La destinée de Hilda
artie:
opie sur la table du surveillant en jetant un coup d'œil a
ta. Quelques minutes plus tard, je la vois sortir, je suis soulagée. Elle me cherche des yeux avec un l
u bac me dit-elle en
nous éclatons tout
ce lycée public, c'est la première qui m'a approché et m'a aidé à recop
e Conakry, j'ai jamais connu mon père, je ne sais même pas a quoi il ressemble, ma mère n'a jamais voulu me parler de lui et je n'ai pas insisté parce que pour moi,
ue je viens d'ailleurs) je me dirige directement vers la cuisine ou je vais retrouver ma petite maman
'ouvrant grand ses bras et je viens
en s'est passé me demande-t-elle
e n'y croyait pas beaucoup et me dit- je n'en doute pas ma puce. Je me lève et vais l'aider dans ses taches. Mais quand je la regarde, je me rends
mains et lui parle comme à une enfant – Maman, tu sais que tu p
uoi cette façon de parler a sa mère ? me dit-elle, Je fais une petite moue et elle
niveau, elle se tenait la poitrine et s'est effondrée sur le sol comme une masse. Je suis restée figé au moins pendant 5 secondes à observer ma mère comme si j'espérais qu'elle
t alerté la patronne de maman. Tan
tir quand elle est tombée. Va chercher un taxi dehors on va l'envoyer a l'hôpital me dit-t-elle. J
qu'on l'envoie a l'hôpital aidez moi svp, le chauffeur
auffeur de taxi la soulève, aidé du dernier client qui était resté dans le resta
et tantie Habi, le chauffeur dém
d'impuissance me gagne et j'ai l'impression que mon cœur va s'arrêter, en même temps Tantie Habi fait des cent pas, ce qui me rend encore plus nerveuse. Je repense à tout ce que j'ai vécu avec ma
le médecin sort d'une salle et se dirige vers n
a patiente est dans un état très critique, ma
ssie à pleurer depuis qu'elle a eu sa crise. Je pleure comme une madeleine, je veux
supplie, c'est la seule famille que j'ai, ne me l'enlève pas. Et comme si Dieu m'avait entendu, le médecin sort et nous annonce qu'ils ont réussis à la stabiliser et que je devais l'accompagner dans son bur
au tour de moi. Je ne l'avais pas remarqué a cause de la situation, mais ce médecin est un homme très séduisant, de grands yeux,
va me demande-t-il en s'assey
. Appelez-m
e... Je ne l'entends plus, mon monde vient de s'écrouler. J'ai tout d'un coup pensé a ce père que je n'ai jamais connu, je suis furieuse contre lui de n
secoue la tête pour chasser
xcusez-m
man
t ce que je peu
moi, me dit-il en se
à avec toutes ces machines branchées sur elle, voir cette femme tellement forte, battante et courage
re faiblement les yeux
orte sa main à mes lèvres et commence à pleurer doucement. C'est ce moment que
ses bras, bon je vais partir maintenant je ne sais pas combien de fois mon mari m'a déjà appelé me d
ouvenirs d'hier se replace dans ma tête, j'ai dormis a l'hôpital prés
r en tout cas me répond-elle avec un peti
e te reposer, on parlera quand tu seras guéris. Je vais
r mais elle me coupe, il faut que je te parle de ton père et je n
enu dans notre concession pour voir un de mes cousin qui vivait avec nous, c'est comme ça qu'on s'est rencontré. Il a continué à venir dans notre concession. Au bout de quelques jours, nous avons commencé à sortir ensemble malgré les mises en garde de mon cousin. Un mois plus tard, il est venu me chercher a la maison et on est allé nous asseoir sur les rochers du petit marigot qui était prés de la maison
n sachant très bien que tu éta
u es la meilleure chose qui me soit arrivé. Je ne regrette pas les choix que j'ai du faire pour te garder. A ces mots, elle lâche lentement ma main et regarde vers le mur. Je me lève et tourne sa tête vers moi, j'essuie une larme qui a coulé sur sa joue, ses main sont froides. Je me penche vers elle et l'appel doucement, mais elle ne me réponds pas, je panique et commence à la secouer dans tous les
Le jour où to
de la mosquée. Maintenant, je me demande ce que je vais devenir. Tantie Habi et Binta me soutiennent comme elles peuvent
c elle, ce n'était pas le luxe mais je ne manquais de rien, elle a sacrifiée toute sa vie pour m'élever et je n'ai même pas eu le temps de la remercier.
a quel
propriétaire de notre maison, il m'a toujours regardé bi
ule chaise en bois de notre chambre sans y être invité. Je me
liou. Tu sais je ne suis pas aussi vieux que ça. Je le regarde av
deux mois de loyer. J'écarquille les yeux et la panique commence à me gagner, c'est a peine si j'arrive à me nour
vient s'asseoir prés de moi sur le lit en se rapprochant un peu
e ici aussi longtemps que tu le voudras, je me lève bru
suis pas ce genre de fille, je vais vous donner votre argent ne vous inquiétez pas maintenant si vous
t de sortir. Il ne manquait plus que ça. Et moi je fais comment pour trouver cet argent en une semaine ? Je m'effondre sur le lit en pleure. Oh maman pourquoi ? Pourquoi tu m'as laissé toute seule dans c
e à la maison pour me reposer. Dès que j'ouvre la porte de la porte, je me jette sur le lit et mes larmes commencent à couler sans que je ne puisse les arrêter. Je sens quelqu'un me caresser doucem
elle me caresse doucement
arce que ma mère lui devrait deux mois de loyer et il m'a donné une semaine sinon il me met dehors, j
ot dans la voix, ta mère est morte c'est vrai mais la vie continu
a Binta, ma mère c'est la seule famille
e qu'elle pourra t'aider (elle connait tantie
puis la mort de maman, je ne vais pas
ers la sortie, ce n'est pas le moment de faire la fière, e
e voir ma mère partout au tour de moi. Son sourire, sa démarche... Mais j'arrive à me
ant son bureau : b
oi ma chérie tu te sens m
e ment elle ne va pas bien, je lui lance un regard pour qu'el
yer le loyer sinon il la met dehors. Elle a cherchée du boulot dans le quartier comme femme de ménage mais elle n'a rien trouvé, on se deman
rouver une bonne. Mais jusque là je n'avais pas trouvé quelqu'un de conf
fort dans mes bras, je ne sais vraiment pas comment vous remerci
ait aussi mon amie. Elle prononce cette dernière phrase avec une pointe de tristesse