L'âme sœur du roi des fée
es
s cheveux. Un frisson ondule le long de ma colonne vertébrale, et je piv
son
un souffle chaud sur ma nuque. Mais non. La chambre est vide, à l'exception d'un lit de cordes affaissé et d'une garde-robe presque vide. Ma robe de travail est jetée sur le dos
s glisse sous ma mince chemise de nuit, m'asseyant en tailleur pour tenter de réchauffer mes orteils. L
age une aura de «
ois, la beauté
cette maison résonn
r mieux que d'anciens vêtements usés, assez pou
s », il y a si lon
nêtre. Les bougies de suif sentent mauvais et brûlent mal, mais elles sont économiques, me rappelle-je. Sa
s de bijoux, pas de babioles, ni soies ni parfums. Mais mes cheveux restent brillants et épais, tombant en douces vagues. Si l'idée lui venait, père n'hésiterait pas à les vendr
èche entre mes doigts
s. Avec l'aide des Sept Dieux, je pour
. Mes yeux paraissent creux, éteints. Je suis épuisée jusqu'aux os. Ma
ler tard aujourd'hui, espérant termi
er la maison vide - père et ma sœur partis - et le dernier
souvent été me cou
uis je sépare soigneusement mes cheveux en trois brins pour commencer
ard se concentre et me
nt au milieu de ma
cligner deux fois des yeux - la
ée. Je scrut
t-être que je somnolais. Je suis
de la dernière robe de Lady Leocan, pour en nouer l'extrémité.
aule droite, se dresse la si
de nuit pour toucher le sol, prêt à bondir. Mon cœur bat la chamade et, par réflexe, ma ma
n'y a
rce mon regard à parcou
n imagination me bombarde aussitôt de visions
sot
er dominer par mes pr
mon peigne brandi comme une hachette. Arrivée à la garde-rob
i
n s
rire moqueu
e lit, puis je donne un coup de pied aux plis de ma r
e, hormis les om
rcils, plus profo
rrant ma prise crispée sur le peigne po
le ruban au sol, et, tout en balayant la pièce du re
s aller m
matelas moisi, tirer les couvertures sur ma tête et
evra
a
t le long du couloir extérieur jusqu'à ma porte et s'arrêtent. J'entends un léger et rapide coup frappé, puis
ce que tu fais e
e posée sur le seuil en passant près du lit et la dépose
s des Trisdi t'ont encore cau
plutôt que sur le matelas affaissé. Deux fines tresses de cheveux roux brillants encadrent son visage de lutin, beaucoup
lle. « Il ne reviendra proba
ma question. Mes yeux
r chez les Trisdi aujou
paules et ajuste sa position, u
-tu que nous allons acheter du pain demain, hmm ? No
deux drapeaux rouges. « Oui, j'ai gardé les enfants Trisdi aujourd'hui. Oui, j'ai ramené trois sprells. Oui, je les ai mis dans l
u allée e
.. quelq