Le jeu mortel de l'amour de mon demi-frère
vue de
n de ballet était mon ancre, la seule constante dans ma vie chaotique. J'avais prévu d'aller dans mon espace de pratique privé, le petit studio ensoleillé qu'Ant
t entrouverte, était fermée. Une faible odeur inconnue s'en dégageait – non pas l'odeur familière du bois et de
ussé la
sée, était drapée sur le banc du piano, gloussant. Hadrien se penchait sur elle, ses mains de chaque côté d'elle, les boutons de sa chemise
et rempli des fantômes de mes mouvements, semblait s
alors que ses yeux rencontraient les miens. Il s'e
it une rencontre matinale normale. « Ambre était just
à ses joues. Mais ses yeux, alors qu'ils rencontraient
voix dépourvue de chaleur. « Cet espace... il est assez charmant, n'est-ce pa
concevoir, sachant à quel point il comptait pour moi. Il
uait sa peau pâle. Il lui avait fait ça. Ici. Dans mon espace. L'image de ses lèvres sur elle, les é
ots ne venaient pas. Ma voix était piégée, étouffée par la douleur brute et viscérale
'était un morceau de mon âme. Et
moi. Ils étaient à Antoine. Ils étaient à Hadrien. Et maintenant, ils étaient à Ambre. Comme to
pas la peine de se battre. Ça ne vala
érence glaciale. Sans un mot, j'ai tourné les talons, le son de mes chaussons de ballet étrangement fort sur le sol pol
assées dans une brume d'épuisement, m'échappant dans un petit appartement peu meublé que j'avais secrètement loué près du centre-ville. L'idée de rencontrer
ilière et angoissante. Mon vieil ennemi, la gastrite, était de retour en force. J'ai tré
oujours les antiacides prêts, un verre d'eau qui attendait. Il s'asseyait à côté de moi, sa main douce sur mon f
is chaotique d'emballages de bonbons aux couleurs vives, de sacs de chips à moitié mangés et de contenants de restauration rapide froissés. Les
trailles, m'a submergée. Il avait systématiquement dépouillé c
que, mes mains cherchant aveuglément une bouteille d'eau. Un murmure bas, puis
une curiosité morbide s'empara
mains traçant la courbe de sa taille. Elle a gloussé, un son qui a percé mon cerveau embrumé par la douleur. I
'agacement. Ambre a crié, s'éloignant de lui, son
a lâché Hadrien, sa voix vive d'irr
l m'a coupé le souffle. Je me suis affaissée contre le cadre de l
interrompre, n'est-ce pas ? Toujours à chercher l'attention. » Elle s'es
ux. Mais elle a été rapidement remplacée par de l'agacement. « Bianca, tu dois arrêter. Quoi que ce soit, c'est fini. Ça l'est depuis
douleur dans mes entrailles s'est intensifiée, se tordant en un nœud brûlant. J'ai ouvert la bouche pour expliquer, p
t, sa voix empreinte d'une fausse inquiétude. « Peut-être qu'elle a besoin de repos. Ou peut-être qu'elle est juste contrariée q
né d'Ambre, son expression sombre. « Ça suffit,
alors que ses yeux rencontraient les miens, une lueur de quelque chose d'autre – un calcul froid. « À
t tordu de colère. Il a fait un pas vers moi, sa main
doigts s'enfonçant dans ma chair, et m'a physiquement propulsée hors de la biblioth
uvement brusque. Mon esprit s'emballait, essayant de traiter la cruau
laqué derrière moi, le son résonnant dans le couloir silencieux et vide. J'étais seule. Enfer
sante de l'abandon. Je me suis laissée glisser sur le sol en marbre froid, mon corps tremblant
mes doigts maladroits. J'ai composé le
rmie et agacée. « Bianca ? S
rmure. « Je suis malade. Mon estomac... C'est
é si j'allais bien. Elle n'a pas demandé où j'étais. « Et Hadrien ne te 'mettrait pas simplement dehors'. Tu as dû le provoquer. Tu le fais toujours. » Elle a fait une pause, puis a baissé la voi
essayé à nouvea
-elle coupé. « Prends juste... que
t devenue s
s'installant en moi. Ma mère. Elle l'avait choisi. Encore. Et encore.
. J'ai glissé plus bas sur le marbre froid, mon corps tremblant, ma conscience s'évanouissant. La dernière chos