Du Mépris à la Justice: Le Parcours de Léa
ais une architecte d'intérieur de talent, et chaque restaurant de la chaîne "Le Dubois" portait ma signature. J'avais passé des nuits blanches sur les plans, ch
e dossier de notre nouveau projet à Lyon avant de partir. C'était une questio
ers documents. L'endroit était rempli de souvenirs, de photos de nous deux lors des inauguration
rée, un grand sourire aux lèvres. Elle portait une robe rouge
e voir ici. » Sa voix était douce
ment. « Je finalise un
désolée pour toi. Ça doit être si difficile. » Elle s'est appro
Je continuais à
tellement coupable, tu sais. Mais entre nous, c'était inévitable. Notre amour e
it me faire réagir, me voir pleurer ou crier
travail,
sion, de spontanéité. C'est ce que je lui apporte. » Elle a pris une tasse de café posée sur le bureau, une tasse que
s yeux vers elle, mon regard
lle a fait un pas en arrière, a fait semblant de trébucher sur l
i aigu et théâtral. « Mais tu
agressée. La porte du bureau s'est ouverte à la vo
obe, le visage déformé par une fausse douleur. Il m'a
ne de fureur. Il n'a même pas cherché à savoir ma version des
eté son café dessus ! », a sangloté Chloé dans ses bras
ard assassin vers moi. « Comment oses-tu ? Tu es pathétique ! Tu ne supportes pas
l ne me croyait pas. Il ne m'avait même pas posé la question. Il l'avait choisie
conscience, froide et définitive. L'amour que j'avais eu pour cet homme, l'amour qui avait survécu aux dout
mon sac à main, laissant les dossiers sur le bureau. Je n'ai pas dit
secrétaire de Marc,
ne. Avec effet immédiat. Et que mon avocat
plus la tristesse. Je ne sentais que le froid. Le froid de la liberté, et la naissance d'une