Les gladiatrices du XXIe siècle - Tome II

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ainsi, il culpabilisera moins et les autres également. Que de choses que nous n’avons pas pensées au départ, il en parle avec son épouse chaque jour au téléphone, et ils s’étonnent de ces oublis, personne n’y avait songé ! Comme quoi, une opération doit être longuement préparée, alors il demande à Marie Louise de commencer avec Noémie et Ingrid de lister les choses à faire pour l’Australie, ça fera avancer le projet. De son côté, il va y penser aussi et il demandera à Nana d’en faire

finir leurs vies, c’est cruel de le savoir à l’avance. Mourir d’un accident est plus acceptable que de savoir où et quand on va périr et en plus de quelle façon. Elles se traînent en un long serpent qui ondoie le long des dunes, ça monte, ça descend, et ça n’en finit pas de progresser, elles ont l’impression que le complexe recule au fur et à mesure qu’elles avancent. Et ce soleil qui leur brûle la tête, quelle torture leur est infligée en cette belle journée, elles comprennent ce que disait Didier lorsqu’il parlait de la météo sur le lieu des combats, il avait raison au-delà de l’entendement. Elles ont le sentiment de mettre des heures pour arriver sur place mais en fait il n’en est rien, cela a pris vingt minutes à s’enfoncer dans le sable qui leur brûle les chevilles par-dessus les chaussures. Lorsqu’elles entrent pour

ent elles ne craignent rien mais tout de même, elles sont arrivées au terme du voyage et elles en ont conscience. Lydie sait qu’elle va être sollicitée dès que les hommes de l’escorte seront partis, les filles vont lui poser des tas de questions et elle va devoir faire bonne figure pour les calmer. Didier leur a parlé de la drogue qu’elles prendront une demi-heure avant de se battre, cela enlèvera la peur, la douleur, la fatigue, elles seront devenues de vraies gladiatrices venues mourir pour le plaisir des hommes installés dans les tribunes ombragées. Tout l’équipage quitte le local pour regagner le yacht et seule l’équipe reste auprès des prisonnières, ils leur demandent de se dévêtir et aussitôt fait elles se glissent dans les duvets pour ne pas avoir froid ; il faudra un bon moment pour que le froid diminue et que la pièce soit à nouveau habitable, elles ont demandé à Didier de remonter la température qu’elle trouve trop froide. Il va regarder le thermostat de la clim et tourne la molette pour arriver à vingt degr

naissent pas, c’est pour cela que monsieur a demandé un délai de dix jours pour un temps d’acclimatation, c’est le minimum pour leur permettre de se familiariser avec l’ambiance de la contrée. La fournaise qui écrase le sable durant le jour se transforme en fraîcheur la nuit et c’est le moment idéal pour sortir, mais les prisonnières n’auront pas cette chance de tirer le glaive hors du fourreau à ces heures