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L'âme sœur du roi des fée

Chapitre 3 Chapitre 3

Nombre de mots : 1295    |    Mis à jour : 28/04/2025

ge suspendu à quelques centimètres du mien. L'impression est si forte, si indubitable que j

il n'y

et scrute la pièce du regard. Une mince bande de clair de lune filtre à travers la fenêtre, n'offrant qu'un f

avec dif

eux. Mon cœur bat encore à tout rompre. Il me faut un moment avant de retomber dans un demi-sommeil. Mes membre

st ton

on oreille. Bas, sombre. Plu

u me l

ns vraiment comprendre pourquoi,

ale

le

m lentement, comme s

de faire ta conn

yeux écarquillés. La lumière du matin inonde la pièce par la fenêtre sale, baignant le siège de fenêtre d'

de feignante, tu comptes dormir toute la journée ? Tire

dépêche pas, et Maîtresse Pétreuse n'offre aucune tolérance aux filles qui se présenten

e toujours à mes oreilles tandis que je secoue ma tresse et range mes cheveux sous une coiffe blanche bien ajustée. J'enfile mes chaussures tou

ite dans l'escalier arrière

récaire sur une chaise grinçante, tâtonnant le long d'un chevron du plafond bas. Ju

m'écriai-je

ère en plein visage. Dans un grand fracas de p

à mon coude, regardant dans la pièce. Elle aperçoit notre

e âcre odeur d'alcool flotte autour de lui tandis qu'il roule sur le sol, les mains fouillant parmi les éclats de pot

trois sprills de cuivre brillants que Brielle avait cachés dans le pot. Il les saisit d'un geste triomphal, écartant brutalement m

d'une voix douce. « Pourquoi ne

endre à tenir sa langue ? « Avez-vous seulement déjà passé une journée à courir après sept mioches

mes mains quand Père me pousse rudement de côté pour se

s qu'il titube de trois pas vers ma sœur. « Tu ne connais même pas le... le... le

elle ne l'était hier soir. Mais elle tient tête à la colère de notre pèr

ng, serrant les s

s forces. « Elle ne voulait rien dire. Laissez-moi l'argen

éché pour viser juste dès le matin - mais la force suffit à m'envoyer valser contre le bord de la table de la cuisine, heurtant violemment ma hanche. Je

Brielle éclate, tremblante

douleur. La porte de la cuisine est grande ouverte. Père est déjà parti. Sans doute

pâle et tendu de Brielle, marqué par l'inquiétude et la

rer les dents. « Je vais le tuer », gronde-t-elle.

che sous mon menton, tout son corps tremblant de rage contenue. Je ferme les yeux, souhaitant po

pas la peine

et bleu, il nous laissera affamées et à la rue !

efoule. Brielle n'a pas besoin de mes larmes ; elle a besoin de ma force

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