L'Enfer d'une Épouse Abandonnée
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ari célébrait la naissance de son hérit
ir, mes appels à l'aide n'ont reçu que
ordonné au téléphone, alors que je pe
s pour assurer une naissance parfaite à l'au
t pour lui, j'étais mort
r, m'a sauvée en secret. Il a fait de moi une pr
revenir, il a découvert la femme que sa cruauté avait créée. Mon seul
pit
léanor
ds, si engourdis par l'humidité de cette pièce glacée, qu'ils refusaient d'obéir. J'ai heurté la porte encore et encore, mes poings devenant des taches floues de
rdement, mon ventre gonflé heurtant le sol avec un choc sourd. Une contraction, plus forte que toutes les précédentes, a serré mes entrailles. Un cri m'a éch
mon front et roulaient le long de mes tempes, se perdant dans mes cheveux emmêlés. Mon dos s'est cambré sous la nouvelle vague de douleur, mon corp
ma voix brisée par l'effort et la peur. « S'il te plaît, Charlyne ! J'ai mal ! » Mais les pas n'ont pas ralenti. Ils se sont éloignés, régulie
menace. J'ai senti une chaleur humide se répandre entre mes jambes. L'eau. C'était l'eau. Mais il était trop tôt, bien trop tôt. La p
amien voulait que je « me repose sans interruption ». Un repos forcé, une prison dorée, voilà ce que c'était. Mon regard est tombé sur la fenêtre, barreaux invisibles mais i
xiante. Mes larmes ont commencé à couler, chaudes et amères, se mêlant à la sueur et à la douleur. Mon ventre s'est durci à nouveau, une vague impl
mes mains tremblantes, essayant de retenir l'inévitable, de repousser la marée montante du destin. Mais mon corps m'éc
ir vide. « Quelqu'un ! N'importe qui ! Mon bébé... il arrive ! » Je me suis agrippée à la poignée de porte, tir
a jailli en moi, une étincelle fragile dans l'obscurité. « Ici ! Je suis ici ! » J'ai martelé la porte, mes gémi
ma voix se transformant en un filet. J'ai imaginé son visage, sa surprise, son repentir
l n'y avait aucune surprise, aucun repentir. Seulement une moquerie acerbe. « Oh, la petite princesse Baron fait encore des
ie dans sa voix était une gifle, plus douloureuse que n'importe quel coup ph
bé... il n'est pas encore prêt. » J'ai imploré, mes mots étranglés par les larmes. « Je te
coup sec qui a fait vibrer le bois. « Tu crois que je vais me laisser attendrir par tes larmes de crocodile
qui ne t'appartient pas. Damien n'a jamais voulu d'un héritier de ta lignée. Il nous faut un héritier Beaumont. U
vec une force incontrôlable. Le sol froid sous moi est devenu une tache floue. Je suffoquais. La hain
urmure. « Prends tout ! Je... je vous laisserai tout. Le manoir, l'argent,
t. « Tu es pathétique, Éléanore. » J'ai entendu le bruit d'un téléphone. « Oui, Damien. Elle a e
e glace. Damien. Il était au cour
étaient incessantes, un rythme infernal qui ne me laissait aucun répit. La douleur me déchirait,
oignet, un cadeau de mon père, un talisman que j'avais gardé même après avoir été coupée de tout. Un de
ait soudainement plus proche, avec un
gémissement faible est sorti de ma gorge. Mes yeux s
'autre côté de la porte. Je pouvais l'imaginer là, souriante, satisfaite, sa main posée sur le bras de Charlyne. « Elle sait très
pas pour me libérer. C'était pour me jeter un regard de dédain. Charlyne tenait le bracelet dans sa mai
ruelle sur son visage. « Ce bracelet ne t'aidera pas. Personne ne viendra pour toi. » Elle a fait un pas e
Charlyne s'était retirée, son visage déformé par une panique fugace. La colère, la rage, ont submergé
'ai entendu les pas de Charlyne s'éloigner rapidement, paniquée cette fois. Puis un autre bruit, celui d'un manche de balai ou d'
ne qui filtrait à travers les rideaux lourds. La douleur était une masse informe qui me dévorait.
nti la vie s'échapper de moi, goutte après goutte, instant après instant. Mon enfant. Mon bébé. Il était d
ieux, mais il a déchiré l