Un regard...Une seule fois

Un regard....

ubais, je n'eus même pas la force d'allumer, tellement l'image que me renvoyait le miroir du salon était désolante et décevante si je puis le dire. Ma mère était venue passer le week – end chez moi, je filai vite dans ma chambre pour pas qu'elle se réveille et me voit dans cet état, surtout pas après tout ce que nous avions vécu auparavant ; mais mainten

ous rapprochâmes davantage. Elle ne s'est jamais remise avec un autre homme, mais elle avait souvent de petites amourettes ; je connaissais déjà comment ces choses là fonctionnaient, parfois elle rentrait tard, parfois elle se faisait raccompagner par un bel inconnu, ou alors elle ne rentrait tout simplement pas ; heureusement qu'il y avait une grande cousine qui venait souvent là à la maison, soit pour me tenir compagnie ou alors pour s'occuper de moi ; mais par moments il n y avait personne, et j'étais obligée de me débrouiller toute seule ; c'est comme cela j'acquis petit à petit mon indépendance et ma liberté ! Je voyais ma mère faire, je fermais tout simplement les yeux ! J'avais finalement découvert qu'elle faisait

ce moment là, la vie à la maison était devenue différente ! Je me souviens de lui, Monsieur BÉRENGER, ce n'était pas un blanc, loin de là, c'était un bon camer.... Mais il aimait se faire appeler comme ça, il voulait se donner une allure mystérieuse afin qu'on s'attarde un peu plus sur sa personne. Je crois que son véritable nom était Monsieur Bertin ENGELBERT Renguila, d'où les initiales

Nooon tu blagues où quoi ? O

ncor

rmal de venir me parler comme ç

e somme de 50 000 frs CFA !!!! Je n'en revenais pas, moi à 12 ans, je touchais une somme pareille ! C'était la première fois qu'on me fasse un tel cadeau, si bien que dans ma tête je donnais entièrement raison à ma mère de se taper ce genre de mec, je pensais qu'il fallait juste cibler une catégorie d' hommes qui pouvaient vous combler de toutes

grosse tête, je pensai du coup à cet établissement, le célèbre Collège Vogt ! BÉRENGER avait bien sûr payé toute la pension, c'était un vrai rêve ! Il étai

BÉRENGER travaille même o

les affaires... Mais c'est pas important, il n

araissait certains soirs, je savais qu'elle prenait du bon temps avec lui. Moi j'étudiais mes leçons, c'est tout. Mais un soir elle avait débarqué en trombe, je ne l'attendai

C'est quoi ? Que s'es

dans ta chambre.... Ne

lus triste et surtout que BÉRENGER se faisait vraiment rare !!!! Je m'en inquiétai, je ne comprenais pas, ma mère ne vou

oi comme ça ? C'est tonton BÉRENGE

omets que moi Adélaïde, je ne te t'abandonnerai jamais ! jamais ! Tu entend

e comprends pas b

ENGER n'est pas c

étais un peu perdue !!! Trois jours plus tard, c'était un soir, j'étais entrain d

: C'es

: Ouvrez !!!! On veut voir

... C'est de l

mpue par ma mè

: Va dans

ter ma mère, j'étais perdue, je tremblais de tous mes membres

: Vous êtes bien Ma

mère

vous arrêtez pour le meurtre de Mon

u !!! Je sortis de ma cachette et je fonçai tout droit vers elle, je la serrais de toutes mes forces, m

!! Ne me laisse pas seule stp !

es, mais avant, elle leur dema

policiers :

Elle me prit les bras et me dit avec beaucoup de coura

!!! Je vais faire c

a vérité triomphera !!! Sois courageuse, sois forte, ne te laisse jamais dominer ! Ne commets pas les mêmes erreurs que moi, surtout pas ça !!!! et s

Snif !!!

entends ???? Est-ce

: Snif !

ir d'ici, je sais que tu es une grande fille, tu vas aller rester chez oncle Samy, il t'attend j'ai déjà

e de prison et qu'elle viendrait me chercher, je n'étais qu'en classe de 6ème et je vivais chez mon oncle, son frère. J'avais espoir, j'eus espoir, bref je gardai longtemps espoir en espérant qu'elle viendrait me chercher, cela dura non pas une année, ni

t'embrasse.... Ta mère est très souffrante...

l me traitait de petite dévergondée, il disait que j'avais la cuisse légère, et s'était dit que l'internat me formerait, quelle erreur de sa part !!!! Je ne le niai pas j'avais toujours un ou deux copains en même temps, je ne savais pas vraiment pourquoi je le faisais, sûrement par esprit de vengeance, je n'aimais aucun de mes copains, au contraire je cherchais toujours à tirer m

s, mais ça n'avait duré qu'un trimestre ; ça devenait trop dangereux ! Je me concentrai plus sur mes études, heureusement que j'étais assez brillante comme élève ; nous étions déjà en fin d'année scolaire lorsque je fis la connaissance du père d'une élève de la classe de 6ème, il s'appelait Maxime. J'étais la mère d'internat de sa fille, la petite Vane

! Voila ton papo

'était en quelque sorte débarrassé de moi, Je ne recevais pas souvent la visite d'un membre de ma famille, sinon jamais, je ne connaissais pas ça

n tata reste ! Tu

nou ! Non je

avais juste appris par cette dernière qu'il ne vivait pas avec sa mère, et qu'il n'était pas marié, il était un père célibataire en quelque sorte. Je tentais de ravaler ma salive, il avait une de ces allures ! Il portait un jean noir et une chemise bla

viens voir ma mère d'internat,

timide et j'observais la scène, ils vinrent tous le

our la mère d'int

jour monsieur

, elle me parle tout le temps de vous, c

J'en sui

e vous revoir très bientôt, les grandes vacances approchent, et ça t

Merci, j

partait en congés, peut être que nous n'allions plus nous revoir, on n'avait plus reparlé de cet anniversaire, mais à la dernière minute son père était venu la

Promis ? Vo

leeeer tataaaaa

C'est ok

Tu verras ma chambre je vais

ment de l'effet, je ne sais pas si c'était réciproque, mais je me laissai aller à des pensées une peu cochonnes, je m'imaginais avec lui, nous embrassant de manière un peu sauvage, bref j'ét

que sorte, qu'est ce que j'avais espéré ? Je n'étais qu'une jeune fille à peine sortie de l'adolescence et j'en bavais pour un homme de 33 ans ! C'était clair qu'il voulait juste baiser avec moi rien de plus, mais ça me plaisait, on le fais

ute, ça ne peut

donc ? On était très

on ! Je... Vai

Je m'étais rendue compte que tomber amoureuse ne m'attirerait qu'une certaine souffrance qui vous met très mal en point lorsqu'avec l'être aimé ça ne va pas! Je tentai de me libérer l'esprit, et de vivre ma vie d'une autre façon. La même année, en décembre, c'était les congés de noël, j'étais déjà en classe de termina

it ça ? Tu n'as même pas honte ! To

l avait peur qu'elles ne me copient bêtement ! Mais cette fois ci avec ma déception d

e, c'est tout ce que je peux faire !

ne ne s'y attendait, elle était si émue de me voir, et moi pareil, elle avait beaucoup fanée, un peu vi

e n'ai pas pu tenir ma parole....Tu es

maman, l'essentiel est que

t... Sauf moi ! Pendant que tout le monde se réjouissais, moi je venais de me faufiler en douce, le retr

Alors ? To

ci chéri, elle est

e jusqu'à présent, je m'appelle Lise ELIMBI MOUDIO, j'ai 28 ans et je me suis toujours battue pou