Ma Vraie Vie Commence
, le cœur battant à tout rompre, et j'ai fixé le plafond familier de ma chambre. La lumi
thine et de la peinture à l'huile. Mes mains ont trem
est allumé
ois mois avant l'examen d'en
ouru l'échine. Ce n'était p
nde. Je me suis revue, des années plus tard, vêtue d'un uniforme de serveu
on d'Antoi
ntion, souriant, célébré. L'arti
autrefois joli, était déformé par une
is aussi entrer aux Beaux-Arts, non ? C'est dommage, tout le monde n'a pas le
lence s'est fait. Tous les regards se sont tournés vers moi. Antoine, mon ami d'enfance, celui qui avait partagé mes rêve
t a reflué en un instant. La douleur, la trahison, le désespoir. J'ai lâché mon plateau, le bruit
nt froid fouettant mon visage, prête à tout abandonn
t déterminée a remplacé la panique. Ils
te. J'étais une survivante endurcie par des années de souff
ole, installés dans chaque quartier résidentiel pour les informations import
! Je suis Antoine Lefevre, de la classe terminal
is sa voix a repris, m
étais la seule. Ton sourire est mon soleil, tes yeux sont mes étoiles. Je veux que tout le monde
avant de se taire. Un silence
ouquet de roses rouges extravagant à la main. À côté de lui, Clara Bernard, le visage rouge de
é. Antoine. Il étai
oi. C'était une seconde chance pour nous
s mains agrippaient le bras d'Antoine avec une force qui trahissait une certaine anxiété. Elle n'était pas seulement amoureuse. Elle était avide de la gloire sociale qu'une relati
ur que dans sa vie passée était un acte romantique et audacieux. Il ne réalisait pas que cela ne
initiale a laissé place à un calme calculateur. Leurs petites manigances, leurs déc
avail forcé n'avaient pas effacé les fondamentaux que j'avais acquis. Au contraire, mon esprit était plus vif, plus affûté. J
ue, j'étais plongée dans mes révisions. Le
pard
ant mes propres notes. J'ai levé les yeux. Antoine se tenait là, un so
tu es... discrète. Tu travailles toujours aussi dur ? C'es
e précédente, j'aurais rougi, bafouillé des excu
ette
ar une, sans quitter Antoine des yeux.
toin
t calme, pre
livres. Ils
Il s'attendait à des larmes, à de la
uoi
asse tes livres. Et la procha
ssant de la surprise à la fureur. Clara lui a tiré le bras, murmurant quelque chose. Finalement, il a
encer. Et cette fois, je
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