Gardénias et son dernier adieu
ue d'Élina
a grande demeure, d'habitude emplie d'un silence étouffant, me semblait immense et
photo granuleuse remplissait l'écran. Adrien, le visage rongé par l'inquiétude, berçant Clara dans ses bras. Elle était pâle, sa tête reposant sur son épaule. La lége
. Ceci ne faisait que le confirmer. Adrien avait abandonné notre fête de fian
s souvenue d'un temps où Adrien me regardait comme ça, sa petite main serrant la mienne alors que nous étions au seuil de nos rêves d'enfa
tubé vers la salle de bain, cherchant à tâtons un mouchoir. L'eau froide a éclaboussé mon visage, mais le sang continuait de couler. J'ai pressé fermement du papier toilette contre mes narin
ina ? Tu es réveillée ? » C'était Édouard, sa v
cer les preuves. « Oui, Père. Je me repose, c'est to
se tenait là, le visage sombre. « De
Adrien était déjà là, debout, raide, devant son père, la mâchoire serr
rd, sa voix résonnant dans la p
Père, non. Je ne peux pas. » Sa fierté, toujours son
ngereusement basse. « Tu as déshonoré cett
plierait pas. Pour personne. Pas même pour son père. L'e
ait pour moi. Mais je n'en voulais pas. Je voulais juste disparaître. Adri
Élina, monte. Tu as besoin de te reposer. » Sa voix était douce, un cont
int lointain, n'importe quoi pour éviter la tempête qui couvait dans ses yeux. J'ai t
ma chambre a étouffé les mots de colère, le silence tendu. Je
ons de la nuit. Quand je me suis réveillée, la pièce était sombre, à l'exception d'un filet
sentir l'intensité de son regard. L'espace d'un instant, je me suis souvenue du garçon qui se faufilait da
x était basse, dangereuse. « Tu as couru
ant. « Non, Adrien, je ne l'ai pas fait. Je t
t au courant pour Clara. Pour l'hôpital. Comment l'aurait-
-je murmuré, la voix rau
aissant mon père faire ton sale boulot. Typique. Même pas capable de mener tes propres batailles. » Il a fait un geste ample de la main. « Clara
as d'appel. Il voyait ce qu'il voulait voir. J'étais la méchante, l'obstacle, l
'ai à peine eu le temps d'atteindre la salle de bain, la main sur la bo
assourdissant qui a vibré dans la mais
dans le miroir. Mon visage était pâle, mes yeux cernés. Un fant
is agenouillée, mes doigts tâtonnant pour trouver le loquet, et j'ai sorti une pile de papiers. Un r
ofondément dans l'ombre. Il ne le trou