Falling For Mr. Hitman
CANN
a fin des cours de la journée, ne m'enchante pas du tout. J'expire lourdement en fourrant
comme à mon habitude ; attendant péniblement que l'attroupement autou
on cellulaire se déverrouille en une fraction de secondes grâce à FaceID, et mes pupilles entrant en colli
out à ma droite, qui a passé deux de ses doigts derrière ma tête, rie à gorge déployée ; tandis que je regarde timidement le dernier membre du groupe, Thibault L
t. Ma respiration se saccade, mes mains deviennent moites et mon téléphone manque d
ion que j'étouffe, alors que je suis s
ième année d'amitié, et pourta
poignard da
ses de l'océan, alors que l'eau fai
achute, dépour
s appris nos leçons par cœur, ce moment où nous avions donné tant d'efforts et de persévérance dans notr
se trouvaient en mesure de vaincre ce démon. Ce moment de déception, ce moment d'humiliation intérieure. Un moment d
ment ce que
lisée provenant de son shampoing. Que je ne serai jamais en mesure de sentir son souffle chaud dans mon cou alors qu'il y laisser
de deux ans d'amour refoulé passés à me faire des illusions - à lui dire
de me torturer l'esprit à imaginer un avenir entre no
galement 86400 secondes, que
resterait tout de même de bons amis, je sais que rien ne sera pl
le, j'ai t
est rencontrés en seconde, mais je n'arriva
que je ressentais dans mon ventre quand il approchait, mon souffle qui se coupait quand il me prenait dan
c'est-à-dire Memphis et Lilia. Ignorant que ce so
cue. Elle m'a fait comprendre que je ne voulais pas seulement de Thiba
main. Tel un axiome, une propriété que l'on admet sans la démontrer : Ca
uste jamais avoir osé évoquer le sujet, afin de ne pas me mettre mal à l'aise ; sac
uyer un rejet : un cœur en miettes, dont les morceaux semblent impossible à recoller ; des l
ots de glace et films à l'eau de rose, en
nterpelle une voix que je
es doigts, et pose ma main libre sur ma poitrine, essayant de calmer mon cœur qui s'est emballé. Je me tourne lentement vers
s-je en grinçant des dents, essa
t pas atteint ses tympans. Cette visite des l
ne suis pas aussi malpolie. Je colle donc le sourire le plus faux qu'il m'ait été donné de
rd'hui, bien
dans sa direction ; ayant glissé mon téléphone
mon retard, Mr Martinot.
lors autant en faire des tonnes. Autant remettre ce français utilisé par Molière, Baudelaire et plein d'autres, sur le tapis. D
e mon supérieur avant
uère attention aux deux D - aka Daisy et Dylan. Mais soudainement, dun geste vif il se retourne, comme s'il contait me p
indiquer ses yeux, puis les miens. Et alors que je le pensais complètement disparu, il refait brusquement son apparition au fond du couloir, ce qui m
'en est vraiment allé, en tout cas sa si
sy en tapant dans ses mains avec engouement, alo
mignonne et assez aigüe aussi. Je décèle notamment cet accent américain très prononcé qui témoigne de ses origin
épaules, usant de ma voix normale ; et me permett
❀
ser des petits mots typiques américains, en vue d'exprimer son enthousiasme : des« awesome », ou des « amazing »fusaient de t
nous avons beaucoup parlé. Enfin, c'était une conversation du type je l'écout
en Australie mais qu'elle a déménagé à Los Angeles
son cou. Elle me dit que son meilleur ami la lui a offerte, en guise de récompense quand elle a enfin su teni
s j'étais plus qu'impressionnée. J'étais totalement fascinée. J'étais tellement absorbée par sa vie, ses a
, je ne manque de préciser à Daisy ou sont les endroits importants à connaitre
ce que l'ambiance à l'école me fait. À la maison je suis beaucoup trop isolée, et j'ai beaucoup trop de temps à
tralie, puis un sourire nostalgique se dessine sur son visage. La voir
ec le temps. Des éclats de rire, dont on ne semble même plus capable de reconnaître le son, des prénoms dont les lettres s
sormais partiellement volatilisé, dorénavant déter
ême pas hissé le moindre mot depuis le début la visite, ce qui aurait dû me mettre mal à l'a
on mutisme. Si ma tante Adèle était là, - aka la petite sœur de Thomas - elle serait sûrem
n peu décalés, ces artistes incompris, ou en quelque sorte retirés de la so
lasse et dépourvue de toute énergie ; les mains dans les poches et son regard quittant le sol et scrutant avec a
capable de me restituer avec une exactitude déconcertante tout ce que je blablate depuis le déb
e ne serait-ce qu'u
érêt, ce qui me rendrait folle de joie - l'on m'accorde de l'attention. Mais je
cils se froncent et elle se stoppe abruptement alors que nous allions entamer notre découverte des bâtiments des collégi
t Dylan légèrement derrière Daisy ; alors je ralen
sy cette expression si peu commune à sa personne, le voile de d
pour la douzième fois (
mervei
it ? S'enquiert Dais
ieu, alors que ce n'est pas la première fois que je mets pied
rière cette endroit, cela risque d'être long. Alors je tacherai d'être brève, même si j
ment elle est belle. Les élèves viennent souvent y prendre du bon temps entre les cours. C'e
là, un plafond tout de verre vêtu construit en parabole pour laisser entrer la lumière du jour ; et il
st la to
le droit au froncemen
j'essaie tant bien que mal de me rattra
je confirme les dires qu'elle a pu lire sur internet ou ce
Une petit réplique de la vraie, qui ; que ce soit à l'extérieur
ive pour que je poursuive ; tandis que Dylan, me scrute toujours comme si j'étais la Joconde ou une pein
ier, qui le rend si symbolique et cher à nos yeux, nous les écol
; ce que je fais, bien évidemment. Je sais pertinemment que l'autre m'écout
nes lycéens de cet école ; l'histoire ne dit pas avec précision dans quelle classe ils s
ur lui-même. L'on aurait pu dire de lui qu'il était parfait, s'il n'avait seulement pas cette réputation d'être un coureur de ju
er demeurer telle une énigme attirante que personne n'oserait élucider ; les nombreuses
ses cousines et ne les atteignaient en aucun cas ; alors il n'en ferait rien. Ce
tte, débarqua en plein milieu d'année. Bottines noires aux pie
souvent des chewing-gums à la menthe pour ne pas avoir l'odeur de la cigarette même si el
nsuite être la plus attentive des spectatrices. « Juste pour le fun »comme elle le disait à l'époque. Étonnamment, cela a encore plus séduit Charlie. L
demandé ce que ça faisait de poser ses lèvres sur celles d'un autre être humain, - juste un échange de m
cigarettes ; un peu trop sans doutes. Pas assez pour Aimée, qui avait toujours l
de la saint Valentin, Charlie apporta une bougie. Une bougie sur laquelle il avait gravé ses initiales ainsi que celles de sa bien bien-aimée, le
as de Charlie. Alors il le lui demanda, juste le temps de quelques secondes ; et malgré sa colèr
ors je ne cesserai de t'aimer. Et même s'il arrive qu'elle s'éteigne, ce qui arrivera, j'en allumerai une autre qui endossera le même rôle. J'aurais aimé allumer une bougie tous les jours pour te montrer que mon amour pour toi est intari
chapper un :« merde, elle me casse les ovaires la gymnastique que tu fais fai
, et celui-là en avait beaucoup. Et qu'Aimée rendit l'âme avant qu'ils ne puissent avoir un seul enfant, bien tro
se et venait à chaque saint Valentin allumer une nouvelle bougie. De la même taille, toujours gravée des mêm
filles le jour de la saint Valentin s'attèlent à vérifier si le garçon de leur rêve ne cacherait pas
ndant une longue durée. Je
Daisy, m'arrachant un sourire, heureuse
nt pas flatteurs - qui me mettent dans cet état. Mais plutôt le canal de communication : la voix, celle de Dylan. Dans laquelle
este cet