Les Cendres de Pierre
de mon frère aîné Paul, était morte. Un anévrisme, brutal, sans avertissement. Hélène était l
es et murmurées. Paul, le favori de la famille, le fils parfait, était assis, le visage ravagé, mais il y avait quelqu
rtin, a brisé le silence. Ses yeux rougi
l'héritage..." Sa voix tremblait. "Sophie, ma chérie. Tu es la sœur
on père, qui a hoché la tête gravement, comme si c'était la chose la plus normale du monde. Mon frèr
x était plus basse que je ne l'a
Pierre, un peu de respect. Paul s
toujours moins aimé, l'éternel second. Paul était le soleil autour duquel tout le monde
, issue d'une famille riche, aurait pu avoir n'importe qui, mais elle m'avait choisi. Elle m'avait vu, moi, Pierre. Elle avait soigné mes blessures avec une tendresse infinie. C'est elle qui avait insisté pour qu'on aménage ce petit jardin derrière
ion. Elle a regardé sa mère, puis P
erre. Je n'aurai d'enfant que de lui. C'e
sant. Elle était mon roc, mon alliée. La soirée s'est terminée dans u
un peignoir et je suis descendu. La maison était silencieuse. Une faible lumière filtrait de la porte du bureau de Paul, q
i entendu des chuchotements. La
ru, le pauvre idiot." C'étai
si douce, était maintenant complice et dure. "Il fallait bien que je dise ça deva
e. Sophie était dans les bras de mon frère. Leurs corps étaient pressés l'un contre l'autre, leurs l
au-frère consolant sa belle-sœu
e, était une menteuse. Notre amour, notre jardin, notre royaume... tout n'était qu'une illusion. J