Quatre-vingt-dix-neuf lettres, mille mensonges
ue d'Aubre
sion physique. Ma tête me lançait. Le monde tournait dans un brouillard. Mais j'ai gardé les dents serrées. La co
ne menace soyeuse contre mon oreille. « Tu es
d'une robe scintillante que je n'avais pas choisie. Mes cheveux coiffés
ans la foule comme une reine. Entourée de journalistes flatteurs et de titans de l'industrie. Elle a croisé mon regard. Une lueur de
ancé. S'éclaircissant la gorge. Il a tapoté un micro
e. Confiante. « Ce soir marque un nouveau chapitre. Pour
. Puis, brièvement, vers moi. Mon cœur battait la
Aubrey. » Il a fait un vague geste vers mon cou. Ma main s'est instinctivement levée. Couvrant le suçon rouge et irrité. Celui qu'il m'a
oule. Mes joues ont brûlé. Une vague de honte m'a submergé
rer. C'est simplement un témoignage de la... passion que nous partageons. Un petit souvenir de notre c
crier. Arracher la robe. Le dénoncer pour le monstre qu'il était. Mais j'éta
vous présenter la force motrice de notre prochaine entreprise révolutionnaire. La femme qui dirigera notre nouvelle divisio
ée dans la lumière des projecteurs. Son sourire radieux. S
rbain durable, en partenariat avec la Olsen Corporation. Une initiative révolutionnaire, porté
nalistes se sont bousculés. Les flashs ont crépité. Kennedy s'en délectait. Elle était la
endant un microphone au visage. « Madame Mcknight ! À propos de ce suçon... est-
de. Mes yeux ont rencontré ceux du journa
, a-t-il dit. Sa voix douce. Contrôlée. « Elle a toujours été une personne privée. Mais oui. C'était un anniversaire trè
s'est penché. Ses lèvres effleurant mon oreille. « Ne me déçois pas,
et sans signification. Mon corps était engourdi. Mon esprit s'est retiré dans un endroit sûr et sombre. La douleur ét
knight pour sa femme au gala ! » « Aubrey Mcknight : Meurtrie mais magnifique !
ue j'étais assise seule dans la suite opulente. Il avait laissé une petite boîte en velours sur la coiffeuse.
il dit plus tôt, sa main s'attardant sur ma
s pas une gentille fille. J'étais une prisonnière. Mais le feu était toujours là. Une petit
ais ses yeux contenaient toujours cette étincelle féroce. Nous nous s
voix épaisse de honte. « Il m'a menacée. Et puis... les p
nt la table. Saisissant la sienne. « Je suis te
st un monstre. Et Kennedy... c'est une vipère. » Ses yeux se sont rétrécis. « M
regardée droit dans les yeux. « Je pars. Bientôt. Et je vais tout
grands de choc. « Aubrey ! Tu es sérieus
s il n'a pas réussi. Pas encore. Je prends le poste avec la branche européenne
re féroce et prédateur. « Mon Dieu, Aubrey. Tu es un génie. Une guerrière. » Elle a s
nlable de Jonna était une bouée de sauvetage. Un phare dans l'obs
'était installée au plus profond de moi. Je suis retournée à la maison. À la prison q
ecousse soudaine. J'ai trébuché. Ma tête a heurté le cadre de la porte. Des étoiles on
nt sur son visage. Une lourde sculpture à la
x dégoulinant de fausse inquiétude.
tempe. Ma vision a nagé. Le visage de Ken
tre silhouette. Un homme en costume sombre. Il a at
del, Kennedy ?! » Sa voix était bas
crié Kennedy. Sa voix tremblant de faus
l s'est agenouillé à côté de moi. Son vi
a-t-il demandé. Sa v
Mais seul un halètement
que de Cooper d'en bas. « Kennedy
rencontré ceux de Kennedy. Elle était toujours pressée
parlé rapidement dedans. Dans un
x embrassant la scène. Moi, saignant sur le s
a exigé Cooper. Ses yeux fixés su
tais allongée là. Saignant. Mon cœur, ce qu'il en restait, s'est solidi
ntact ferme mais prudent. Il a sorti un mouchoi
ux. Des chuchotements. Le public. Se rassemblant
te. » Les mots étaient un mensonge amer. Mais je ne lui donnerais
sque d'horreur. « Aubrey ! Oh mon Dieu ! » Elle s'est précipitée à mes côtés. S
es yeux flamboyants. Elle a fusillé Kennedy du r
per. Pas pour Kennedy. Mais pour moi-même. Je ne leur
it. Ma voix plus forte maintenant. «
ouvé. Son ordinateur portable. Ouvert sur la table de chevet. Il avait dû l'oublier dans le chaos. Mes doig
ent. D'un expéditeur inconnu. L'objet disai
. L'écran brillait. Révé