Le cri du cœur - Tome 1
cuisine. Sans poubelles, Toulouse a pu se faire plaisir en éventrant les sacs et en jouant dans les ordures. Génial... Je ramassai les bêtises du chat et co
nt bon,
de la cuisine et se mit à siroter son thé tout e
mettre son père en rogne. L'adolescente modèle quoi ! J'ai fini par me calmer en arrivant à la fac. J'étais un peu plus sereine. Cependant, être une grande sœur n'était pas toujours évident. Je devais calmer la relation tumultueuse qu'avait mon frère avec mon père et jouer mon rôle de protectrice avec mes petites sœurs. J'avais l'impression d'avoir constamment un poids sur les épaules. C'était épuisant... J'étais celle sur qui on se reposait. Un jour, j'ai demandé à mes sœurs pourquoi. Pourquoi était-ce toujours moi qui devais résoudre les conflits familiaux et autres problèmes ? Laure m'avait alors répondu : « parce que de nous toutes, tu es la plus forte, celle qui encaisse tout et qui ne se plaint jamais ». Je l'avais regardé en soupirant et en hochant vaguement la tête. Mais tout ce à quoi je pensais, c'était à quel point elle avait tort. Je n'étais pas forte, j'étais brisée. Je survivais. En un sens, c'é
Julie passait le week-end chez ses beaux-parents. J'ai pu donc profiter de cette après-midi pour discuter et prendre des nouvelles de mes parents. Mon papa était flic et adorait son boulot ! D'ailleurs, cela se reflétait dans notre éducation stricte. Plus il était sévère, plus j'étais désobéissante. J'adorais enfreindre les
personne se lever. Il faisait sombre, je ne voyais pas grand-chose. Je tendis donc la main vers l'interrupteur et reculai comme si on m'avait brûlée quand je reconnus la personne. La dernière fois que je l'avais vu, c'était il y a six ans. Il n'avait pas changé. Je restai comme figée, mon corps ne me répondait plus et j'avais soudain la nausée. J'étais redevenue la gamine effrayée de dix-sept ans obs
e pas, fis-je
le vis ouvrir ma porte et entre
là, Corentin ? Comment
oisée plusieurs fois ces derniers temps. J
aison. Je pensais à une seule chose : prendre mes jambes à mon cou. Arrivé devant moi, il souleva sa main et l'arrêta juste avant
ns plu
rais sans cesse depuis que j'avais passé le portail de l'établissement. Pour intégrer tous les élèves, les profs avaient décidé d'effectuer des petits jeux pour notre premier jour de classe. Des jeux de confiance et de présentation. Grâce à cela, j'avais pu discuter avec Marta, une Polonaise très gentille qui est juste après moi dans la list
a gomme s'il te plaît ?
ue chose sur le fait de ne pas pouvoir choisir son voisin. Il était à cô
me personne. Moi c'est Corentin, merci pou
oureuse de Corentin Nephesh. De tout mon cœur
te. Un gros frisson me parcourut et je reculai de quelques pas. Le revoir ici après autant de temps
rent
ai les yeux et laissai échapper un soupir tremblant. Je devais rêver. Un cauchemar dans lequel mon bourreau du lycée venait me hanter. C'était forcément ça, car je ne comprenais pas sa présence ici, dans la bulle de bien-être et de sécurité qu'était mon appartement. Je voulais qu'il parte e
ne, on pe
avais l'impression qu'il appelait la Jo du lycée. Sauf que je n'étais plus l
raison de te parler et de re
réparer. Lais
vec son froncement de sourcils. Cela
maintenant,
ance, Jo. Laisse-moi réapprendre à t
bite de connaître les réponses à toutes les questions que je m
c'est tout c
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