines contrées où jadis, vivaient ces braves guerriers, et où seule une imagination aussi hardie que fertile oserait aujourd’hui s’aventurer. Cependant, Il arrive parfois que quelque inopiné caprice de la vie ou irrésistible appel du destin, guide nos pas vers ces contrées inconnues. Mais lorsque vient le moment de les quitter et de les laisser derrière nous, notre corps en frémit d’une intense émotion. L’unique empreinte que nous en conservons est alors des plus étranges, tant l’éloquence des événements échappe totalement à notre entendement. C’est alors qu’une franche et naïve gaieté digne de celle qu’éprouverait un enfant riant aux éclats d’une plaisanterie s’empare de nous ! Esquissant un sourire, je me consolais à l’idée que tout cela ne fut qu’un rêve ! Le sentiment de ce qu’il m’a apporté, autant que l’empreinte indélébile qu’il laisse inéluctablement en moi me marque alors tel le sceau d’un fer ardent sur une peau. Aussi bouleversante que fut la traversée de ces contrées, il demeure en moi un questionnement aussi troublant qu’un mystère dans lequel nagent mes moindres doutes et interrogations. Ce voyage insolite graverait alors en moi le sentiment d’avoir une meilleure opportunité de regarder le présent, voire le passé, autrement que je ne l’aurais fait d’ordinaire ! Commence alors à germer dans quelque recoin de mon esprit, l’idée qu’une chose extraordinaire s’était produite en moi durant une traversée des plus mystérieuses.

Cependant, il n’est aucune juste et pertinente explication qui affleure en surface dans notre esprit. Peu à peu, un questionnement persistant se met alors à nos trousses. Et si d’aventure il nous avait été donné, fût-ce quelques instants éphémères, l’opportunité de remonter le cours d’une vie parallèle et d’ainsi pouvoir en dessiner les contours et modifier la séquence ? Mais alors, qu’aurions-nous été tentés de faire différemment ? Que n’aurions-nous pas rêvé que quelque mystérieux vent nous murmurât et nous soufflât à l’oreille quelques directions à suivre et voies à contourner !Après avoir bravé moult périls rencontrés aux abords de chemins des plus hasardeux durant cet improbable voyage, un sentiment tenace s’accroche à notre esprit : « Quelque présence invisible, aussi imperceptible que le souffle d’une vie, aussi discrète qu’une ombre farouche nous suit pas à pas, veillant sur notre salut, telle une fidèle sentinelle ! » Lorsque l’idée gagne nos pensées, un questionnement émerge alors : « Dans quel dessein cette présence nous ferait-elle grâce de ses bons offices ? » Notre cœur se met alors à battre nerveusement avant de retrouver peu à peu quelque sérénité.

Mon monde et particulièrement celui des affaires devient alors d’étrange singularité où tout y file à la vitesse d’une comète. Ses acteurs se délectent alors du sentiment de pouvoir décider en maître absolu de l’œuvre, de la marche et du sort du monde !

Ce sentiment, ainsi que tout ce qu’il charriait de plus insolite dans son sillage, était tel ce cours d’eau ruisselant sous mes pas, cette sentinelle de l’ombre, marchant à mes côtés, sans mots dire ! Notre esprit se brouille et se laisse emporter par un courant qui se déverse dans une surréaliste brume dont la densité faisait frissonner d’angoisse. Ces vieilles légendes remontant à notre plus tendre enfance affleurent alors en surface, levant ainsi le voile sur quelques lieux ensorcelants, ces contrées à la frontière d’un imaginaire insoupçonné ! Nul ne revient jamais indemne de ces territoires ! disait-on. À mon réveil, je fus en proie à de violentes luttes intérieures face auxquelles toute résistance s’avérait vaine. Le refus d’y croire me poursuivait inlassablement et avec ténacité. Était-ce cette ultime part de rationalité qui en nous subsistait lorsque la fin s’annonçait en toute discrétion ? Après tout, ce n’étaient là que quelques vieilles légendes, de purs événements dont l’improbabilité était plus que certaine. Un mystérieux élan, sans doute suscité par quelque crainte de l’inconnu ou de la frustration que suggérait l’inexpliqué et l’inexplicable, nous convainc alors d’y croire pour trouver quelque apaisement de l’esprit.

Mais voici qu’au loin, le souffle inattendu de tambour battant à plein rythme, pourfendant l’air tel qu’un aigle de ses puissants battements d’ailes, venait à nouveau happer mes pensées pour les emporter au loin. La tête remplie d’interrogations aussi envahissantes que tenaces, je fus bousculé sans ménagement par des convictions jusqu’alors tenues pour inébranlables. Dans notre monde des affaires, notre raison autant que nos discours orgueilleusement savants, nous aveugleraient-ils tant au point de nous induire en erreur d’une outrageante grossièreté ? Laquelle nous conduirait à ignorer qu’il ne pouvait là s’agir que de pures vanités d’esprit ! Ces interrogations pousseraient-elles le mystère jusqu’à faire vaciller nos paradigmes ? Au fond de nous résonne alors une incompréhension distante, laquelle s’annonce telle une contradiction aux airs d’une impossibilité criante ! Nous marchons dubitatifs, vers des horizons et lendemains qui s’immiscent dans notre esprit tel qu’une existence dont on peine à se rappeler. Nous pénétrons alors dans quelque monde où tout n’est quelque relativité.

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