Dix Millions pour Ma Liberté
as. Mes yeux étaient fixés sur la scène, où une sculpture de bronze attendait son nouveau propriétaire. C'était "L'Envol", une pièce que mon mari, Antoine, et moi convoitions depuis des mois pour n
rire qui promettait le monde. À côté de lui, sa cousine, Sophie Leclerc, lui chuchotait quelque chose à l'oreille. Je n'ai jamais aimé Sophie. Il y
nt rapidement. J'attendais le bon moment, la main légèrement levée, prête. J'ai fait une offre, puis une autre, me rapprochant du prix
e euros, une fois", a scan
ur. J'allais c
aire a retenti depui
llions d
ur les lèvres. Un silence stupéfait a parcouru la salle. Deux millions, c'était une offre absurde, bien au-delà de la valeur de la
re s'est figé. Je ne comprenais pas. C'était notre projet, notre sculpture. Pourquoi laissait-il Sophie faire ça ? L'humiliation m'
s, une fois... deux f
ds pleins de pitié et de curiosité malsaine. Je me suis sentie vide, trahie. J'ai posé ma coupe et j'ai q
nce glacial de la voiture, mon téléph
jout à notre collection. L'argent a été débité de
emplacé le choc, une colère pure et froide. J'ai sorti mon téléphone, mes doigts tremblants mais déterminés. En quelques clics, j'ai accédé à notre compte bancaire en
suspendu pour sus
and même. Il allait devoir expliquer à sa cousine pourquo
enchères, a dit que c'était un malentendu, que Sophie s'était emportée. Il a proposé un voyage à Monaco pour nous deux, pour nous retrouver, pour nous pardo
Le dernier soir, il a organisé une "surprise". Une soirée privée, disait-il, dans une villa isolée sur les hauteurs de la ville. Une voiture avec chauffeur est venue nous cherche
pée par les bras. J'ai crié, cherchant Antoine du regard. Il ét
-ce que ça veut
, assis sur des chaises dorées. Au centre de la pièce, il y avait une estrade et, sur l'estrade, une cage en fer forgé.
souriante, se tenait Sophie. Il lui a pris la main et l'a embrassée. Pui
ier en bloquant mes comptes. Tu as voulu humilier Sophie. Maintenant, tu vas apprendre ce qu'est l
endu. C'était une vengeance. Froide, calculée, et absolument monstrueuse. J'étais pi
ssi à articuler, ma voix brisé
un rire s
s dû me défier. Pe
me tenir debout sur l'estrade. Mes bras ont été attachés dans mon dos. J'étais exposée, vulnérable, dépouillée de toute dignité. L'h
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