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J'irai mourir en février au fond du jardin

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 2451    |    Mis à jour : 04/11/2021

pit

moi : la

u'on devinait ondulés bien que courts, et aux yeux noisette, avec une solide paire d'épaules, héritées pour partie de son père et pour l'autre de sa pratique du rugby. Jack était au fond un brave garçon, un peu colérique

i cela avait été cette première fois-là. Cela avait été si intense qu'on s'était brûlé les ailes. Moi j'avais énormément souffert de ses colères et crises de jalousie, et lui n'avait jamais réussi à tourner la page. C'

club de tennis où ses parents et mes parents jouaient. Je le revois glisser sur la terre battue, pour rattraper une balle, tout vêtu de blanc. Moi je n'ai jamais été passionnée par le tenni

d'orgeat (c'est désuet mais j'ai toujours aimé ça). C'est là que Jack me remarqua, il se dirigeait vers les vestiaires, transpirant et infatué de sa victoire contre son adversaire, nos regards se sont croisés, et il me lança : « Hello Beauty ! ». Je trouvais ça telleme

ma copine Olga

est qui c

ui t'as dévo

dégoulinant de transp

est

Ja

encore entendu

gaçai-je, sinon je ne

une cave à vin, et sa mère travaille à la pharmacie du Castor en centre-ville. Ils ont racheté une vieille demeu

h b

rre. Ils seraient partis à cause d'une sombre histoire de famil

tu es bie

re un bar de club house, dans une ville de Province. Les gens parlent,

aussi fait cocufier par ce dernier. Visiblement, l'histoire entre la mère de Jack et son oncle ne datait pas d'hier quand son père a été mis au courant par un collaborateur qui

t construite avec elle et leur fils Jack, il imposa un exil en France pour éloigner sa femme de son frère. C'était le prix à payer pour cet adultère et que la famille ne vole pas en éclat. Sa femme

s pas capable de faire deux phrases sans intégrer un mot sur deux en anglais : autant dire que la tâche relevait de la mission impossible. C'est ainsi qu'il décida de monter son propre commerce, une petite cave à vins sympathique avec des vins français mais aussi des « vins du monde ». Il devenait son propre patron, et donc exit les entretien

apidement son emploi dans la pharmacie locale, dont le pharmacien s'était soudainement retrouvé veuf et av

son jeune âge, et souffrait forcément de la situation. Mais elle, rongée par la culpabilité et le chagrin, s'était éteinte, et lui, consumé par colère et le sentiment de trahison, ne parvenait pas à lui pardonner. Donc lui ne pardonnait pas, et elle ne se pardonnait pas non plus à elle-même. Ils étaient tous deux enfermés dans ce mariage malheureux. C'est ainsi q

que Lacoste de pied en cape, les cheveux en arrière, bronzé, musclé, un sourire blanc carnassier en plein milieu du visage. Avec la même confiance en lui, la même arrogance, que vingt minutes auparavant, il me glissa un billet avec son numéro de téléphone sous ma tasse à thé. Il me fit un clin d'œil enjôleur comme si

ais s'éloigner, j'ouvris le billet, il y était écrit Jack Mac Dow

ied. Il faudrait qu'il soit très motivé pour revenir à la charge ». C'était juste. Je culpabilisais presque de

assez électrique, et l'affaire ne se présentait pas sous les meilleurs

pas la dernière fois que j'irai au club de tennis. J'avais trimé pour obtenir mon DMA Costumier-Réalisateur (Diplôme des Métiers d'Art), et j'ambitionnais la licence pour

éait une gestuelle particulière, car ses longs doigts s'emmêlaient entre les perles pour la main gauche, pendant que de la main droite elle fumait. D'ailleurs, elle fumait comme un pompier. Mais toujours des Vogues. Elle bottait en touche à chaque critique ou mise en garde pour sa santé en disant : « Mais chéri, ça, ce n'est rien, c'est de la paille ! » Je la revois debout déhanchée, le regard dans le vague, car extrêmement concentrée, jouant d'une main avec son sautoir, et tirant sur sa cigarette de l'autre, le tout accoudé au piano de sa salle de danse. Parfois, elle utilisait même un porte-cigarette, qui avait l'air tout droit sorti d'une soirée de Gatsby le magnifique, elle l'avait chiné dans une brocante et était tombée sur cette pièce superbe en ivoire et ébène, elle l'affectionnait particulièrement. Elle s'appelait Josiane, mais se fait appeler Joy, c'était plus moderne et exotique, plus en phase avec son personnage de professeure de danse... Décidément, ma grand-mère avait tout faux sur les prénoms de ses filles ! Ch

niriques ». C'était de vrais tableaux visuels. On travaillait des mois à l'avance sur les différents personnages, chacun avait une fonction, une personnalité, un rôle, et forcément un costume qui devait refléter tout cela. Faisant partie du spectacle en tant que danseuse, cela me donnait l'avantage de connaître les autres danseurs, leur psychologie, les couleurs qu'ils aimaient, les tissus qui leur correspondraient, dans lesquels ils seraient à l'aise. J'ét

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