Trouver sa liberté en petite ville
Auro
rent du regard froid d'Adrien à l'équipe médicale, impassible dans leurs uniformes blancs, pui
ci ? Devant tout le monde ? » Ma voix était
déshonorer le nom des Marchand, Aurore. Maintenant. Déshabille-toi. Et où étais-tu e
re, peut-être, avec ses murmures empoisonnés. Elle avait dû répandre des rumeurs su
ai-je, ma voix prenant un ton désespéré. « J'ava
te laisserait passer la nuit dehors sans me contacter. Alors, si tu n'étais pas avec une amie, où étais-tu ? Et pourquoi es-tu si réticente à un
iettes. Lentement, mes mains tremblant de manière incontrôlable, je commençai à déboutonner mon chemisier. Chaque bouton semblait un acte d'auto-trahison, une concession à sa
tateurs silencieux. Je fermai les yeux, une seule larme s'échappant, traçan
rousse médicale à la main, la voix d'Adrien, vi
ixé sur ma forme tremblante. Puis, à ma grande surprise, il fit un gest
t rapidement leur équipement et se retirèrent, nous laissant seuls, Adrie
té. Il se tourna, me le tendant. Son visage était illisible. « Rhabille-toi, Aurore », di
prenais le chemisier et me couvrais rapidement. Ma peau semblait à vif,
ait en feu. « Vous avez entendu ? Adrien a forcé Aurore à subir un examen médical ! Devant tout le monde ! » « La
urdonnement lointain, incapable d'atteindre le cœur de ma nouvelle résolution. C'était une confi
nds d'Évasion », j'ajoutai une nouvel
t les émotions tourbillonnant dans un chaos. Dans mon demi-sommeil, je sentis un poids familier à côté de moi sur le li
m s'échappant de mes lèvres comm
« C'était qui, ça, Aurore ? » La voix d'Adrien était vive, u
ue de rage, son souffle chaud contre ma joue. « P-personne », balbutia
ugit-il en me secouant
en, s'il te plaît ! » plaidai
uveau, non pas avec passion, mais avec une force désespérée et écrasante, comme pour réaffirmer sa propriété, pour effacer le nom qui avait glissé de mes lèvres. Ses dents éraflèrent mon
eille, se perdit presque dans l'obscurité.