L'Enfer d'une Épouse Abandonnée
léanor
objet a transpercé la porte, un éclat de bois a volé, et une douleur aiguë a traversé mon bras. Je n'ai même pas remarqué quand Charlyne avait saisi le tisonnier ro
lourd, engourdi. Une étrange torpeur a commencé à se répandre, ralentissant mes mouvements déjà faibles. J'ai essayé de bouger m
lus de vie hors de moi. Je n'étais qu'une mare de sang et de larmes, recroquevillée sur le sol froid, ma dignité brisée, mon corps
était une bête sauvage, me déchirant de l'intérieur. Mon ventre se contractait sans pitié, une torture sans fin. Les images de mon b
rance. J'ai senti mon esprit s'éloigner, les sons et les sensations s'estomper. Une dernièr
tte floue. J'ai entendu un hoquet. La silhouette a vacillé, puis a reculé d'horreur. C'était Charlyne. Ell
pas étaient hésitants. « Par la l'amour de Dieu... qu'est-ce qui t'est arrivé ? » Ses ye
n contact brusque me tirant de ma torpeur. Sa main s'est posée sur mon cou, cherchant mon pouls. « Tu me fais une scène ? » Sa voix é
re. Tu exagères toujours. » Ses yeux sont tombés sur le tisonnier rouillé qu'elle avait utilisé, une trace de sang séché sur sa pointe.
omme si le sang qu'il avait bu l'avait purifié, le rendant plus... puissant. J'ai senti une én
as fait à ça, Éléanore ?! » Elle m'a secouée, ses doigts s'enfonçant dans ma chair. « Ce n'est pas censé être
, sa voix résonnant l'écho de la folie. « Ce sera celui de Victoire ! Le seul héritier de Damien !
quement violent, le son du verrou résonnant comme une sentence de mort. J'ai entend
la douleur, la perte. Tout se mêlait dans un tourbillon infe
à peine audible, mais je l'ai entendu. Mon enfant. Mon bébé. Il n'était pa
ne te laisserai pas partir ! » J'ai agrippé mon ventre, mes doigts s'enfonçant dans
s des larmes de fureur. J'ai rampé sur le sol, mes ongles déchirant le bois, mes dents serrées.
s les blessures de mon corps. Je suis désolée. Je suis si désolée. Les images de mon avenir brisé, de m
s'est ralenti, douloureusement. Le froid m'a envahie, me glaçant jusqu'à l'os. La
son visage déformé par l'horreur. Il portait l'uniforme des gardes, mais il n'éta
st coupé. Il a reculé d'un pas
rmuré, ma voix à peine
ame Beaumont ? » Son ton était incrédule, comme s'il ne pouvait pas croire que la femme devant l
.. je suis Éléanore Baron. » J'ai chuchoté, mon nom sonnant étrangement da
, même dans ce manoir isolé. Le garde, un homme nommé Jacques, a sorti son téléphone, ses doigts
ce que c'est que ce cirque, Jacques ? Les Baron n'ont rien à faire ici ! » C'éta
is moi, l'horreur dans ses yeux. « Monsieur Beau
e Damien a hurlé. « Elle n'est rien d'autre qu
détermination. Il a sorti une clé et a commencé à déverrouiller la porte de la pièce. « Je ne
ne masse de nerfs à vif. Il a traversé le couloir, me portant comme une plume. Mai
otre passage. « Qu'est-ce que tu fais ? Mon
» a répliqué Jacques, sa voix pleine de
rire. Un rire familier. Charlyne. Elle était là, avec Victoire, toutes de
rlyne était douce et mielleuse. « Elle fait ça pour attirer l'
s dents. Il n'allait pas céder. Il m'a portée jusqu'à sa voiture de service, une vieille berline qui se
au envahie. Le couloir était sombre, à peine éclairé. Les infirmières semblaient fatiguées, les méd
a demandé Jacques, son visage déc
e, tous le matériel de pointe... tout a été transféré à l'hôpital Beaumont. » Elle a jeté un
rceaux. Damien. Il avait tout orchestré.