Le manifeste des ombres
aux et
amb
à refaire le monde, sûrs de
vieux bar, qui pour un euro la sangria, avait permis à des gé
noircissaient la nappe de papier d'idées do
e à eux, bien qu'elle ne fût pas étudiante. Elle avait juste été attirée par la fougue de leurs idées, par le feu de
pa un bout de nappe sur lequel l'un d'eux avait griffon
pit
Nive, il regardait s'écouler les eaux assagies par la
roc, mais ses amis, taqu
avaient gagné en notoriété ce qu'ils avaient perdu en indépendance. Ils avaient oublié les analyses critiques, se contentant de la description d'images pas toujours sourcées ou circonstanciées. Un jour, un de leurs professeurs, un vieux grincheux adorable, patiné par des années de rédaction, leur avait fait voir un
permet de dire ça ? a
est vrai parce que
urnaliste de la presse écrite va devoir décrire, argumenter, démontrer son point de vue, là où un journalis
éal est la recherche d'un absolu, le chemin devient tortu
uet l'émergence d'Internet. Les places se faisaient rares. À Paris, elles étaient chè
basque, lui avait offert d'intégrer son service politique qui, il le comprit très vite, se composai
de lui une figure du coin. Mais, dans le même temps, ses serres ne s'étaient pas émoussées. Il pouvait man
TV, servir la soupe à une ligne éditoriale dictée par la pensée populaire. Qu'étaient devenus ses amis avec lesquels
x. La vie, pour lui, s'écoulait lentemen
avait du mal à s'éloigner des deux c
esse régionale et les quotidiens nationaux, plus pour connaît
umérer leurs articles définitifs sur la dernière réunion municipale de Saint Pierre d'Irrube ou sur la préparation de la fête du thon de Saint-Jean-de-Luz étai
riétaire, mais, contre toute attente, il nota scrupuleusement sur son carnet la date, le lieu du vandalisme et les initiales du journaliste qui avait rapporté cette nouvelle. Car depuis quelque temps, des faits similaire