Le jeu mortel de l'amour de mon demi-frère
vue de
la vidéo, de son aveu glaçant. Mon rêve, mon ballet, est devenu ma seule évasion. J'y ai déversé chaque once de mon être bri
souffrir. C'était une forme d'auto-flagellation, un moyen d'engourdir l'humiliation qui s'accrochait à moi comme
rtait une robe pastel douce, sa peau de porcelaine et ses grands yeux innocents peignant un tableau de pure fragilité.
J'ai agrippé la barre,
sa voix légère, comme un tinteme
retournée. « Je n'
subtil tranchant. « C'est un peu... sensible pour ici, cependant. Trop d'oreilles. » Elle
masquant ses intentions sous un voile de politesse gênée. Je ne voulai
lui faire face, mon expression aussi froide
mielleux qui n'atteignait
ns le fauteuil invité, croisant les jambes avec pudeur.
ologétique. « Celle que tu m'as envoyée. » Elle a fait comme si j'étais l'
ça troublant ? Tu étais pratiquement en train de le
it juste... en train de m'apprendre. De me guider. Il a dit que tu étais si douée pour ça, pour mettre les gen
ls feraient le plus mal. Il avait utilisé mes propres forces,
aimais jouer à des jeux. Que tu aimais avoir le contrôle. » Son regard est tombé sur ma po
açade calme que j'avais si duremen
-je exigé, ma voix tendue. « Tu es ve
oup de toi. Même maintenant. C'est comme si... tu étais toujours là, entre nous. » Elle a fait une pause, laissant l'implication
croyais être les nôtres, s'est tordu dans mes entrailles. Il les avait
et aérienne, mais chaque mot un coup de marteau. « Et parfois, tu lui mordillais mêm
rre psychologique. Elle connaissait des détails, des détails intimes, que seul Hadrien
attrapant un lourd presse-papiers en verre sur mon bureau. Je l'ai lancé contre le mur, à quelques ce
einte, contenaient une lueur de triomphe. Elle n
ans la bibliothèque. Avec le vieux fauteuil poussiéreux. Il a dit que tu aimais y dessiner. Et que c'est là que vous deux... trouviez souvent de l'intimité.
la première fois, où je dessinais et où il lisait, où notre passion interdite s'est enf
tournaient dans mon esprit, un carrousel grotesque de trahison. Il ne m'avait pas seulement trahie ; il avait prof
à nouveau. La douleur brute et cuisante de sa trahison m'a consumée. Il n'y avait plus de retour en arrière possible. Plus d'espoi
je dit, ma voix distante, presque détachée
isfait jouant sur ses lèvres, et a glissé
it vraiment retourné la situation. Il ne m'avait pas seulement donné une leçon ; il avait mis le feu à mon monde et
hants. Bianca Dubois, la danseuse passionnée, celle qui trouvait du réconfort dans le contrôle, n'était plus qu
r-là, épuisée et émotionnellement vidée, Hadrien attendait. Il s
accusatrice. « Ambre est venue me voir, secouée.
Encore ça. Le cycle sans fin de
voix plate. « Elle savait exactement
m'admire. Elle m'a dit qu'elle voulait juste mettre les choses au clair entre vou
lle que tu as méticuleusement répétée avec elle ? Celle où j'étais la
sécurités sur elle. Elle n'est en rien comme toi. » Il a fait une p
porte quel coup physique. Pure. Intacte. Il l
que je ne suis pas. Tout ce que tu prétends valoriser. » J'ai pris une profonde inspiratio
Son silence étai
» ai-je dit, ma voix retrouvant un peu de son acier. « Tu le sais.
qu'il en soit ainsi. C'est un petit prix à payer. » Ses yeux brillaient d'une satisfaction
rmuré, ma voix épaisse de révu
mon père. Il s'agit de toi. De ta mère. Et de ce
a voix basse et féroce. « Tu te crois puissant, Hadrien,
fixé, ses yeux
le silence de l'appartement amplifiant mon désespoir. Les larmes sont venues alors, chaudes et piquantes, brûlant des traînées sur mes joues. J'ai pleuré pour l'amour que je pensais que
our toxique – tout était poison. Mes rêves d'Europe, de danser sur les grande
pas gagner. Je ne le laisserais pas détruire mon studio de danse, mon sanctuaire, juste pour me