AMOUR BRISÉ
regardé le bout de papier que je lui ai donné. « Je m'en fous de toute façon je le conna
ser mes parents. Peine perdue ! en descendant les escaliers
ient mes parents. Je n'avais jamais manqué de rien, mes parents satisfaisaient à tous mes besoins. J'ai toujours eu une très bonne relation avec mes parents. Ils me faisaient bien marrer quand ils pariaient, pour rigoler bien sûr
. Mais quand j'y repense maintenant, je ne pouvais pas savoir à l'époque si on était vraiment complice. Mon expérience aujourd'hui m'a montrée que la complicité se mesurait aux épreuves traversées et aux liens raffermis ou dégradé
assé ma chérie ? me lança ma mère d
ille mais dès l'instant que je l'ai vu, c'était déjà « mon Nabil » dans ma tête. Il y a de ces personnes sorties de nulle part et qui sans prévenir deviennent essentielles dans notre vie. On vit en fonction d'eux ou de ce qu'ils pensent. On
De toute façon je ne savais même pas comment le revoir, ni même s'il
du bien. Tout de suite une autre pensée amère me traversa l'esprit : Manon ! Je n'avais toujours pas pris de ses nouvelles depuis la veill
la tête un peu. Arrivée devant chez ma copine, j'hésitais longtemps avant de sonner et sa mère ou
ie et de visite mais on va faire exception pour toi. S'il te
e ensemble ? je devais une fière chandelle à mon amie d'avoir tout pris pour nous deux mais je m'en voulais encore plus de pas avoi
u bosses les sam
e me disait souvent que l'école ne servait à rien mais elle était
r aller en cours, et ici j'ai droit à aucun loisi
subisses ça pour nous deux répon
ais que c'était le bon. Mais toi raconte-moi, q
'ai attendu tranquillement m
encontre avec la bande de Kevin puis mon chevalier servant Nabil qui me rendait littéralement folle mais qui ne donnait plus signe de vie. Je n'omis aucun détail car je connaissais son c
e Nabil. J'aimais la voir ainsi, j'aimais passer des moments avec elle. Maintenant je n'étais plus toute seule à angoisser pour mon Nabil et
e retourner là-bas po
e jusqu'à en avoir
ttendre qu'il repasse là-bas par hasard ? tu
je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche et me ruai dessus pour voir si c'était lui : « numéro masqué ». Je le reposai, ce n'était pas le moment de par
ion. J'ai pas du tout réussi à garder mon calme, il m'avait appelé, il m'avait appelé. Il prit rapidement de mes nouvelles, puis de Manon
les en privé ? demand
ne voulait pas me donner son numéro. Après plusieurs secondes d'hésitation il me promit de ma rappeler et raccrocha comme pour éviter que j'insiste davant
'il y a encore
se de ton Nabil ma foi répo
on petit copain et qu'il avait des comptes à me rendre alors qu'en fait il n'en est rien, il ne me doit rien. Au contraire c'est moi qui lui dois quelque chose. Aprè
me rappellera comme il l'a dit et j'aurai mes réponses à ce moment-là. Je restai passer la journée av
t à moi. Mais en même temps je n'étais pas plus avancée. En m'appelant en privé il a tout de suite mis des barrières entre nous. C'est com
els à rendre jaloux les faux cils. Tous les mecs de mon lycée, les plus populaires me courraient après et je n'ai jamais voulu sortir avec l'un d'eux. Et aujourd'hui me voilà dans le rôle de celle qui court aprè
-il la peine après tout ? je voulais que ça soit lui mais je devais me préparer au pire. Cet h
fait partie. A l'époque je n'aimais pas aller en cours le samedi et tout le temps que
s d'arriver un peu en retard pour aller directement en cours et ne pas avoir à croiser qui que ce soit. Manon m'avait gardé ma place habituelle à ses côtés. Dès que j'entrai dans la salle elle m'accueillit avec un sourire plein de curiosité. Je devinai déjà
nça Manon avant même q
ma vieille mais que dal
et de rien. Le cours n'était pas intéressant et on n'aimait pas le prof donc on essayait de faire passe
repas avec lui et Manon. Il était de taille normale, les cheveux noirs toujours bien coiffés, les yeux marrons et un sourire timide ornai
Cédric ? me demanda-t-elle de but en blanc. Tu vas
a jamais rien eu entre Cédric et moi et elle le savait alors pourquoi me faire une telle réflexion
de pour te l'avouer et toi t'es trop aveugle pour le voir ou trop naïve pour croire que c'est juste un ami. En tou
le voyait de l'ambiguïté partout ! mais tout de suite je me souvins qu'un mois et demi environ en arrière il m'avait rapporté une rose à l'occasion de la Saint Valentin en « plaisantant » que j'étais l'élu. Ou encore à cette soirée juste avant le
t vraiment dommage. Je l'appréciais vraiment en tant qu'ami et là fallait que j'arrête