Son cœur muet, sa trahison ardente
poisson en bois se brisant sur le sol. J'ai ravalé l'amertume, la forçant à de
ses. Sur l'écran, une série de vidéos tournait : la bouche d'une femme, formant méticuleusement des mots, chaque mouvemen
euse flottant dans l'air. Pourquoi maintenant ? P
oment. Un long moment. » Il s'est arrêté, le dos tourné, regardant par la fenêtre crasseuse l
nsée a été un coup soudain et déchirant. Ma vision s'est brouillée.
r de son costume. J'ai serré, puis je me suis désignée, puis la porte, puis lui.
, dépourvue de la chaleur dont je me souvenais. « C'est trop dangereux. Et... tu dois te concentrer sur
e du vieux Bastien. « Tu te souviens comment on rêvait d'une vie au-delà de ces quais ? Une v
s apaiser, sonnaient comme une trahison. J'ai laissé tomber ma main, mes épaules s'aff
les sons étranges et silencieux. Ma langue semblait lourde, inutilisée. Je me suis souvenue à quel point il avait été difficile d'apprendre quoi que ce soit de nouveau enfant, à quel point mon mutisme rend
rdant ses lèvres parfaites. « Toujours en train de jouer avec tes jouets, petite muette ? » Sa voix était
s son épaule, espérant, priant, pour Bastien
déchiffrable. Mon cœur a bondi. Il était là
t. Il est juste resté
st-ce pas ? Une ancre silencieuse qui le tire vers
gardé Bastien, mes yeux le suppl
la mâchoire crispée. « Elle a ses difficultés, Kassandra », a-t-il dit,
cœur ne s'est pas seulement brisé ; il s'est fracturé en mille éclats. J'avais l'impression que ma poitrine s'effond
ne chose simple, bon marché, mais c'était notre signal. Un coup sec signifiait « danger ». Deux signifiaient « j'ai besoin de toi ». Trois signi
leurer, son visage un masque d'indifférence. Je me suis souvenue de sa promesse le j
es perçantes. Puis encore. Et encore. D
amboyants. Il s'est avancé vers moi. Mon cœur a palpité d
ent remplis d'une rage froide et furieuse. Il a vu mon visage strié de larmes, le sifflet tremblant dans ma main, et
nt. « Oh, elle fait une crise de
avec les pinceaux et le fusain, se sont serrées en poings. Sans réfléchir, j'ai frappé, mes ongle
ge. « Sale petite bête ! Elle m'a gr
ce que tu as fait ? » Il a attrapé mon bras, ses doigts s'enfonçant. « Ex
'excuser ? Pour quoi ? Pour m'être défendue contre ses pa
ux. « Oh, ce n'est rien, Bastien. Elle ne sait pas ce qu'elle fait. C'est juste une petite sauvag
asculé en arrière, la douleur explosant dans mon cou alors que je trébuchais, heurtant mon épaule contre le mur. Il regardait Kassand
ce. Ma vision a tourné. Il regardait toujours Kassand