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La revanche de l'héritière oubliée

La revanche de l'héritière oubliée

Auteur: késho
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Chapitre 1 Chapitre 1

Nombre de mots : 2172    |    Mis à jour : 11/08/2025

pit

mèches souples autour de son visage. Elle avait appliqué un peu de blush, juste assez pour donner bonne mine, et une fine couche de gloss rosé sur ses lèvres. Ce n'était pas dans ses habitudes de se prépa

. L'âge où, dans d'autres familles, on organisait de grandes fêtes, où l'on offrait des cadeaux symboliques, où les rires et les embrassades résonnaient jusque tard dans la nuit. Elle avait vu ça dans les films, l

se qui lui restait de sa mère biologique, un bijou terni par le temps mai

is tellement que tu

uis jeta un coup d'œil à l'horloge. Neuf heures. En bas, elle entendait déjà du mouvement : des pas pressés, des éclats de voix. Son cœur battit un peu plus vite. Peut-être qu'i

écisaient : la télévision allumée, le cliquetis des couverts dans la cuisine, l'odeur

onj

ffairée à beurrer des tartines. Son père adoptif lisait le journal, ses lunettes glissant sur l'arête de son nez. Mathieu, leur fils aîné, tapotait ner

r tirer une chaise et s'asseoir. Personne ne lui dit « bon anniversaire »

a finalement Mme Delcourt,

... m

us. Emma enserra la tasse chaude entre ses mains, espérant que la cha

à l'heure ? reprit Mme Delcourt.

rd, murm

ette de Clara heurtant l'assiette. Elle n'osait pas parler de son anniversaire. Peut-être qu'ils attendaient le moment parfait

lança Mathieu sans lever les yeux de son

comptais

yeux vers elle, mais ce n'

nger ta chambre. On dir

e serrée. Elle vida sa tass

nfin, quelque chose ? demanda-t-elle

sèchement Mme Delcour

usement avec la chaîne autour de son cou. Son pèr

Cette robe, c'est un peu... enfin, o

t rougir. C'était sa meilleure robe. Celle qu

ourd'hui, lâcha-t-elle finale

télévision continuait de parler

Bah, joyeux

a un instant les yeux, marmonna « ouais, joyeux », et replongea dans son té

lle s'était imaginé qu'ils organiseraient au moins un petit-déjeuner spécial, ou qu'ils lui offrir

un sourire fragile qui lu

.. murmu

rte refermée, elle s'adossa contre le bois et inspira profondément, essayant de contenir les la

hevet. Elle l'ouvrit : à l'intérieur, une part de gâteau qu'elle s'était achetée la veille à la boulangerie, avec l

ugie plantée au centre, e

anniversa

. Elle fit un vœu, un vœu simple : qu'un jour, quelqu'un se soucie vr

er autrement. Les échos du silence qui régnait dans la maison l'écrasaient, plus lourds encore que n'importe quelle phrase blessante. En bas, elle entendait de vagues bruits de vaisselle, le

endre que la nuit tombe et que ce jour devienne un souvenir qu'elle pourrait ranger dans la catégorie des déce

nne, sa mère adoptive, se tenait devant l'évier, concentrée sur une pile d'assiettes. Ses g

rian

t légèrement, mais elle

t Marianne, san

l jour on est

osa une assiette sur le bord de l'évier, essuya ses mai

temps pour des devinettes. Il

oupa Emma, sa gorge serrée.

mbre d'hésitation passer dans les yeux de la femme. Ma

nniversaire. Voilà

lque chose se f

ut ? souff

s d'organiser une fête ? Tu es adulte maintenant, Emma, il

ant la colère monter. C'est juste... je voulais que tu t

toujours, répondit Mariann

ur de la joue pour retenir les mots qui br

depuis des années et de toujours me sentir comme une intruse. C'est de me lever cha

ore plus, mais elle ne répondit pas tou

t'a accueillie quand person

x tremblante. Mais ça ne veut pas dire que je

anne s'avança vers elle, pla

is que c'est simple de t'avoir ici, de gér

travaille, Marianne ! J

cha Marianne. Et à partir d'auj

croyant d'abor

e que tu v

n ans, tu es adulte, tu n'as plus besoin de res

ma, abasourdie. Mais... j

arianne avec un calme glacial. Tu as vo

fin. Elle avait toujours su que Marianne n'était pas la plus tendre des mères, mais jamais elle n'a

eux pas f

ianne, les bras croisés. Tu as jusqu'à

èce. Elle recula d'un pas, comme pour mettre de la

aujourd'hui ? demanda-t

nt, alors autant que ce soit maintenant,

a plusieurs fois des yeux, refusant de

alement, la voix rauque.

it, incapable de bouger pendant de longues minutes. Sa respiration était hachée, ses mains tremblaient. Tout lui paraissait irrée

elle, comme si rien ne s'était passé. Comme si sa vie

risoires face à l'immensité de ce qui l'attendait dehors. Elle ne savait pas où elle dormirait, ni c

n sac à la main, Marianne

rrière toi, se cont

qui n'avait jamais vraiment été un foyer. Puis elle sortit, le cœur lourd, mais avec au

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