Renaissance D’une Artiste Vengeresse
l blanc immaculé, le liquide écarlate éclab
ré l'attention
, me regardait avec un sourire méprisant, son br
ssement douce. « Mes mains ont glissé. T
ient exposées ce soir, me fixait avec un regard
nfance, celui avec qui j'avais grandi
ole des Beaux-Arts. Un
t embrumé, mes mains tremblantes. Lui, il avait réussi, intégrant l'école de nos rêves, devenant une c
où j'étais venue travailler pour payer mes f
Dubois. Elle voulait aussi être une artiste. On dirait que les choses n'ont pas vrai
de l'intérieur. Les murmures, les regards ap
vail acharné et de désespoir m'a submergée. Je me suis retournée
brouillant ma vue. En bas, la Seine coulait, sombre et indifférente. C'était la
.
t, le cœur battant à tout romp
tite chambre. L'odeur de la peinture et de la térébenthine f
t épinglés au mur, mes manuels d'histoire de l'art étai
e à l'écran m'a
is avant l'examen d'
nt la trahison, avant l'éche
. Une deux
ent différentes. Je n'étais plus la Jeanne naïve et confiante. J'étais une fe
vers le miroir. La jeune fille qui me regardait avait des yeux pleins
ara. Vous a
ycée, l'atmosphère
dans la cour
énorme banderole sur laquelle était écrit en lettres criard
Clara se tenait à côté de lui, le visage rouge de plaisir, a
st glacé dan
ma vie passée. Dans mes souvenirs, leur relati
e déclaration publique... C'ét
triomphe et de défi dans ses yeux. Ce n'était pas le regard de l'Antoine de dix-sept ans
revenu, l
t pas seulement une deuxième chance pour moi. C'était une nouvelle manche dans
aine était plus forte. Très bien, Antoine. Si c'est un jeu que tu
et Clara, savourant l
tension dans sa posture, une raideur dans la façon dont elle tenait les ros
que dans cette nouvelle réalité, quelque chose était différent. Ou peut-
ient mes ennemis, en
ntion. Mon chemin était clair. La vengeance était un plat qui
chuchotements et les regards dans mon dos. Je me sui
que j'avais mis des années à acquérir péniblement dans ma vie passée me revenaient
ir me saboter à nouveau, mais il ne savait pas que j'
on travail, le monde exté
e dessin, je m'installais devant mon
ble, faisant tomber ma boîte de fusain
avec un sourire narquois.
élèves o
, bafouillé des excuses et ramassé
ette
egardant droit dans les yeux. Mon vi
amasser mes affaires. J'ai pris mon te
nne ? » a-t-il insisté, sa
es bien en main. Je l'ai regar
t froide. « Je suis simplement devenue très do
rnée à mon chevalet, le laissant planté là, le
e sur moi. Mais pour la première fois,
-