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Le cri du cœur - Tome 1

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 2085    |    Mis à jour : 09/12/2021

after

urirais comme une idiote ? Est-ce que je le rouerais de coups pour m'avoir laissée ? Qu'est-ce que je ressentirais ? Un profond dégoût ?

éph

la réalité. À tête reposée, je me rendais compte que j'avais plein de questions restées sans réponses. Pourquoi revenir au bout d'autant de temps ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi vouloir redeven

ai un thé ananas-passion. En avançant vers la table, je l'observai. Il pianotait sur son téléphone en fronçant les sourcils. Il ne me vit donc pas arriver et leva la tête seulement quand je murmurais un timide « bonjour ».

café, j'espère que

andé un thé qui

l. Il était presque le même que dans mes souvenirs : grand, environ un mètre quatre-vingts, des cheveux dans les tons roux, des yeux noisette, des lèvres fines. Cependant, on pouvait aper

e pas très loin d'un parc. Pour courir ou y pratiquer son

dans cette ru

it quoi cette

alme et les ge

m'as retrou

e. On se parlait souvent ces derniers temps

ie, elle continuait

a revoir, fais la queue. Quoique ce n'est probablement pas une bonne idée que je la croise à nouveau. Il

gorge déployée mais j'é

s, je lui pass

nique ne m'

cours particulier de français au petit Maxime âgé de huit ans. Et le mardi soir, j'étais modèle vivant. Ce boulot-là déroutait facilement les autres. Je posais nue pour des artistes, la plupart étant des élèves, afin qu'ils me dessinent. Oui, oui, toute nue. Sans culotte. J'affectionnais chacun de mes emplois pour des raisons complètement différentes. Je m'étais attachée au petit Max et j'aimais voir son visage s'illuminer quand il arrivait enfin à lire et comprendre un texte. Il m'obligeait à être inventive et à me dépasser car oui, un gamin de cet âge se lassait

tails les plus intimes de ma vie mais j'arrivais à me détendre suffisamment pour baisser ma gard

ns plu

ours d'Histoire. Dans l'après-midi, Corentin avait essayé de me parler en me tapotant l'épaule. Je l'avais haussée afin de retirer sa main, sans me retourner. Je voulais lui faire comprendre qu'il m'avait blessée. Le cours suivant, il s'était réinstallé à mes côtés. Il m'avait demandé s'il pouvait m'emprunter ma gomme. Je lui avais balancé celle-ci sur sa table en le regardant du coin de l'œil. La cloche avait sonné et il m'avait rendu ma gomme avec un sourire penaud. Il m'avait laissé un mess

doigts touchaient ma joue gauche et que ma bouche était grande ouverte. Dep

séph

! Qu'est-ce q

u voulais passer chez mo

ils et ma bouche se

as que ce soit

sé, non ? Ce n'est qu'un verre Jos

de m'appeler Joséphine. Tout l

seras toujour

ement d'une rue, je me mis à frissonner. Je me sentais épiée et observée. Je tournai vivement la tête mais ne vis personne à part une vieille dame marchant péniblem

bitait littéralement à côté de chez moi, plus précisément au bout de ma rue. En cinq minutes, j'aboutis devant une grande porte blan

! Il y a encore pas m

e paraît très joli, fis-

de l'eau, du vin blanc, de

un verre de vin

qui m'avait l'air bien confortable. Après avoir tordu mes mains dan

r une série ? Ça fait un moment que j'ai envi

rrém

êtais plus attention à mes gestes et à ma proximité avec Corentin. Je me figeai, par réflexe, quand je sentis sa main sur ma cuisse alors qu'il chantait horriblement faux le générique. Je me raclai la gorge et reculai pour garder mon espace vital. Il partit aux toilettes et je profitai de ce moment, seule, pour faire le tour du propriétaire. Il y avait en effet pas mal de cartons partout mais tous les meubles étaient montés. La curiosité prit le dessus et je commençai à ouvrir les tiroirs. Je voulais en apprendre plus sur lui. Les

-ce que

tu m'as

nder juste une fois. Q

ouge que ses cheveux étaient roux. Il respirait fort et ses

ulais pas te mettre en colè

ères fouiller dans mes affaires quand j'ai le dos

.. Je ne connaissais pas ce Corentin-là. Il était effrayant, impulsif. Je

as quoi te rép

a-t

ard

dit, va

ne m'arrivait que très peu de fois, et je détestais ça. Je pris mes affaires et partis e

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