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Dans les bras du Wendigo

Chapitre 2 Chapitre 2

Nombre de mots : 3095    |    Mis à jour : 03/11/2021

ici, c'est mon rêve le plus cher en train de se réaliser... mais je n'arrive même pas à lever les yeux. Mes billes émeraude se perdent plutôt dans le vide, peu courageuses. Que se passe

danger et m'ordonnant de me tenir à carreau face à cet individu. Impossible de raisonner ou de sortir de ma paralysie. J'ai l'impression de perdre contact avec la réalité tant tout devient flou autour de moi. De

es égar

lent à sa peau aguerrie et moulent ses muscles monstrueux. Les obliques de sa taille costaude, puissante se dessinent ainsi sous le tissu. Ce sont ensuite les épais sillons de ses abdominaux et pectoraux développés à l'extrême qui me sautent aux yeux. Longeant chaque côté de son corps herculéen, ses bras sont zébrés d'impressionnantes veines tant ils sont bâtis. Le spectacle est à couper le souffle... et terrifiant. Quand je rencontre enfin sa figure après a

d'un noir lustré en sont imbibés. Assez longs et en bataille au sommet de sa tête, ils sont plutôt courts sur le reste de son crâne. Mes yeux divaguent sur sa large mâchoire carrée, à l'angle mandibulaire bien défini. Elle est assombrie par une barbe drue qui dégouline sans relâche... À travers mon effroi et ma profonde confusion, je ne peux pourtant

eux, je niche mes bras contre mon ventre et le chien-loup que je caressais fiche finalement le camp. Les escaliers craquent déjà sous le poids lourd de l'homme, que je devine âgé d'au moins une trentaine d'années... Mon minois blêmit, mes billes émeraude s'arrondissent et s'écarquillent alors comme jamais. Si je sens vite son ombre imposante m'engloutir, je ne le vois toutefois pas monter ni me surplomber. La nuque et

i. Il me dévore des yeux sous tous les angles possibles, je le sens... Quand je l'entends même humer l'air à pleins poumons, comme s'il reniflait avidement mon odeur, j'ai vraiment l'impression que je vais perdre connaissance. Mes paupières se closent alors sèch

, gamin. Je ne vais

ens une sincérité profonde dans sa voix rauque. Après tout, elle se montre désormais si posée et réconfortante... Me rendant seulement compte que je ne respirais plus, voilà que je prends une grosse bouffée d'oxygène comme si je venais d'enfin sortir ma tête de l'eau. Mes yeux se rouvrent alors à peine, clignant à quelques repri

ue tu viens f

s pour le

ec celle lisse de ma figure. Il me force, sans la moindre brutalité cependant, à lever la tête et le regarder dans les yeux. C'est un ordre qu'il n'a pas besoin de prononcer. Je peux tout bonnement le sentir, en lui et dans l'air autour : il exige que je lui offre mon regard, là, tout de suite... J'obéis d'emblée malgré la réticence naturel

... pour l

Ou

rai

et par-dessus tout, les traits beaucoup trop séduisants du trentenaire m'hypnotisent en ce moment... C'est quelque chose de violent qui me terrasse à l'intérieur. Lorsque j'ai à mon tour envie d'humer son odeur, cet enivrant parfum de pure testostérone, je crois que j'ai perdu l'esprit pour de bon. Nom de Dieu! À travers ma gorge tendue, je déglutis alors péniblement. Une faible moue crispée se dessine sur ma bouche encore muette, fébrile. Maintenant

milieu de nulle part, en plus! Pourtant, le ton de sa voix, son toucher ainsi que son énergie ne me semblent maintenant en rien hostiles ou perfides. Il dégage plutôt une curiosité très pesante à mon égard : son regard, ses gestes et même ses mots sont empreints par l'intérêt. Tout à coup, ses doigts explorent mon visage et j'a

sais, pour les chiots... Je viens ju

e pas. Au moins, je réussis enfin à ouvrir la bouche, pas vrai? Quelle honte... D'une main beaucoup moins ferme que la sienne, j'attrape son poignet costaud et tire à peine dessus. Je

Les chiens m'ont

joues, que je sens bien chaudes et rougies. Je pousse un long soupir anxieux tandis qu'il attire de nouveau ma figure vers lui. Nos prunelles se retrouvent donc, comme il l'exige, et ma prise se resserre aussitôt autour de son bras veineux. Sa peau est d'ailleurs brûlante et d'une épaisseur, d'une dureté incroyable... Les sourcils froncés, le séduisant barbu

e jamais vu quelqu'un capable d'apprivois

che visiblement de paraître plus détendu. Voilà qu'il délivre mon minois après une éternité pour maintenant glisser sa main sous mon bras. Toujours à travers des gestes à la fois fermes et précautionneux, il agrippe mon aisselle puis m'aide à me remettre sur pieds en se levant lui-même. Mon cœur douloureux loupe un battement pendant qu'on se retrouve ainsi debout, l'un auprès de l'autre. Oh, non... Pas ça, par pitié! Je peine à te

insurmontable. L'étranger, que je présume Lincoln, me fait vraiment perdre mes moyens et je rêve d'enfin me ressaisir. Pourtant, lorsqu'il se recule d'un pas généreux pour me laisser respirer, la chaleur si intense qu'il dégage me manque tout à coup... Je me souviens alors qu'il pleut, que la soirée avance et qu'il comm

désolé. Je t'ai fait u

e comprends pas ce qu'il m'a pris. Je crois

vite si je n'ai pas imaginé tout ça : cet instinct et ses intuitons inconcevables, l'aura asservissante émanant du colosse, les émotions beaucoup trop intenses auxquelles j'ai été soumis... Ai-je seulement vécu une terrible crise de panique, à la vue d'un individu pour le moins impressionnant et surtout effrayant au premier abord? Il se montre si décontracté et prévenant avec moi, à présent. Peut-être qu'il était

, gamin. Tu veux rentr

mais je le sens avide de contact. Dès lors, malgré mon épouvantable timidité, je lève le menton assez haut pour retrouver ses incroyables yeux ambre. J'y vois alors briller quelque chose de fou, quelque chose qui réduit à néant l'espoir d'avoir moi-même tout inventé. Lui là, il est

toi, L

resse tout à coup de me détourner, rivant plutôt mes billes vertes vers la cour. Les chiens-loups y sont toujours, la plupart d'entre eux nous observant pendant que les plus jeunes gambadent naïvement. Ma voiture est juste à côté et l'idée de partir immédiatement m'effleure l'esprit. Après tout, il y a un truc qui cloche chez ce type. Ce drôle d'instinct en moi se manifeste d'ailleurs encore, même si j'essaie de l'ignorer. À travers les battements de mon cœur fiévreux, il me

i. Je vais mieux, vraiment... et j

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