L'amour contre le temps
lueur pâle sur une silhouette affalée contre un mur. Un
e salaud, qu'est-ce
it à travers sa chemise, fleurissant comme de l'encre sur du papier. Travis se précipita vers son ami et s'agenouilla à côté de lui
regardait autour de lui, cherchant un visage ami ou ennemi, sans trouver personne.
t entre les doigts de Travis. Il déchira le tissu à son cou et pressa la toile contre la plaie. Cela n'ai
sque d'attirer l'agresseur ? Travis n'en avait pas la moindre idée. Il souhaita soudain, féroc
était tout c
le était en tr
de mots, une toux humide s'échappa,
ravis. Son incertitude céda place a
de ! À l
ssante au creux de sa poitrine. S'il n'avait pas pris le dirk de Johnny, peut-être aurait-
cun souffle ne semblai
mi, bien que les siennes tremblaient sans relâche.
ppa Travis comme une carriole lancée à pleine vite
sant de mousse pour se redresser, essuya le sang de ses yeux et s
toi », gr
fusa dans le silence.
isissant avec ses cheveux blonds presque blancs. Enfoncés dans son visage pâle, deux yeux ambrés semblaient émet
encore dégoul
g de J
it comme un tambour de
. À moins que tu ne tiennes à
arole de l'homme par un cri rauque, f
dans l'air, et Travis profita de l'élan pour décocher un uppercut. Son poing atteig
uel combattant aguerri, mais l'homme se redressa, un sou
t-il. « J'aime les proies qui se débattent.
le projetant de nouveau à terre. Il leva la tête, la vision brouillée. Clignant des yeux pour retrouve
ère était un idiot. Les meilleurs combats de Johnny avaient toujours été no
r Johnny. Parce q
it homme », siffla l
rgé par une vie de discipline e
ta debout,
les poings, tirant sa force de la douleur brûlante qui pulsait
le frappe. Il balança son poing, l'atteignant davantage par cha
pa Travis par la gorge avec une aisance
pouvait-il êt
en, tu as du cra
nc de Travis. Il le relâcha aussitôt et recula, un é
Il regarda la chemise se tacher de cramoisi. Il tenta de faire un pas, mais
la mort. Mais face à elle,
divertissement
on qu'il remplit du sang de Johnny. Il le recueillait. « Si vo
li
lons, puis tournait les talons, disparaissant dans la pénombre. Des mots chuchotés résonnèrent dou
it en discerner le sens. Une substance noire et vaporeuse s'éleva du sol, s'enro
llard soudain
cher. Il tenta de se redresser, mais à chaque respiration,
son visage, se mêlant au sang et à la sueur. Il pressa son front contre celu
ti, et Travis le
yeux se refermèrent. Prends-moi, d
curité r
e Johnny, un souvenir désormais,
toi, sc
eu de forêt. Ses yeux s'ouvrirent et il haleta, aspirant une bouffée d'air glacé encore sa
eau levé, avide de chair. Il attrapa à l'aveugle, ses doigts finissant par saisir une poignée de tissu – le manteau de l'homme. En tournant, les yeux de l'homm
main resta figée autour du cou de l'homme, le bout du dirk
ure du lever du s
le long de la clavicule de l'homm
silence, si dense que Travis crut s'y noyer. Son estomac se retourna violemment tandis que l
l'allée. L'homme m'a eu
ccueillit tout ce qui pouvait venir, espérant seulement y retrouver Johnny. Un mur d
leva dans cette
t, la chute, mais e
tinuait de
ent hors d
'étreinte
ail
mme l'homme dans les histoires de Jo