Le secret d'Ischl: Les enquêtes d'Emerenz et Hansel
la moindre envie de se réjouir un 10 septembre... Victoria avait un côté bien plus terre à terre et moins
lait vraiment pouvoir ébranler. C'était une fille joyeuse, saine, mais à qui Emi trouvait un certain manque de sensibilité. Elle lui trouvait pourtant des circonstances atténuantes, ayant conscience que les gens de cette région étaient rudes et peu habitués à s'apitoyer sur le destin ou la cruauté de la vie. Cruauté qu'au fond, ils ne remarquaient et ne ressentaient mê
tu aurais un mari et des enfants pour t'ôter ces idées de la tête ! Tu verrais les choses tout à fait autrem
Elle devait simplement suivre un dédale de petites ruelles assez sombres qui la menaient à la « Große Messergasse » où elle vivait dans un petit logement tout simple qui avait surtout l'avantage d'être situé au plein cœur de la ville, entre le Danube et l'Inn. Le quartier était très viva
n clocher assez récents et si particuliers qui semblaient accrochés au ciel. En réalité, elle n'y était pas encore tout à fait habituée... Il y avait tout juste 7 ans que la reconstruction de cette par
oir des préoccupations plus réalistes et plus en adéquation avec la vie d'une femme de sa condition et de son âge. Après une période d'anéantissement et de grande tristesse de voir toute une époque s'effondrer avec la disparition d
« Donau-Zeitung ». Les locaux où travaillait Hansi se trouvaient sur son chemin et elle savait qu'il y restait souvent bien tard pour traiter les événements qui s'étaient déroulés dans la journée et qui devaient paraître dès le lendemain. Avec un peu de chance, elle l'y trouverait encore et lui parlerait ainsi au plus vite de l'erreur qu'elle avait constatée. Peut-être même lui éviterait-elle
et laissait juste apparaître un petit chemisier blanc aux manches bouffantes... Le châle que portait Emi était à peine suffisant pour supporter la température de ce soir de fin d'été. Vite ! Il lui fallait sonner et qu'on vienne lui ouvrir le plus rapidement
dents. Elle se jeta sur la cloche qu'elle agita violemment. Impatiente de voir la porte s'ouvrir, elle te
e-toi donc de venir ouvrir ! marmon
dû attendre bien plus longtemps. La serrure laissa entendre un déclic et la porte s'entrouvrit sur le visage avenant quoi qu'interrogateur d'Hansel
cru que tu me retrouverais demain matin, morte
souvenirs sont exacts, je crois me rappeler que j'étais sur le chemin de la porte d'entrée afin d'o
ues et dévouée à l'hôtel Wilder-Mann, elle n'avait jamais pris le temps de se demander ce qui la liait réellement à lui. Et puis, elle le connaissait depuis si longtemps qu'elle ne s'autorisait pas vraiment à poser un autre regard sur lui que celui de la sœur, de l'amie... Et puis comment pourrait-elle seulement lui plaire ? Avec son métier de journaliste, Hansel croisait chaque jour des femmes charmantes, aux bonnes manières, soucieuses de leur apparence et de la mode de l'époque, gantées et chapeautées, raffinées de la tête aux pieds. À cette évocation, Emerenz sentit soudain bizarrement son cœur se serrer. E
sentit le rouge lui brûler les joues et préféra penser que c'était le froid qui provoquait ce phénomène. Se ressaisissant, elle posa s
remercier car je viens pour te tirer d'un mauvais pas et
rs parce que je n'ai pas encore pris la peine de te souha
métier de journaliste. Souvent confronté à des personnalités diverses, méfiantes, voire tortueuses, il s'était forgé cette sorte de carapace qui lui permettait d'aborder toute situation avec une attitude faussement désinvolte et détachée. Il aimait vraiment observer le moment où sa « victime » posait sur lui un regard éton
'était plus fort qu'elle... Dès qu'Hansel se mettait à la titiller sur son âge ou sur son apparence physique, elle ne savait comment recevoir son message et bien souvent, elle devai
ice Élisabeth et j'ai pensé qu'il fallait que je te la signale avant que tu n'aies des problèmes avec la direction du journal. Quelle es
e que les sources les plus sûres pour rédiger mes articles. Je peux te garantir qu'il s'agit bel et bien de ton
i vue en chair et en os, approchée, servie... Certes, elle a dû vieillir mais la personne q
oute tremblante ! Vie
pierre qui menait à un large et long couloir. Il poussa la première porte et l'invita à
ne grande fenêtre et sur laquelle était disposé un petit réchaud qu'il avait l'habitude d'utiliser lorsqu'il devait
l lui avait fallu venir déranger Hansel alors qu'au fond, tout cela était bien inutile : il ne la croyait pas... Sa fatigue accentuait sa déception. Elle n'avait
besoin de te réchauffer avant toute chose et de reprendr
peau de bête qu'il posa sur ses épaules. Elle sentit alors que la sollicitude qu'il lui manifestait la touchait terriblement et dissipait peu à peu son épuisement. Quant à cette couverture
eux ! Je ne vais pas te déranger plus l
ccupe et malgré ma réaction première, je suis tout de même bien intrigué... Et puis ne crois
ole de schnaps. Emi pensa qu'Hansel était décidément plein de surprises. Il était bien rare qu'elle boive de l'alcool m
sel, en fin limier, avait remarqué le changement d'humeur de son amie. Il senti
e ta présence ici... Tu sembles si affirmative que je me sens un p
alors pourquoi je ne retrouve rien de commun entre la femme qui figure sur cette photographie et Sissi alors que je l
du frère de l'impératrice, duc en Bavière, qui a voulu que les habitants de Passau se souviennent de sa sœur puisqu'elle a séjourné à p
i recouvraient sa table de travail... Au bout de quelques minu
r et cette demande ont tout ce qu'il y a de plus s
in d'en avoir le cœur net... Stupéfaite, elle l'ouvrit et en sortit une lettre et la fameuse ph
iries ne sont pas celle des Wittelsbach, voyons ! N'as-tu pas
on Wittelsbach. Il s'était laissé abusé car ces dernières étaient très semblables. Cependant, en lieu et place du lion se trouvait une mouet