Si vous saviez !
AME SOUS SON
nées dans les replis de ses sobres atours, mais elle se console bien vite et succombe au charme des roulades qu'un pinson amoureux lance dans les cerisier
; subtile rivière de rubis et de jade entremêlés de marguerites immaculées.
t de nacre parent de mouvantes étincelles. Puis, couronnement suprême, l'or des champs de blé s'écoule en cascades éblouissantes jusqu
e à peine, par crainte de se froisser. Mais les s
sans. Les femmes suivent, plus voûtées qu'un vieux pont, un large mouchoir rouge à pois blancs noué dans les cheveux. D'une poignée de fétus, elles tres
travers les ridelles des grands chars à bœufs qui s'en
e et son corps imparfait aux griffes de l'automne. Les récoltes engrangées, la campagne se retrouve toute chauve, impudiquement nu
se couche alors sur les dernières meules de foi
perles cristallines ; la nature semble sortir d'un bain. Dans l'ombre altérée, des chevaux s'ébrouen
ture est en deuil et se résigne. Veuve d'un règne éphémère dont le soleil l'avait faite reine, elle en assume les déplaisirs et les ren
u leur souffle afin que leur duvet ne s'envole trop loin. Sous l'œil attentif de l'unique é
s ténèbres, il a découvert une vierge sereine et
our, il blanchit entièrement son tableau. Puis, patiemment, avec délicatesse, sa magie recrée le sacre du printemps : ciel pommelé constellé de
se pare à nouveau d'habits légers que la
est disponible via ma mes