J'irai mourir en février au fond du jardin
éf
c'est le
artre, Huis
pour être heureux
l
eut être imag
o Pi
pit
aux s
uoi pas. Il fait froid et puis c'est le mois de mon anniversaire, comme ça la boucle est bou
iner jeter mon corps à l'eau comme quand on disperse les cendres du défunt à la mer. Bof, se faire déchiqueter par les poissons n'est pas non plus très séduisant comme idée. Ce qui serait spectaculaire serait de se transformer en sirène, mais là c'est du fantasme, ou de la science-fiction, ou les deux... Peut-être que, finalement, ce qui m'irait le mieux ce serait d'être embaumée et conservée dans un sarcophage comme les pharaon
à envisager ses funérailles. Mais mieux vaut être
'horaire, au moins qu'on puisse choisir les modalités, non ? Mais le plus triste ce n'est pas pour celui ou celle qui part, ma
rtensias bleus étaient énormes cette année-là, ils étaient si gros qu'on aurait dit des choux-fleurs. Le secret de ma grand-mère pour que les hortensias soient bleus : mettre de l'ardoise à la racine. J'aimais passer du temps dans cette vieille maison de famille en Vendée aux murs de pierres et aux grandes armoires normandes en bois. J'appréciais ce moment, seule avec moi-même, à rega
e courus à la cuisine récupérer mon téléphone portable qui sonnait. Trop tard, j'ai raté l'appel... Je pestais. En réalisant qu'il s'agissait de Stanislas..
ecret ? Un peu de poudre d'amandes dans la garniture ! Il était tard
ant pour me signaler son arrivée afin que je vienne l'aider à débarrasser tout son fatras. Elle ne savait pas cuisiner avec au
aminette !
e, dit-elle en me collant
toujours en retard
j'ai risqué un bel accident. Mais il n'a rien perdu pour attendre, je suis sortie et je
rai connard qui va t'en coller une, et tu finiras étalée comme une crêpe sur le bitume ! Tu pèses à peine 50 kg toute m
mai
er avec une batte de baseball dans ta voiture, on n'est pas au fi
e la garder avec moi dans la voiture pour me protéger. Et puis, tu sais, depuis qu'il n'est plus là, et bien ça me rassure en
compr
anger beaucoup, toute seule le soir dans son petit deux-pièces, depuis que papy Jacques n'était plus de ce monde. Elle était restée une excellente cuisinière, mais depuis que lui n'était plus, elle avait perdu le goût, l'envie. Toutes mes bonnes recettes je les tenais d'elle. Bon, allez soyons honnête, sans être infatuée, je savais aussi être cré
llée un peu fort avec toi, mais
morte ! dit-elle avec un grand sourire et agitant un
uatre mains, côte à côte, comme deux pianistes. Hyper rodées, on ne pipait pas mot, et on abattait un travail fou en cuisine pour ce grand buffet : t
s lampions et guirlandes lumineuses dans les arbres et le long des murs. J'adorais l'ambiance de toutes ces lumières colorées une fois la nuit tombée. Je les attendais de pied ferme car avec leur 1,89 m et 1,92 m respectifs, on peut dire qu'ils étaient « taillés pour le job » ! Greg et Éric é
les couches. Elle était restée là le cœur ravagé, abandonnée par l'amour de sa vie, et deux petits garçons à assumer seule. Les premières années furent compliquées, car le père étant vraiment aux abonnés absents, se contentant d'un chèque à Noël et à la date anniversaire des jumeaux. Mais heureusement, elle put co
dans les éprouvettes, et moi costumière de théâtre qui sillonnait la France en tournée avec les troupes... autant vous dire, elle le pôle Nord et moi le pôle Sud ! Elle l'intello, la scientifique, moi la rousse, la volubile, la frivole, la fille irrationnelle qui savait tirer les
ec une rangée de dents bien blanches. Même le rire était identique ! Ils jouaient de leur ressemblance. Évidemment de leur père ils avaient hérité la peau mate et les yeux noirs, et de ma tante leurs longues mains, leur déte
donnaient à cœur joie ! Et moi je bouillais, car j'avais lâché Maminette seule en cuisine, et les invités n'allaient pas tarder. Aussi je leur balançais : « Les garçons, vous êtes grands, vous connaissez cette maison a
ouche à l'italienne avait été un vrai investissement mais elle en valait la peine. Elle était en ardoise, donc un peu sombre mais très agréable, et heureusement la grande fenêtre faisait que la pièce était baignée de lumière. J'avais une vue splendide sur le jardin, le lierre qui grimpait sur le mur
es lampions. Maminette, les garçons et moi en étions fiers. Famille, amis, voisins commença
vaient eu une année compliquée. Leur relation après 40 ans de mariage était empreinte de tendresse et de complicité. Ma mère détestait son prénom, qu'elle trouvait désuet et niais, elle en voulait à ma
es, tout le monde était détendu, le rosé coulait
écolte ? m'écriais-je en
a ? Ma récolte de vin ou de
iversifies, monsieur le
donc mettre ça au frais, un bon vin du cru, pas cette piquet
ant vers la cuisine pour y mettr
Giorgio, Veronica, Guilia, Gérard, Simone, Bénédicte, Léa, Victor... et les aut