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Balade en terre sainte

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1386    |    Mis à jour : 24/11/2021

s des s

ase est sans appel et d

ses blessures. Il est mort en salle d'

i par l'uppercut d'un poids lourd professionnel. L'infirmière pose sa main gauche sur mon avant-bras droit en signe de compassion. Je ne sais pas vraiment si je réalise complètement le décès de Michel à cet instant. Toutefois,

se et la haine me consument comme une eau froide et salée rongeant une roche fragilisée. J'ai la sensation

nti et elle est alors devenue hystérique. Des médicaments ont dû être prescrits pour calmer une crise de nerfs. Sa peine doit être immense et

pour me réconforter. J'insiste pour qu'ils ne viennent pas aujourd'hui me voir car j'ai besoin d'être un peu seul pour évacuer toute cette tristesse qui m'étouffe. Après ving

s son service et le numéro de sa chambre. Difficilement parvenu à m'orienter dans ce labyrinthe hospitalier, je suis enfin devant la porte de sa chambre. Pendant une minute, j'hésite à frapper et à entrer car j'appréhende sa détresse psychologique et émotionnelle. Je me décide enfin et je l'aperçois recroque

ternels. Malheureusement, tout le contraire s'est produit en un instant. Le départ précipité de Michel nous laisse dans un traumatisme béant. Rien ne saurait combler le manque que nous éprouvons, pas même le temps. Je vois dans son regard un champ de ruines et de désolation assomb

mme si nous étions muets, nous sommes incapables de parler, pas la moindre vib

ne irrésistible animosité envers son bourreau, son criminel, ce misérable cafard grandit dans cette spirale de sentiments noirs. Ce misérable mériterait une mort lente et douloureuse telle une torture moyenâgeuse sadique. J'imagine

chel nous était cher. Je voudrais la réconforter mais les mots ne me viennent pas, je reste handicapé du moindre son. Je décide alors de me lever et de sortir

e gagne, je cours dans tous les sens, je trébuche, je me relève sans réussir à me sauver. Les rats et les chauves-souris commencent à vouloir m'attaquer et me mordent jusqu'au sang sans relâche. S'engage alors un dur combat mais plus j'en tue et plus ils sont nombreux. Des centaines peut-être même des milliers de mille-pattes et d'araignées se joignent aux rats et aux chauves-souris. Je continue à résister sans relâche tel Sisyphe avec son rocher et cette maudite montagne au sommet trop étroit. Tout à coup, les voix de mes deux amis résonnent dans la mine à charbon et me

minutes et je suis complètement déboussolé par le cauchemar et la sieste. Je remercie la jeune femme de m'avoir extirpé de cette mine creusée dans la terre nauséabonde et crasse des enfers. Elle pa

pas faim ni même soif. Au même moment, j'entends râler le robot aide-soignant dans le couloir, se plaignant d'une patiente trop demandeuse à son goût. Comme si les patients ne pouvaient pas souff

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