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Entre l'aigle et le lys

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1744    |    Mis à jour : 27/01/2022

tenir car, apparemment, il n’y en avait pas d’autres. Elle était joy

ne pas en parler ce soir, la journée a été

de la veste, les décorations qu’arboraient les autres soldats qu’elle avait vus au pays. Il n’avait rien, pas même la chevalière qu’il avait au doigt en pa

ade ? dit-elle à

ponse, il hau

éçu n’est

de, vois-tu, tant que je me suis battu, que j’ai fait mon métier, je ne pensais plus à mon « chez moi », cela ne me rappel

ant et sans cesse ses

paradis. J’aurai tout donné à ce moment-là pour être parmi vous tous. À partir de cet instant, je n’ai vécu et combattu mon mal que

dans les yeux mais a

y a trois ans, ton père a fait dire des messes,

ens avait toujours pris une grande

il s’est passé trois mois avant que vous ayez

se à lui, s’il avait pu voir ce jour ! Pour lui, tu étais devenu un héros,

ns la peau d’un tel personnage, au moment où une grenade

it effondré

e a été terrible, les jeun

er champ de bataille que je voyais, j’avais vu mourir des mil

eux fixaient quelque chos

érir mes meilleurs amis, ils étaient comme moi, soldats ou officiers, certains d’entre eux n’ont pas trouvé une mort glorieuse, ils sont morts de froid comme n’importe qui, comme des femmes. L’engagement de la Vi

u au-dessus de sa tête, nous nous sentions poursuivis, nous n’avions plus une seule minute de tranquillité, les traînards et les malades étaient abandonnés dans le seul bu

et cela sans tirer un seul coup de fusil. Le mamelon, recouvert de neige derrière lequel nous étions, était sans cesse arrosé par des feux convergents de plusieurs centaines de pièces ennemies. Nous étions environnés de fumées et derrière cet écran, nous arrivaient sans cesse des boulets, des grenades. Parfois, on restait qu

i, un boulet laboura la neige, cinq hommes tombèrent. J’avais beau crier de se disperser, un attroupement se fit autour de ces malheureux

ent, je sentais la neige sous moi, une grenade fumante tournait comme une toupie entre mon ordonnance et moi, nous eûmes le temps

je ne ressentais plus rien puis je m’abattis comme un boulet. Je suis resté à terre, je ne sais plus, je ne souffrais pas, je vis plusieurs de mes hommes faire cercle autour de moi, j’étais recouvert de neige, je me souviens en avoir même eu

un verre d’eau, Marie attendait, su

oins deux jours et deux nuits dans une charrette qui suivait les troupes. J’avais toujours un compagnon auprès de moi, le troisième ou quatrième jour je ne sais plus très bien, dans la nuit quelqu’un m’a fait tomber, j’ai

ir retrouvé, que tu sois là devant moi, et ces paysans al

mon égard. Quand j’y pense, ce ne devait pas être une mince affaire de me soigner, j’étais gravement atteint et ils ne possédaient rien pour me guérir à part quelques remèd

-tu pas donné d

re, après… Il arrêta de parler, les yeux dans le vague… après je me suis senti mieux, je n’ai pas pu, je n’étais plus le même, je n’avais aucune force, aucune énergie. Ces gens étaient si bons, il me fal

route. Je n’avais pas beaucoup d’argent en poche, ma montre et ma bague m’avaient été prises dans la débâcle, je ne possédais aucune valeur à monnayer. J’ai donc trave

it-elle en ouvra

re ! dit-il en ria

lie femme bien qu’elle n’arriv

esse, actionne le feu, Marie, on gèle ici. Tu me trouveras bien des vêtements po

ssant ses guenilles dans tous les se

ets au feu, je ne l

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