L'Éveil de Camille Dubois
nde dispute. Il a poussé la porte, l'air épuisé, et a p
our », a-t-il di
la main. L'odeur de la soupe de poisson qu
encé, sans préambule. Mon cœur battai
ant sa cravate. « Camille, je suis fatigué.
ur toi. Et Sop
te une seconde, mais je l'ai vu. Puis
qui n'ont rien d'autre à faire que de ja
de me prendre dans ses bra
a dit. On m'a dit que vous
omber ses bra
nuits à la maison d'édition, c'est vrai. Mais c'était pour le boulot. T
canapé et s'est la
viendrait. Et je t'ai acheté le sac que tu voulais, celui dont tu pa
c. Une marque de luxe. Un gest
r le feu commençait à bouillir. Le son
que je ne pouvais pas encore prouver. Mais quelque chose m'a retenue. La peur. La lâcheté, peut-être. Dix
murmuré. La voix n
d pour le
uant la soupe. J'ai senti son regard dans mon dos. Puis ses pa
était chaud
ça, Camille. On
lui et a essayé de m'embrasser. Ses lèv
fatiguée
dans le lit, il s'est approché de moi. Sa m
et femme, n'est-ce pas ? » a
é faire. Chaque contact était une épreuve. Je fixais la lune par la fenêtre, une lune froide et indifférente. C'
e aussitôt. Je suis restée éveillée, les yeux grands ouverts
ais plus l
vers lui, ma bouche
, ai-je
né dans s
s tout pour to
rononcé. Le ta
il avait été frappé. Dans la pénombre
» a-t-il explosé, sa voix basse et menaçant
ille ? Tu ne peux pas juste fermer
blait d
ça ? C'est ça ton but ? Détruire notre
le bras, sa poi
! C'est ça q
ait vive, mais la douleur d