Le Cœur du Viking
gn
ces falaises glacées, j'avais appris à dominer tout ce qui se trouvait devant moi. Mon village, fortifié et impitoyable, respectait et craignait mon nom : là où Ragnar
ucoup, et pourtant sa présence me rassurait. Dans le silence des vagues et le cri des go
t, nous serons presque sur eux avant
pour sa faiblesse et ses ressources, allait découvrir ce que signifiait rencontrer Ragnar Thorne. L
épées brandies. Le chaos s'installa instantanément. Branvik hurla, se débattit, tenta de fuir, mais nous étions trop rapides, trop nombreu
ux forts. Branvik était mort avant même d'avoir réellement vécu. J'arpentais les rues, frappant, ordonnant, sema
ce ici. Elle était seule, fragile à première vue, mais dans ses yeux brûlait une flamme que je n'avais jamais vue chez aucun autre captif, aucun autre survivant. Je m'arr
cadraient son visage, trempés et en désordre, mais il n'y avait pas peur dans ses yeux, seulement de la défiance. Chaque geste qu
rdonnai-je, pres
ne de rage et de vie. Ses cris de haine me frappaient de plein fouet : elle me haï
simplement un guerrier sanguinaire, mais un monstre façonné par la violence et la trahison de
de ses muscles, la force de sa volonté, et un frisson inattendu me traversa. Je ne savais pas
rreur ambiante, occupaient tout mon esprit. Branvik n'était plus qu'un tas de ruines d
izon comme si elle cherchait une évasion invisible. Chaque regard qu'elle posait sur moi était un affront, et pourtant
s. Les habitants savaient que leur chef revenait, mais ignoraient encore que ce
e autorité. La haine qui brillait dans ses yeux me frappa de plein fouet. Elle ne me pardonnerait jamais ; son village, sa famille, ses
r il savait que ce que je ressentais ne pouvait pas être nommé. Haine, colère, frustration... mais aussi quel
aleur parcourir mon corps. Je suis Ragnar Thorne, maître de Frostgard, chef redouté et sanguinaire, et pourtant je découvrais que cette
je refusais d'admettre : jamais je n'avais rencontré quelqu'un comme elle, et jamais je ne la laisserais me briser... mais je ne pourrais pas
centrée que sur elle : Elin Storm, ma captive, celle qui défiait chaque fibre de mon être. La haine brûlait dans ses yeux, mais ce n'était pas une haine ordinaire : c'était la haine de ceux d
é sur le sol, comme si elle cherchait une faille dans ma vigilance. Mais je savais qu'elle calculait, qu'elle attendait le
orm ? ma voix était basse, presque
, et son regard vert transperça mon
Je ne vous pardonnerai jamais. Sa voix était c
re moins une fille captive, et surtout, rarement quelqu'un parvena
permets, dis-je, un ton sec dans la
s de moi. Au lieu de cela, je sentis une étrange tension m'envahir. Vous avez p
n visage encore plus intimidant. Frostgard n'était pas seulement mon village : c'était ma forteresse, le symbole de ma pu
personne troubler mon esprit, et pourtant, il connaissait cette lutte interne que je
, dis-je, et je n'ai jam
a colère contenue, sa douleur, mais aussi quelque chose d'étrange : une force tra
a soumettre, la dominer, mais paradoxalement, je sentais un frisson différent parcourir mon échine. Branvik
le, et malgré la peur dans sa voix, il y av
s une femme n'avait provoqué un tel mélange de haine et de fascination en moi. Elle est ma captive, et pourtant, elle me t
laissant échapper un souffle que
retrait. Il savait que ce que je ressentais étai
-elle, sa voix tremblante se
Thorne, fils de Stormheim, maître de Frostgard, et un monstre pour tous ceux qui se trouvent
ement, chaque regard, chaque souffle était une bataille. Elle était ma captive, et je refusais de céder, mais dans son silence e
s m'enchaînant tout autant que ses yeux. Elle se recroquevilla dans un coin, les yeux fixés sur moi à chaqu
nt, elle refusait de plier. Son courage, sa fierté, et cette haine mêlée à une force tranquille me troublaient. Elle est ma
peur, le contrôle, la domination. Mais face à elle, je compris que la peur seule n'était pas suffisante. Cette fille, cette seule personne, défiait tout ce que j'avais c
n secret entre nous, un jeu silencieux que je menais avec cette captive. Et pourtant, même dans ce silence, je savais qu'Elin Storm alla
vre une vérité que je n'avais jamais anticipée : la haine peut se mêler à l'admiration, et la captivité ne signifie pas toujours la soumi