LA VIERGE SOUS CONTRAT
e 5 : F
e vue de
eur pendant des jours, des semaines peut-être. Je restais debout, figé, le verre de vin encore tiède entre m
puissant. Toujours impuissant quand il s'agit d'émotions, de sentiments. Je savais manier les armes,
eux vers moi, rougis, pleins
? demanda-t-elle, sa voix brisée mais ferme. Faire l'a
le se coupa un instant. Je portai lentement le verre à mes lèvres pour gagner du temps, faire taire le cha
quelque chose - n'importe quoi - qua
axence. Je n'ai jam
er pendant une seconde. Mo
ots m'échappant maladroitement. T
t ce que je croyais savoir sur elle. Je reculais d'un pas, abasourdi. Mon regard se posa sur elle, sur s
tiai-je. Personne ne me l'a dit
accepté ce mariage comme un accord, un contrat froid entre deux familles. Mais je n'avais pas mesuré ça. Je n'av
sentais minable. Un homme d'affaires redouté, un tueur sans rem
soufflai-je
ois, mais elle ne me regardait plus. Elle fixait un point imagina
t doucement le verre vide sur le so
le promets. Je... ce n'est pas ce que je veux
inspiratio
à ce genre de vie. On me l'a présentée comme ça... Ta mère m'a vendu cette imag
nt leur lente course sur ses joues. Je n
lus pour moi que pour elle. Et moi
mais de compréhension confuse, d'humanité maladroite. Mon regard s'attarda sur elle, sur s
s. Je pris un oreiller, une couverture, et allai m'
, dis-je doucement. Je rest
ais son souffle se fit
que pour la première fois depuis longtemps... j'étais bouleversé. Pas par la pe
d'un sentiment que je n
e vue d'
à croire ce que je
.. avait
installé sur le canapé sans protester, sans insister. Pas un mot de plus.
r dans la réalité. Mon cœur battait toujours à une vitesse affolante, comme s'il n'avait pas encore compris que le dang
ait pas. Et... je le croyais. À ma gr
ong de mon corps, sentant le tissu lourd tomber sur le sol avec un léger froissement. C'était étrange de me retrouver
ste me paraissait irréel, presque cérémonial. Une mariée qui se déshabille seule, sans
e matelas était moelleux, le linge sentait la lavande et le luxe dis
le canapé. Il était dos à moi. Sa silhouette étai
u des histoires. L'amour, la passion, l'intimité... tout cela paraissait si lointain, comme un conte appartena
osé. J'étais la fille d'une famille ambitieuse, offerte à un homme puissant. Je ne l'aimais pas
l m'avait lais
ébut. Il aurait pu ignorer mes larmes, écraser ma volonté, s'impose
décision... c'était comme une b
ais je sentais quelque chose d'inattendu m'envahir doucement. Ce n'était pas du bonheur. Ce n'était pas de l'amour. Mais
attendait de moi à long terme, ni ce que je pourrais lui donner. Mais
our, sans désir, il y avai
as une proie
lentemen