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Tendresse incontrôlable

Chapitre 5 Tendresse incontrôlable

Nombre de mots : 4907    |    Mis à jour : 28/04/2021

tait venu nous chercher. Comme il était un peu tôt pour les visites à l'hôpital je décide d'aller à la maison prendre un bain avant d'aller la voir. Nous arrivons vers 08h30min a caus

vie que je mène il y'a toujours quelque chose qui vient tout gâcher. Mes enfants sont les seuls qui m'aident à tenir ils sont ma force mais là je n'y arrive plus. PENDA MARIÉTA KANE Saly 10h40min Je venais de me réveiller après une bonne nuit de sommeil, Wassila dormait toujours, hier ils sont rentrés vers les alentours de 05h. Je suis parti prendre une douche, m'habiller puis je partis faire la cuisine. On nous avait déjà livré des viennoiseries comme je suis de bonne humeur aujourd'hui, je décide de faire un brunch. Je commence par les pancakes ensuite les crêpes, les œufs, les fritelles aux pommes et une tarte aux fruits. J'aime la cuisine je peux passer des heures à concocter des plats. Deux heures plus tard j'avais fini. Je dresse la table avant d'aller dans la chambre pour réveiller Wassila Moi: Wassila réveille toi. Dis-je en lui tapant sur les fesses Elle: aïe...Penda tu fais chier...laisse moi dormir Moi: il est 16h en plus il y'a rien à manger Elle: comment ça 16h? Demande t-elle en se levant. Et les autres ne se sont pas encore réveillés? Moi: non je ne voulais pas les déranger comme vous êtes rentré tard hier Elle: ba tchi lane? (Et après?) Kharal meu dem yeiléne (attend que j'aille les réveiller) parce que là ils abusent. Dit-elle en voulant se diriger vers la porte mais je lui en empêche Moi: va plutôt prendre une douche après on va aller les réveiller Elle: ah oui tu as raison. Je vais faire vite. Mon dieu c'est la première fois que je dors jusqu'à une heure pareille. Dit-elle en entrant dans les toilettes J'étais morte de rire mais je me retenais pour pas qu'elle me casse la gueule. En attendant qu'elle finisse sa toilette j'essaye d'appeler maman car depuis notre dispute hier on ne s'est plus reparlé mais je tombe sur son répondeur. Peut-être qu'elle est au boulot à l'heure de sa pause je vais réessayer. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un mauvais pressentiment la concernant j'espère juste qu'elle va bien. Quant à papa je lui en veux beaucoup pour ce qu'il a fait c'est pour cela que je ne cherche même pas à le joindre car je risquerais de lui dire quelque que je vais finir par regretter. C'est la voix de Wassila qui m'extirpe de mes pensées Elle: j'ai fini, On y va. Moi: oui Elle: qu'est-ce qu'il y'a? Moi: rien, pourquoi? Elle: j'ai l'impression qu'il y'a quelque chose qui te tracasse. Moi: non t'inquiète Elle: Pendita je te connais très bien et je sais te reconnaître quand quelque chose te préoccupe Moi: c'est juste que je me fais du souci pour ma mère Elle: *rire* ioe ningua takké seu yaye daffa eup sakh. (Tu es trop attaché à ta maman) Mais pourquoi? Moi: hier lorsqu'elle m'avait appelé elle m'a dit que mon père veut prendre une seconde épouse Elle: lahilah muhammad rassoulilah! Seconde épouse! Wa ioe tonton Moustapha mi ñiemei woul rek. Wow! (Mais tonton Moustapha il est culotté) Moi: Wassila. Dis-je choqué Elle: Ah mane deh dama diomi. seu yaye louko manqué môme bamouy weurri fénene? (je suis sous le choque. Qu'est-ce qui manque à ta mère au point qu'il aille chercher ailleurs?) Moi: lolou moma tchi diakhal (c'est que je me demande) Elle: et ta mère comment elle a réagit? Moi: bizarrement ça ne lui fait rien Elle: mane deh sou nekone mane dadialéna samay bagages beu dem (si j'étais à sa place j'aurais divorcé à l'heure qu'il est) Moi: tu penses aux enfants? Elle: et après? Ta mère a un très bon boulot qui pourrait bien vous prendre en charge je ne sais pas ce qui la retient Moi: elle est follement amoureuse de papa Elle: l'amour ça nous fait trop souffrir Moi: je te le fais pas dire Elle: ne fait pas cette tête toi aussi. Ta mère est une grande fille elle saura gérer ses problèmes. Si tu continues à être aussi triste on rentre direct Moi: *rire* d'accord. Merci beaucoup Sila Elle: t'inquiète babe. On va aller réveiller les autres avant qu'il ne fasse nuit Moi: okay. Dis-je en la suivant Nous nous dirigeons vers la chambre de Gaëlle et Tanou. Wassila: RÉVEILLEZ VOUS!! Dit-elle en ouvrant les volets Gaëlle: Putain Wassila tu fais chier Elle: REVEILLEZ-VOUS J'AI DIS! IL EST PRESQUE 17h Gaëlle: ferme ta gueule un peu. Xana tu as oublié tes yeux à la soirée? Elle: pourquoi tu dis ça? Tanou: il est 12h Wassila: QUOI? Dit-elle en me regardant. Penda tu n'oses pas? Moi: je me sentais un peu seule Gaëlle: *rire* wouy yaye (oooh ma mère) elle t'as bien eu Wassila: taye rek la laye ñiouss bangua sawtou. (Je vais te casser la gueule aujourd'hui) Je me suis mise à courir et elle me poursuivait en criant. J'étais morte de rire ainsi que Gaëlle et Tanou. N'en pouvant plus de la course j'entre dans la première chambre que je tombe et c'était celle de El Bachir Wassila: descends du lit bilae dinala nokk (je te jure que je vais casser ta gueule) Moi: *rire* aye way balma akk (pardonne moi s'il te plaît) Elle: Penda si je t'attrape aujourd'hui je vais te refaire ton portrait Mais qu'est-ce qui se passe ici? Demande El Bachir qui venait de sortir des toilettes avec un serviette enroulé autour de sa taille et les gouttes d'eau qui ruissellent sur tout son corps lui donnait un air sexy. Non mais c'est un péché d'être aussi beau. Je le regardai comme si ma vie en dépendait au point que j'en avais oublié même qu'il y'avait d'autres personnes dans la chambre à part nous. C'est une tape sur mes fesses qui me ramène à la réalité Wassila: *rire* wouy diank yangui youtt di. (Demoiselle tu es entrain de baver) Dit-elle en se tordant de rire alors que j'avais tellement honte vue la façon dont El Bachir me regardait avec un sourire aux lèvres Tanou: *rire* El Bachir raye ngua domou diambour dji. khamatoul sakh foumou nekk (El Bachir tu as tué l'enfant d'autrui. Elle ne sait plus où elle se trouve) Gaëlle: *rire* El va t'habiller sinon notre copine risque de perdre ses yeux Lui: *rire* laissez la tranquille voyons Wassila: Penda yangui melni kou ñiou collé tchi tapis bi. Kaye ñiou dem walla danguay togue setane ko mou solou (Penda on dirait qu'on t'a collé sur le tapis. On y va ou bien tu préfères rester et le regarder s'habiller) Gaëlle: *rire* hiii bobou daffay eupe kon fofou laye diaré rek guoumba (ça sera trop elle risquerait de tomber aveugle) Tanou: *rire* yeina sokhor rek. (Vous êtes méchantes) J'ai pris mon courage à deux mains et sorti de la chambre en courant presque. J'avais tellement honte que je n'arrivais pas à prononcer un mot. C'est la première fois que je vois un homme à moitié nue. Et son corps!! my God comment on peut être aussi.... je ne trouve même pas les mots. Les filles me rejoignent toujours morte de rire Wassila: non mais toi là si on ne t'avais pas retenu tu aurais sauter sur lui Gaëlle: bilae je ne la reconnais plus Tanou: mais où est passé la petite et innocente Mariéta Kane? Moi: wakh leine lou leine nekh douma leine sakh falei (dites tout ce que vous voulez je ne vais même pas vous calculer) Wa yeina môme domou adama yi rek? Demande Latifa qui venait de nous rejoindre (non mais vous croyez que les gens vous appartiennent?) Gaëlle: tchi lane? (Qu'est-ce qu'il y'a?) Elle: personne ne peut dormir à cause de vous. Welelel rek melni Aye perroquet tchipp (vous ne faites que parler on dirait des perroquets) Wassila: fi deh beine nite rek moffi nirok ak perroquet (parmi nous il y'a qu'une seule personne qui ressemble à un perroquet) Je la regarde avec sa petite tête et j'éclate de rire. Non wassila est méchante Elle me toise avant de se tourner vers Wassila : je ne m'adresse pas à toi alors tu te calmes Wassila: quand tu nous traitais de perroquet tu as généralisé donc je me suis senti concerné Gaëlle: hé on se calme les filles. Vous n'allez pas vous disputer pour rien aussi Tanou: vraiment Latifah: je ne me dispute pas mais soyez un peu civilisé et diminuer vos éclats de rire parce qu'il y'a des gens qui veulent dormir. Dit-elle avant de partir Wassila: deimal ak seu tate bou adiou (vas t-en avec tes fesses hautes) Moi: *rire* bilae Wassila bakho (t'es méchante) Gaëlle: elle est trop impolie Wassila: franchement c'est à ta cousine que tu dois dire ça ce n'est pas parce que la maison appartient à son père qu'elle se croit tout permis. Fi guenou fi keine (elle n'est pas supérieure à nous) donc qu'elle redescend sur terre Gaëlle: mais ne la suit pas dans ses délires Elle: hum mane deh kouma khossi meu khourri leu (hum si tu me griffes, je te mords) Moi: *rire* Aye Wassila change toi aussi Gaëlle: Bayiko rek daffa gnakk diom torop (elle est sans vergogne) Wassila: di nguene meu watchi dh sama kaw ndongue li ngueine togue watchi leine meu (vous allez me laisser tranquille) Gaëlle: tu es insupportable Elle: merci pour le compliment Tanou: et si on allait déjeuner? Penda nous a préparé un buffet d'enfer Gaëlle: watal? (Jure?) Moi: ne me remerciez surtout pas Tanou: on ne c

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