Entre l'aigle et le lys
te et transperçait les occupants. Il y avait un curé poussif et bedonnant qui dormait depuis le départ d'
lui-ci semblait perdu dans ses pensées, il était silencieux, absent. Son allure et ses
ses rêves, la route s'élargissait, déjà quelques
à petit et bientôt au carrefour de la Croix Blanche, un sourire nar
aient leurs chapeaux. Le coche ralentit et s'arrêta devant l'auberge du Vieux Tonneau. L'homme descendit le premier et avec
s s'engouffrèrent dans l'auberge où un re
age, il hésita et lentement alla prendre place dans le coin près de l'ât
rez-vous,
ent écoulés mais le propriétaire des lieux n'avait pas changé, toujours aussi gros, aussi rouge, s'il y avait eu pénurie, cela ne l'avait pas touché. Seule l'auberge s'était transformée, une odeur d'enrichiss
re petit vin de pays ? de
répondit notre inconnu
croûte et un pichet de vin, il mangea sans grand appétit,
errogateurs des gens, le sourire amusé de l'aubergiste en regardant ses vêtements élimés. Ici, à l'extérieur, transi de froid,
tait plus rien, avant que la nuit ne commen
paysage lui rappelait de vieux souvenirs, il savait qu'au détour de ce chemin, il y avait une croix en bordure d'un champ et n
le trahissait pas, dans quelques mètres il v
ais état de cet entourage. Les pierres s'éboulaient de tous côtés, de part et d'autre de la grille d'entrée se dress
i, dix ans déjà qu'ils l'ava
du château. Il n'osait pénétrer à l'intérieur de l'enceinte, un serremen
tes. Il fut surpris et déçu de ne point voir de lumière aux fenêtres, certaines n'avaient même plus de volets, l'escalier de pi
oche de cuivre avait également disparu, la peine et la douleur s'emparèrent de lui, il n'aurait pas dû revenir, tout était si beau dans sa tête, ce qui l'avait f
dans ses veines. Tenant l'animal par la bride, il se dirigea vers l'endroit, une faible lumière éclairait la
ui lui avait valu une mémorable fessée. Le banc sur lequel les employés se réunissaient pour la soupe, l
on dans la pièce, une bonne odeur de victuailles emplissait les narines. Il sentit une
èse. Elle leva la tête soudainement et devant la haute stature de l'homme qui se trouvait devant elle, elle po
st mo
ôle, ses paroles étaient incompréhe
merci,
Gauthier, elle le prit dans ses bras et le serra très fort. L
rt, nous savons tous que tu es mort ! Ell
i Marie, et je
ui-même rencontrait des difficultés à contenir sa joie, ses yeux s
ne t'aurais pas reconnu, il me semble que
as eu trop le loisir de grossir, j'ai con
là devant moi, et je
enfin de retour chez moi, Où est mon père ? Je sui
2 ans lui répondit Marie en
depuis tout ce temps, il s'est passé des
t, le cœur à ce qu'on dit les docteur
t pas mal de moi, j'étais vra
je crois bien qu'il
t-être mai
e fine moue apparut au coin de ses lèvres, Marie le re
qui n'avaient rien perdu de leur éclat. Ce qui la surprit le plus, ce fût sa grandeur, la longueur de sa silhouette, il avait u
bite le
sa voix, le même que Monsieur le Comte, et la question l'e
Marie, q
ne gamme qui montrait que l'homme qu'elle avait devant elle était capti
est remarié environ un
le visage de Gaut
que tu me
cette jeune femme vit
ne di
t avoir 24
a-t-il
ce que je sais, elle était à une soirée, elle a dû lui plaire et savoir y faire, toujours est-il qu'i
stique devait toucher fortement son maîtr
laume
vait 7
Marie s'i
est témoin, elle est insupportable. Elle n'en fait qu'à sa tête, en moins de temps qu'il ne le faut, elle aura dilapidé le reste de fortun
evenait pourpre tant
utres domestiq
bre qui ne s'occupe que de Madame. Quelques hommes de main pour le travail d'extérieur mais ils ne r
iens là et tu dois être fatiguée p
parer un bon lit et demain tu iras au château, p
phrase en levant
rien de ce qui s'est passé depuis toutes