Enceinte de l'Alpha Interdit
sonnait partout autour d'elle : Raven Duskbane. Elle n'avait jamais cherché à s'intéresser à ce monde d'hommes riches et arrogants, aux gros titres des magazines qui affic
, chaque murmure de la ville semblait se tourner vers lui, vers
ntes, balayèrent vite ce fragile espoir. Une simple frappe sur le clavier et les pages défilaient, saturées de son visage : un profil austère, des yeux d'un noir d'encre qui semblaient juger le monde ent
ient d'un culte ancien, d'autres d'une dynastie vouée aux Ombres. Lyra lisait, page après page, incapable de s'arrêter malgré l'angoisse qui s'accrochait à sa poitrine. Elle avait beau être rationnelle,
on ordinateur projetant une lumière blafarde
toi ? Pou
vait autre chose, une curiosité brûlante qui la dérangeait. Qu'avait-il de si particulier, cet homme, pour qu'elle sente son cœur battre plus vite ri
n manoir entouré de brume. Des silhouettes d'ombre se prosternant devant une couronne invisible. Et toujo
rand pour elle, et sortit acheter de quoi tenir quelques jours. La rue, pourtant familière, lui parut différente. Com
clientes discutaient près de
encore racheté une société en fai
u'on raconte... qu'il n'
t. Les murmures des deux femmes prena
autres ? deman
sibles. Des ombres qui bougeaient toutes seules, des invités qui juraient sentir un souf
sans un mot. Le nom de Raven s'invitait partout, jusque dans les conversati
s contre elle comme une protection dérisoire. Elle porta la main à son
souffla-t-elle. Mais maintenant q
profonde, qui lui donna la chair de poule. Elle se redressa, le souffle court. Et si ce n'était pas seulement une g
e, mais son esprit restait
appris la nouvelle. On lui avait remis un rapport discret : une jeune femme inconnue portait en elle son enfant. Il ne montra aucune émotion en lisant les détails, mais
-t-il d'une voix bass
vaient que ce n'était pas une requête, mais un ordre a
ré, calculé. Il n'était pas homme à laisser le hasard gouverner son existence. Et l'idée que quelqu'un, quelque
rmura-t-il, comme
que lui, un spectre qui l'accompagnait toujours. Dans ses y
chine. Elle leva les yeux, convaincue que quelqu'un l'observait. La pièce était vide
te, mais rien n'apaisa cette sensation. Comme si des yeux i
ro inconnu. Elle hésita, la
oiselle
faitement posée. Pas celle du
? demanda-t-el
is un souffle qui fi
très bien
mains tremblantes. Son corps entier était parcouru de chair
ains à ses tempes, tentant de respirer. Mais chaque in
que d'ordinaire. Et à chaque battement de son cœur, elle sentait cette présence - lui - s'in
ait déjà