Deuxième Vie, Dernier Souffle
d l'obligation l'exigeait. Les autres, eux, la plaignaient à force de l'entendre pleurer : elle avait su s'attirer les cœurs. Beaucoup d'entre eux la soutenaient - après tout, Rox
iscrets qu'elle avait faits
Si Onyx, sa louve, avait été là, la situation se serait sans doute réglée en un instant. Mais Onyx était loin ; tout ce qui restait était cette comédi
n amour... » souffla-t-il, tandis qu'elle, Ria, répondait d'un « Ne sois pas ridicule, Roxy ! » qui contenait une larme retenue. Serrer contre soi la femme qui avait été sa pire ennemie était horrible ; une part d'elle était déchirée. « Tu as assez souffert, je suis avec t
mon âme sœur... enfin, l'Alpha... soit si épris de toi, Luna. Maintenant je comprends pourquoi on dit tant de belles choses sur toi. » Ria la repoussa doucement vers sa chaise, moqueuse. Heureusement, R
grand glissa comme « par accident » d'une épaule, attirant le regard affamé
ecta Ariash, le Beta. « Ce n'est qu'une oméga... » « Ce n'est pas une simple oméga, » coupa Ria en redressant le menton, un sourire éclatant aux lèvres. « C'est la
ue c'est trop. Enfin, vu... » Ria lui lança un regard d'avertissement, et May comprit sans mot dire. « E
r à tour ses compagnons. Les regards qui, un instant plus tôt, étaient tournés vers Roxy se posèrent désormais sur Ria - mais cette fois, il y avait davantage d'estime que de pitié. Avant, elle
de retour, la scène était parfaite. Après le petit-déjeuner, May entraîna Ria dans le bureau de Luna
s'empêcher de serrer May contre elle : elle sentait l'odeur d'amande - un souvenir chaleureux qui apaisait son cœur meurtri. « Pauvre Luna, si parf
d'âme. Cette bataille-là était perdue dès qu'il l'a rencontrée et ne l'a pas reje
elle de May et la fit asseoir près du fauteuil. « Il faut que je te confie quelque chose, » dit-elle. « Il faudra que tu restes ouv
s, » souffla Ria. « Horrible ! » s'exclama May en prenant ses mains. « Ria ! Ce que tu as enduré... » « Tu ne doutes plus de moi ? » dit Luna, haussant un sourcil, attendant la réaction. May se renversa contre le dossier de sa chais
ne façon de creuser et d'user. « Et ça ne te gêne pas si ça a l'air fou ? » demanda-t-elle. May secoua les épaules : « Je crois en la Déesse L
e amie, de ne plus la perdre. May passa rapidement en mode combat. Elle avait du sang Beta, on la sous-estimait souvent ; on