Le Remplacement par une Remplaçante Enceinte
e vue d
Ce n'était pas le son d'un animal dressé sur le point de faire un numéro. C'était l
vait une étrange note musquée. Une odeur que je reconnaissais maintenant, flottant depuis le foin au fond de la cage du tigre. C'ét
x rentrer », dis-
e magnifique. « Ne sois pas difficile, Élia. Camélia s'est donné
goût de bile dans ma bouche. J'étais si fatiguée. Fatiguée des mensonges, f
trice sur scène, roucoulant au tigre, sa voix dégoulinant d'une fausse affection. Maxence était captivé,
muscle de son corps puissant était tendu, un ressort d'intention létale. J'essayai de reculer ma chaise, d
nt avec un cri de « Oh ! ». Sa main, qui reposait sur le loquet de la c
la cage s'ou
ement assourdissant qui déchira la nu
rauque de terreur. D'un seul mouvement fluide, il plongea, non pas vers mo
a complètem
reur orange et noire. Je vis ses griffes, étendues comme des poignards courbes.
ntrèrent ceux de Maxence. Je le vis me regarder, son visage u
un camion. Une douleur fulgurante explosa dans mon épaule alors que ses griffes s'enfonçaient dans ma chair. Le mon
nant Camélia dans une étreinte protectrice, son corps une forteresse construite
cardiaque. La douleur était une entité vivante, un feu qui consumait tout mon
ment, Mademoiselle Keller. Vous avez beaucoup de chance. Les griffes du tigre ont manqué votre art
culai-je péniblement,
re en tapotant mon oreiller. « Juste quelques égratignures et
nt que je gisais ici, déchirée par une bête qu'el
ment entrouverte. Je pouvais entend
n son délicat et hoquetant. « Je suis tellement, telle
voix de Maxence était un murmure bas et apaisan
ccid
space creux où se trouv
re », sanglota Camélia. « Et maintenant... j'ai l'impression que je
ais plus tard. Pour l'instant, tu do
n'était pas une excuse ; c'était une performance. Un moyen de ciment
trapai le verre d'eau de ma table de chevet et le lançai contre
Maxence fit irruption dans la pièce, son visage un masque d'
essayant de prendre ma main
evenu fou ? » demandai-je, m
C'était un accident. Le dresseur a dit qu
ait autrefois tabassé un voyou dans la rue pour m'avoir sifflée ne pouvait même pas se
it. Il ne restait aucune lueur du vieux Maxence. Il était parti. L'homme qui m'aimai
froide dans ses yeux. Il ne s'était pas contenté de les combattre ; il les avait démantelés. Il avait cassé le nez de l'un, disloqué l'épaule d'un autre, et les avait tous laissés en
échirée et brisée. Et il appelait ça un « ac
je n'étais
ors de la pièce, son devoir envers moi accompli avec qu
je n'ai pas ragé. Je suis juste restée là, une statue taillée dans la glace, et j'
nt, je fera
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