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L'oubli impardonnable — Tome 2: Le Celio

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 3488    |    Mis à jour : 30/11/2022

lot de peur et d’angoisse. Il ne cessait de traverser des couloirs dans un bâtiment immense et interminable. Un dortoir, ou bien une école, il n’en savait rien. I

avait un espace avec des ordinateurs sur des tables, et toute la pièce était recouverte de branches, de racines et de toiles d’araignées. Une vive lumière artificielle émanait d’un coin du plafond, dévoilant la deuxième partie de la salle. C’était une pièce immense, avec un très grand plafond. Le fond était si noir qu’il ne savait pas jusqu’où allait le mur. Là, parmi les troncs, les racines et les toiles d’araignées, une jeune fille de bonne corpulence peignait un tableau rouge, une autre avec une épaisse chevelure noire frisée réglait son appareil photo. Il y en avait une troisième. Alistair ne voyait pas à quoi elle ressemblait,

réveillait très fatigué, avec des maux de tête, parfois forts. Alice lui conseillait de se reposer, et l’encourageait à boir

pas voulu parler des visions. Lui-même ne savait pas qu’en penser. Alors, pourquoi lui soumettre l’idée que Sa femme était encore vivante ? Si c’était bien le mot… Pouvait-on réellement dire qu’Elle était envie ? Alistair n’en savait rien. On lui a présen

n fils veuille continuer la tâche qu’était la Sienne. Mais il n’aurait pas pu. Il aurait probablement fait des promesses qu’il n’aurait pas pu tenir

longévité. Bannir les Esprits Noirs des terres féeriques. Retrouver des enchanteurs adeptes de nécromancie et de rites diaboliques. Il s’était toujours demandé ce qu’Elle pouva

es comme étant en dessous d’Elle. Lui-même doutait qu’il puisse garder la tête froide comme cela. Tous les présents qui Lui étaient offerts ! Elle les gardait tous, sauf l’argent et ce qu’Elle jugeait impensable qu’Elle ait : des bij

pour les autres. Et tant de choses dont

e s’enclencha, il décida d’aller voir comment Elle allait, sans La déranger. Alors, sans faire un bruit, il se glissa hors du lit, et alla passer la tête dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Là, sous la douche, à travers la vitre, il voyait l’eau s’écouler le long de Ses longs cheveux bruns, et de Sa peau légèrement mate. Enfin, c’était plutôt

e morsure profonde Lui perforait le bras droit. Sa jambe droite tremblait : elle était couverte d’ecchymoses. La poussière et la terre partaient également. Inquiet pour Son état, il s’avança, prenant soin de faire suffisamment de bruit pour être entendu, mais pas trop pour ne pas La déranger. Dans ces moments-là, Elle avait besoin de faire le vide dans Son esprit. E

vait bien connue. Et lu dans son esprit. Une créature capable de lire non seulement les pensées, mais également les souvenirs ! De ce qu’Elle lui avait expliqué, la télépathie basique consistait à lire les pensées inst

u moment du passé, et en les dissociant de ceux du présent. Remonter dans la mémoire était dangereux : si l’on n’était pas suffisam

guise. Leur créer des sentiments, des affinités et des animosités, des envies, des culpabilités. Certains en usaient pour pousser leurs victimes au suicide, au meurtre, à faire leurs basses besognes, ou encore, à créer un sentiment similair

chaînes gisaient nonchalamment sur le sol. Il n’y avait aucune trace de lutte. Les serrures n’avaient pas été forcées. Pas de sang frais non plus. Inquiet, Alistair se dirigea vers la porte émeraude, esp

trouveras

r sortit lentement de la pièce, pour se positionner à quelques pas de la première porte. Conscient qu’il s’agissait probablement d’un mensong

seul, dans le couloir le plus dangereux

it froid et humide. Et sa faible position n’était pas pour réchauffer l’atmosphère. Fixant la porte avec défi, il se demandait s’il n’avait pas rêvé. C’était la p

n’est p

écria Alistair en di

t, la gorge serrée. La tête mêlée de sur

Alistair, le souffle co

ponse. Ni même s’il voulait croire à sa véracité. Mais

L’ont

risonnier. Si les tortures étaient les mêmes pour tous. Et surtout, pour quelle raison il se trouvait là. Derrière l’épaisse porte, i

illée… Ils l’ont emmenée… Vo

Qu’est-ce qui

nera pas… Vous e

i ? Qui e

rent dans l’autre sens. Alistair savait qu’il n’était plus néce

nt à fuser avec force. L’identité de la détenue restait floue. Plus il y pensait, plus il se rendait compte q

pas refait surface. Les visions non plus. Mais le pétale était allumé, et lévitait, seul. Cela n’était jamais arrivé auparavant. Et compte tenu des circonstances, et des évènements récents, Lucius sentait qu’il y avait une raison à cela. Que, peut-être

le suivait telle la flamme d’une bougie. Lucius n’avait pas peur. Il était i

l fourrait hâtivement un sweat-shirt et sa brosse à dents dans son sac, Lucius se sentait coupable d’agir ainsi, sous le toit de Gayette. C’est comme s’i

l n’y avait pas de raisons de s’inquiéter. C’

t le pétale de près. Et tentait même d’entrer en c

ale. Autant dire qu’il n’y voyait pas grand-chose… Les feuillages étaient bien trop denses pour laisser filtrer l’éclat de la lune.

, il ait un pincement au cœur, en pensant que chaque étoile était la m

oux. Bien qu’il ne soit pas de nature craintive, les bruits nocturnes, amplifiés par l’obscurité, n’étaient pas pour le rag

tes, les hiboux et chouettes hululer et partir à la chasse, quelques sangliers couraient au loin, et il reconnu

ien ! Il ne savait pas où il allait ! Et il avait faim ! Seulement, contre qui crier ? Personne ! Car, s’il s’en prenait au pétale, q

ierres. Les arbres étaient moins nombreux, et plus jeunes. Ils sortaient de la forêt ! Relevant la tête vers le pétale

e homme avec une pointe de regret. Mais il

que Lucius fasse tout le trajet à pied ?! Il en était hors de question ! Ses jambes étaient lourdes, ses cuisses lui faisaie

de Lucius, le pétale fit demi-tour, et se mit devant ses yeux. Lucius comprenait bien que le pétale venait lui r

nutes pour reprendre

l suffisait à Lucius de penser, pour que le pétale comprenne, et lui donne une réponse. Peut-être avaient-ils évolué dans leur relation. Peut-être que ses pouvoirs avaient gran

rieur, Lucius alla se cacher derrière un buisson. De là, il pourrait voir le passage du véhicule. Seulement, la voiture ne passa pas son chemin. Lucius la v

cela aurait été la même chose. Si l’individu pouvait avoir seulement envie de faire une pause, il pouvait également être là pour une tout au

rtait un long manteau et des chaussures de ville. Lucius retint son souffle. Il se sentait piégé. L’individu s’arrêta à quelques pas devant lui

dit Lucius, écœuré à l’idée de s’

z pas au courant de not

ana légèrement de voir s

lluminant de rose et de jaune. M. Turpin rit de bon cœur, et tendit sa main, sur laquelle se posa délicatement le pétale. À la lueur orangée, Lucius vit que le professe

t sa main avec le pétale qui restait à la verticale. Se

é de la chose lui semblait évidente. N’ayant pas retrouvé

us vous retrouveriez piégé. Si elle a pu percer la protection, alors elle le refera

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