Dans les bras du Wendigo
en. Suis-
douloureux tant je suis nerveux... Wow. Quelle armoire à glace. Je remets donc la capuche sur mon crâne afin de me protéger de la pluie. Du genre maladroit, je prends également soin de regarder où je mets les pieds. Je m'évite ainsi une chute gênante pendant qu'on contourne la grande maison ancienne. Dorénavant, pre
'appelle Nan
mais on dirait qu'il a un faible pour toi.
ète, juste avant de se concentrer de nouveau à l'avant. Je ne sais pas quoi en penser et porte plutôt attention audit Nanuq, que je couvre tant bien que mal d'affection en marchant. Un bâtiment au look luxueux, que je devine récent contrairem
as, il n'a de ye
mais sans plus. Il dégage une loyauté indescriptible que je remarque alors gentiment. Je suis aussi curieux de connaître quelle race de chien on a mêlé au loup pour obtenir un résultat si unique. Sa tête et sa musculature massives laissent deviner qu'il s'agit d'un mâle, en t
és ici. Chogan... Qui sait, peut-être qu
nt magnifique... Il me fait
amin! C'est
ément en approchant de la remise. Je flatte le même toutou affectueux encore collé à mes genoux, jusqu'à ce qu'on ouvre grand la porte du bâtiment. En effet, voici le trentenaire aguerri qui se tient tout à coup à côté de celle-ci dans toute sa splendeur. Il est vraiment mouillé de la tête aux pieds... Ses cheveux noirs sont aplatis et dégoulinent toujours abondamment, comme ses fringues qui embrassent son corps incroyablement bâti. Comme
mères et leurs petits là-dedans. Les autr
À plus tard
emps, je retire ma capuche et entrouvre la bouche, émerveillé... Des chiots, il y a des chiots partout! Une dizaine au moins, de portées et d'âges différents, ça ne fait aucun doute. Tous ensemble, ils gambadent et s'amusent librement dans cet espace aménagé spécialement pour eux. On a transformé la remise
C'est un vrai p
ean. Je dois carrément les retenir de voler mes effets personnels! De toute évidence, ces irrésistibles fauteurs de trouble se sont éclatés sous la pluie car ils sont diablement sales. J'en ai les mains toutes crasseuses. Cela dit, rien ne peut m'empêcher de les couvrir d'affection et de profiter de ce moment rêvé. Ils sont de toute beauté et en pleine forme, ça saute aux yeux... Je suis alors convaincu que je ne me suis pas trompé en venant ici, que je suis chez un bon éleveur. Il faut d'ailleurs que c
rès et que cette fois, c'est ma silhouette accroupie qui le captive. En effet, ses iris ambre aux flammes toujours dansantes s'accrochent à mon dos, mon fessier, mes jambes... Il ne remarque même pas que je le regarde lui et non les chiens, à présent. A-t-il entendu ce que j'ai dit plus tôt, d'ailleurs? Bon sang. Soudain, j'ai l'imp
Lincoln? Tu n'as p
semble encore émaner de lui et me fais croire qu'il est juste un peu bizarre. Après tout, habiter seul au fond des bois auprès d'une meute de chiens-loups doit laisser
... Jamie. Je
oins surprenante me rend muet. Un sourire en coin apparaît ensuite sur son magnifique visage aguerri, pendant qu'il vient me rejoindre d'un pas toujours lent et assuré... La jolie bosse qui enfle naturellement son pantalon me fait alors de l'œil et ni une
u viens de prendre dans t
r sa carrure de titan, je suis au bord de la panique tant mon anxiété fait rage. La manière trop suave dont il a prononcé mon prénom résonne sans cesse dans mon esprit sens dessus de
C'est sa sœur et voilà leur
l'air
comme toi
nerveuses à même mon jean puis en glisse une dans mes cheveux courts et soyeux. Ils sont en désordre, comme d'habitude, et je les lisse une ou deux fois à l'aide de mes doigts. Une telle remarque a de quoi décupler mon malaise sur le coup, mais il s'agit là d'une simple tentative pour me détendre... Je peux le percevoir dans l'énergie du trentenaire, dont le regar
e ne vois pas de
s ses yeux plissés, je vois encore cette étrange et intense lueur scintiller. Un sourire amusé, affreusement sexy étire ses lèvres minces et sèches. J'aperçois d'aill
vec les chiens qu'av
me connaî
lui présenter ma main tout en l'appelant tendrement. Ses grandes billes curieuses, qui me guettaient déjà, s'arrondissent sur-le-champ et il dresse la tête. Gris-brun aux oreilles et à la fourrure courtes, c'est le sosie de ses sœurs. Les tr
ce qui t'
ue... je l'avai
une ni deux, Lincoln rétorque à travers sa lourde voix sensuelle qui fait vibrer mes tympans... Au même moment, l'animal que j'essaie d'attirer ose enfin m'approcher d'un pas plutôt décidé. En effet, il trotte to
que je vis dans un trou perdu avec tous ces clébards et que
plus délicat que ses frangines, il lève la truffe pour observer et renifler ma figure. Il n'est pas très propre et pourtant, je ne peux lui résister : je couvre son adorable museau de baisers affectueux. Il me rend bientôt
ndre avec eux...
ours. Je n'étais qu'un enfant e
n peu des chiens q
grands-parents ne m'ont jamai
de père présent. Mon histoire est tout le contraire d'un conte de fées. À vrai dire, elle m'inspire carrément un film d'horreur... et si ça me fait profondément mal chaque jour d'y penser, la raconter aux gens qui me questionnent m'est encore plus insoutenable. Dans le court moment de silence qui s'ensuit, j'ai d'ailleurs l'impression que
tu n'y vas pas de main
à. Des spitz, des bergers, des molosses... Quant aux loups, ils me fascinent profondément depuis la
toujours pas compris ce qui m'interpelle tant chez eux en particulier – car oui, ils suscitent bel et bien quelque chose d'énigmatique en moi. Le monde compte pourtant un nombre infini
les yeux sur les chiots en me demandant ce que j'ai bien pu dire de mal. Juste à côté, même son corps pharamineux – trop près du mien menu, vulnérable – me semble anormalement raidi. Nom de Dieu! Ce type est pour le moins déstabilisant et, s'il me porte une attention excessive depuis l'instant où il m'a aperçu
quoi t
rire extraordinairement suave et sécurisant est de retour sur sa belle tronche virile... Eh bien, l'ai-je seulement surpris au milieu d'une intensive réflexion sur je-ne-sais-quoi? Peut-être, mais les questions fusent quand même dans
lement m'arrangeait et dès que j'ai eu assez de clients pour me le permettre, je suis deve
mal, gamin.
ngt
is pressé de voler de tes
je l'
sur-le-champ qu'un truc clochait à la maison, que je voulais partir le plus tôt possible... C'est d'un ton un brin faible et triste que je lui donne donc raison. Le regard alors vide, je fixe l'un des jeunes ch
e d'avoir un t
re au
gure et rend à l'ambiance un peu de légèreté. L'allure peinarde, il m'exprime ensuite sa confiance tout en étirant le bras vers le même animal que je caresse. Dans le geste, il se penche presque co
e poils sera entre de bonn
che longue, mais la gêne me ronge plus que jamais. Finalement, l'ambiance est loin de s'alléger même si ma vie personnelle n'est plus sur le tapis! D'ailleurs, la chaleur caniculaire que dégage toujours cet homme n'arrange en rien mes joues bouillantes. J'ai tout à coup du mal à supporter ce léger manteau de printemps. Il fait exprès de s
, dans un duplex, mais on a un super terrain. Je fais au
s déjà. Tu m'as tout l'a
d'autant plus accompagné d'un toucher langoureux, celui de sa grande main brûlante et pesante. Elle abandonne tout chien pour plutôt venir se fermer sur ma nuque qui paraît alors fluette, insignifiante. Je suis aussitôt électrisé par ses doigts pressant ma chair avec lenteur et fermeté démesurées. La manière dont il me palpe est intime, voire érotique... De gauche
re que je ne peux décrire autrement. Si tout à l'heure, quelque chose me mettait violemment en garde contre Lincoln Blackburn, la peur et la réticence à son égard n'existent désormais plus... ce qui est franchement ridicule en ces circonstances et ce qui ne me ressemble pas du tout, de toute façon! Au contraire, on m'encourage dorénavant à embrasser son contact. On m'encourage, une fois de plus et par-dessus tout, à me soumettre à lui. Oui, encore et encore, mon esprit me