Le secret d'Ischl: Les enquêtes d'Emerenz et Hansel
amb
in apposa sur chacune d'elle un sceau. Le même dont elle v
nne ne sera épargné. L'heure de la venge
sur lesquelles on pouvait lire les noms de cinq
e Viennois », quotidien de la capitale impériale ; « La gazette d'Ischl », lieu de villégiature de l'empereur Fran
pit
établissement renommé de la ville de Passau pour lequel elle s'était dévouée corps et âme. En retour, il lui avait permis de vivre des heures palpitantes alors qu'elle avait été amenée à servir des têtes couronnées ou des célébrités de l'époque... Au fond, son dévouement, son efficacité avaient toujours été récompensés et elle estimait qu'elle avait une vie bien plus excitante et originale, malgré son emploi de femme de chambre et de réceptionniste, que la plupart des femmes de son âge qui connaissaient une terne existence dans ce coin reculé de Basse-Bavière où les travaux des champs e
pourvu que le journal « Die Donau-Zeitung » ait été livré et mis à la disposition des hôtes. Elle pouvait ainsi s'adonner tranquillement au plaisir de sa lecture. Ce qui allait être apparemment le cas, ce soir... Emerenz tendit la main pour le saisir et, comme à son habitude, se mit à le feuilleter intégralement avant d'opter pour quelques articles qu'elle lirait ensuite. Pourtant, cette fois, quelque chose vint rompre cette habitude... Dès la troisième page, son attention venait d'être captée par un article et plus particulièrement par la photo qui l'illustrait... Plus encore, c'était le titre qui l'avait interpellée. Totalement interdite, elle s'était ensuite arrêtée sur la
ur en publiant cette image... À moins que cet
it commencé à collectionner ses portraits et toutes les reproductions qui étaient parus dans les moindres feuilles de chou de la région... Mais c'était surtout le souvenir intact et gravé à tout jamais dans sa mémoire qui lui avait immédiatement donné la conviction qu'il ne pouvait s'agir que d'une erreur. L'impératrice subjuguait par sa beauté e
n. La table de travail était encombrée d'images, de portraits, d'une pendule et de tas de documents... On pouvait vaguement reconnaître quelques célèbres portraits de Sissi, dont celui peint par Winterhalter où son incroyable chevelure était détachée et croisée sur son buste. Ce portrait était le préféré de l'empereur François-Joseph dont une représentation ornait le mur, juste à côté de la
présager qu'elle eut pu être un jour seulement même jolie, ne pouvait être l'impératrice Élisabeth. Par-dessus tout, cette bouche mince et serrée, ces yeux rapprochés et sans expression particulière, vides, sans la moindre beauté, presque déplaisants même, la mettaient mal à l'aise. Bien sûr, elle avait dû vieillir depuis qu'elle avait séjourné à Passau... Mais tout de même ! Généralement, on retrouvait toujours quelque chose de l'expression d'antan dans des traits vieillis : l'intensi
e qui avait trait à cette dernière, Hansi lui procurait souvent les coupures et articles à son sujet. Il lui montrait certains documents et lui avait toujours fait part en priorité des nouvelles et rumeurs qui touchaient l
'étaient écoulées depuis ce premier gâteau d'anniversaire. Une année plus tard, par un beau jour d'été 1862, la maison Wilder Mann s'était animée et la vieille Maria lui avait annoncé, tout excitée, que l'impératrice d'Autriche allait descendre durant toute une semaine dans leur établissement... On était au début du mois de septembre lorsque l'hôtel s'était empli d'une partie de la cour... Comment oublier cette ambiance si folle, si spéciale ? Attendrie, elle se souvint alors avec nostalgie qu'elle avait vécu cette visite comme un cadeau personnel à l'occasion de ses dix ans. Son tempérament de petite-fille rêveuse s'était pris à imaginer qu'on lui faisait alors tout spécialement cet honneur. Décidément ! C'était une curieuse coïncidence que tous ces événements qui se produisaient exactement à la même époque de l'année... Emi, comme l'appelaient se
-moi, je suis un
ôter promptement. À peine avait-elle fait quelques pas sous les voûtes
bouleversée... Mais non, voyons, que je ne t'ai pas ou
des, le temps pour elle de revenir à la réalité et de comprendre le scénario qui se déroulait dans la tête de son a
n que tu ne m'oublies jamais ! Mais vois-tu, je ne crois pas qu'il y ait de quoi m