La Muse Oubliée
porte. Son cœur a eu un soubresaut. Elle n'attendait personne. Elle a regardé à travers le judas et l'a vu. Antoine. Il se tenait là, sur son paillasson, l'air légèremen
ux ? » a-t-elle deman
ideur. Il a jeté un regard aux
éménag
e rega
balayant l'appartement qui se vidait. Il a vu les croquis sur la table, des esquisses qu'elle avait faites pour elle-même
is prendre de t
Prendre de mes nouvelles ? C'est
ssée qui finirait par revenir, une fois que Sophie ne serait plus là. Il se disait qu'il pourrait tout réparer, qu'un jour, il lui expliquerait et qu'elle comprendrait. Il sous-estimait la force
nné. C'était l'hôpital. La voix
in d'une transfusion sanguine en urgence. Son groupe est
vie, pour prolonger sa mascarade. C'était la chose la plus perverse, la plus tordue qu'il ait pu lui demander. Donner son propre sang, sa propre vie, pour la femme qui avait détruit la sienne. Une partie d'elle voulait hurler, refuse
endant ce temps, de l'autre côté de la fine cloison, elle entendait la voix d'Antoine, douce et pleine de sollicitude, murmurant à l'oreille de Sophie. Il lui racontait des histoires, lui tenait la main, lui promettait qu'il ne la quitterait jamais. Chaque mot tend
a chambre. Il n'a même pas regardé son visage pâle, ses yeux
a assez pour que tu n'aies plu
ignité. Elle a regardé l'enveloppe, puis son visage. Pour la première fois
Antoine. Je n'ai pas
sa réaction était prévisible et sa
rue dans l'encadrement, soutenue par une infirmière. Elle était pâle, mais ses yeux
partager. Mais tu sais, il y a des choses qu'on ne peut pas pa
le avait apportés. D'un geste faussement maladroit, Sophie a fait semblant de trébucher et a renversé
Quelle maladro
aration de guerre. Le conflit n'était pas terminé, il ne faisait que comme