FEMME DE MA VIE
oite. Je ne voyais rien aux alentours. A un moment je levai les yeux vers le ciel, nous étions enfin bénis. Ces feuilles d'arbre, je les reconnaissais. Ma mèr
'essayai de sauter mais rien. Un bâton non loin de moi arrangea la situation. Je me mis à donner des
m, réveil-to
bondit d'
nourriture
t entassé devant lui.
n va manger
herbes comme tu penses.
feuille qu'on nous aurait pris pour des fous, pour ceux qui ne connaissaient pas les vertus de ces feuilles. Nous avions repris
fut le début du changement de nos vies. Il était venu se placé
sais ce qu'on
je t
pour avoir de l'argent. C'est sûr qu
hamps. Les propriétaires vont certainement arriver d
olution. On va vendre. Je vais couper d'autres feuilles e
spérons q
fait pas maman, Al
sse corrompre par les tentations du diable qui chaque jour nous pour
notre marchandise donnée par mère nature avec des cordes de bananiers. Je ne pouvais pas laisser
éting de sa marchandise. Je le suivais juste. On ne mit pas deux secondes que les curieux commencèrent à venir vers nous. Tous voulaient savoir à quoi servaient
sque j'entendis une ''je ve
ordables mais plus satisfaisant. J'en mangeais pour les mettre dans la confiance. Les ventes s'étaient grandement ouvertes. Ava
J'ai cherché ces feuilles pendant de
court m'avait impressionné, on dirait qu'on avait la même mère. La marchandise totalement vendue, nous avions pris d'autres commandes pour les satisfaire dans la
parti à qu
avec des clients. On ne doi
formidable
citoyens, je voyais de loin la tête de deux agents communaux qui sillonnaient dans les parages. Ils n'allaient pas tarder à venir jusqu'à nous. Il fallai
oit de venir vendre ici
demander les modalités à suivre mais vous n'étiez nu
n d'ici, vous auriez pu aller
ur arriver à ce marché. Je comptai sur de braves hommes comme vous
ire n'avoisinait même pas vingt mille franc ? Ils m'avaient pris pour une illettrée jusqu'à ce que je commence
lement, ils s'étaient mis en colère en me prometta
et on en reparle demain matin. Vous faites quoi comme si on n'était pas u
avais beau vouloir vivre dans la droiture, il arrivait un moment où je devais
sur notre arbre, avec cette fois de quoi manger et bo
br
nous comme sur les autres. Mais ce brusque changement m'avait fait comprendre que n
louer une petite chambre près de notre arbre. Pour une fois j'avais de nouveaux vêtements, des chaussures neuves, un beau tapis s
e de course à faire. Elle ne voulai
rquoi ? Est-ce que tu me c
tite surprise que je peux rien te di
x au moins s
Comprends que je ne vais rien te
maison. Je l'avais tellement attendu que je m'étais endormi. Au bout de quelques minutes de
nt par terre, comment n
s retrouvés comment ? Tu nous veux
vous engagez une belle vie ? On va sauf que rester ensemble et to
nds ? Je dis bien jamais
es seconde ? Je vais te montrer le feu. Tu
s. Je cherchais encore un moyen de le mettre dehors lorsque j'entendis à nouveau frapper à la porte. Cette foi
avec son gros bras qui était son portier. Je m'étais mis à trembler dans tous les sens. Elle avait l'aire furieuse.
llé et j'en passe. Vous avez préféré fuir comme des voleurs sans même pr
avons fait ? Tu voulais qu'on ai
un arbre qui ne vous a
ste un arbre c
mes très en colère. Ils me regardaient farouchement. Papa avait déjà déroulé
feuilles de mon arbre sans jamais chercher à s
c'était l'arbre de quelqu'un.
On va d'abord te fouetter jusqu'à tu vas oub
donné le premier coup devant tous ces inconnus. Je m'étais roulé par terre comme un ver de terre, hurlant à la doule
ir et reçu un coup qui m'était destiné. Elle regardait tous ces gen
aigrichon de ton état. Tu ne sais même pas comment t
rna vers notre
nger mon Ibrahim ? Tu crois que je pouvais accepter ce genre de
Elle ne les gérait pas. Elle avait récupéré le fouet et les avait tous aligné à plat ventre.
avaient mis dehors par force. Je n'y comprenais plus rien. Ils trainaient maman par les cheveux, elle criait car ne me voyant pas. Je m'étais mis à pleur
-toi. Ibrahim c'est juste un cauc
Il n'y avait personne autour de nous. Je n'avais reçu aucun coup de fouet
qu'ils étaient
ri, louons le ciel
derrière elle. Un sac
uiv