Affronte-moi
quoi, une i
demande
t la chaise d’un geste du menton. Tu v
résence. Hostile, fermé et méfiant. Il cherche à m’intimider, ça ne fait aucun doute. Toute
malaise grandissant. Sans lui donner matière à m’attaquer d
posant mes affaires sur la table qui nous
irection tandis que je m’attelle à allumer mon magnétophone. Ses yeux se plissent, m
x pas
uo
ux pas, éteins-moi ça.
r prendre des notes,
coupe-t-il d’un
arde, comme un ordre. Ne cherchant pas le conflit mais au cont
vous vo
fle-t-il en s’appuy
cils se
nce commençaient à me faire perdre la n
tant, je le
e transpire l’arrogance et le mépris de l’autre. Ses yeux noirs transcendent autant qu’ils vous percent, sa manièr
e sa
n jo
en a
ttaques et me contente d’ouvrir mon
vous appe
to
ve la tête afin d
e joie. Encore moins un sourire de sollicitude, non. Mais plutôt un sourire de satisfaction. Il jubile, triomp
as rentrer d
avez, tenté-je pour reprendre une cont
ait, tu veux, grogne-t-il en posant ses c
soudaine me me
les bras en guise de protection.
à chaque phrase, ça
es griffes. Comme
rs secondes, puis, de ses deux mai
les ? Ou alors, quel genre d’atrocités j’ai pu faire pour finir coincé entre
e juste à
rien à c
il y a bien
e qui te fai
rait évid
n monstre ? enchaîn
n me prend
devant son audace. Les mots, eux, restent coincés dans ma gorg
J
ue d’un geste machinal, son pouce vient effleurer la co
is pas là pou
que-t-il en s’appuyant de nouveau au dossier de sa
ère me
nds sur moi. Je suis venue ici avec un objectif bien précis e
mmettre l’ir
nt. Pour autant, il reste silencieux. Un calme étrange, un c
partie fait de choses pour lesquelles on va tout
e me tais et
e terme, choisi. Il me semble manier l’art
vez aucun
devr
moi de répondre
er, chaton. L’assu
n sujet. J’espère que vo
au même titre que mo
conséquence du renon
je dis en arquant u
je suis dépourvu de toutes connaissances ? T’
. Je suis jus
ui échappe. Son aga
de ses théories, se contente-t-il d
it très intelligent, soit doté d’une compétence feinte bie
andis que mon autre main, quant à elle, retrouve son point d’ancrage sur le c
rié
ur lui. Toujours le même air condescendant, toujours la même posture indifférente l’accompagn
e lâcher le pendentif à la
ière de mes lèvres que je regrette dé
dame, alors.
e que j
n petit service, ch
i ?
uter. Mon pouls s’emballe, ma respiration devient plus rapprochée. Mes doigts se crispent sur le calepin. Ses yeux se
vieil ami à moi et l
s pas en sécurité. Troublée et inquiète, je m’empresse de rassembler mes affai
e, on va en res
irait-elle menac
e m’inte
ne pas rentrer dans son jeu, de quitter au plus vite cette pièce. Mais d’un
e menace, affirmé-je avec
ention et appuie sa menace sur la Dame, les pions s’ac
inté
un bluff pour obtenir ce qu
compren
il agacé. Fais fonctionner tes neurones. En
clair, dan
muscles de sa mâchoire tressau
aça
ess
ger
u avance. Le Roi qui lui est si cher et qui jusque-là, était en sécurité,
e je comprends enfin le double sen
e. Ni plus
conclut-t-il
n de me laisser
pas, ne cille pas. Immuable à vous glacer d’effroi. Nos deux visages resp
enant son regard meurtrier. Comme vous l’avez si b
une prise brutale se fait ressentir sur mon poignet. Il l’agrippe, le comprime. Ses doigts s’incrustent da
pote et vas lui passe
u... sin
ire adieu à ton r