Entre ombres et espoirs :La quête de la vérité
es souvenirs de Samuel, du carnet mystérieux, et, bien sûr, de Thomas. L'absence du carnet lui pesait, comme si elle avait perdu une partie essentielle de son propr
de son manteau. L'écran éclaira brièvement la pénombre, et elle s'arrêta net. Un
omas avaient été collègues et amis. Puis, sans véritable explication, Antoine s'était éloigné après la disparition de Thomas, comme s'il portait
nt. Elle le savait. Pourtant, une vague d'appréhension l'envahissait. Antoine avait toujours été une énig
. Elle devait savoir. L'atelier d'Antoine était un bâtiment modeste, presque oublié dans le paysage vibrant de Rivemarine. Les murs en bois vieilli dégageaient une odeur d'huile et de rouille, et une lumiè
croquis de bateaux épinglés aux murs. Antoine était là, courbé sur un moteur qu'il ajustait avec précision, s
visage, marqué par des cernes et une barbe mal entretenue, se
uoi maintenant ? demanda-t-elle
l en sortit une boîte métallique qu'il posa sur l'établi avec précaution. Ce qu'il sortit ensui
rouvé ça ? s
dit Antoine, le regard
monde perdu de Thomas, elle le sentait. Mais la ré
? insista-t-elle, cherc
sourire amer, secoua
ire, c'est que cette étoile n'est pas qu'un simple symbole
onnaient com
e attira son attention. Une carte accrochée au mur, marquée de plusieurs points rouges qui s
t ? demanda-t-elle e
es sourcils, vis
e de mer a fait escale avant... ce qui
uelque chose dans l'attitude d'Antoine la freina. Il était nerveux, constammen
supplia-t-elle. Je mérite des ré
se détourna, son visage marqué p
ir, Élise, dit-il finalement. Crois-moi, certa
s ? Des conséquences ? Tu me c
illant d'une intensité qui la désarma. Il posa la main s
que tu veux découvrir... pourrait te mettre en
isser les secrets du passé la contrôler. Elle voulait tout savoir, même les sombres vérités. Alors qu'ils continuaient à parler, un bruit re
dit-il précipita
? Antoine, qu'es
ait déjà vers la sorti
. Il vaut mieux que tu sois
s, elle retrouva l'air glacial du port, mais quelque chose avait changé. Elle savait
que détail. Qui étaient ces "gens" dont Antoine avait parlé ? Et pourquoi semblait-il si nerveux ? La b
l détenait des réponses, mais il semblait aussi pris dan
hoire crispée. Il scrutait l'obscurité, ses yeux courant sur le moindre mouvement suspect dans la nuit. Le ven
intif, mais ces derniers mois avaient mis son sang-froid à rude épreuve. Il passa une main dans ses cheveux en bataille, comme s'il espérait y trouver des réponses,
te. Antoine connaissait son importance - pas seulement pour Élise ou même pour T
tences en mécanique et son sourire facile. Sa passion pour les bateaux et la mer l'avait conduit à travailler sur le Lune de mer aux
ns, de les faire se sentir importants. Rapidement, une camaraderie s'était nouée entre eux. Mais Antoine n'avait jamais été aussi insouciant que Thomas. Là où T
murmures à bord, des regards échangés dans l'ombre, des caisses scellées qui semblaient toujours voyager sous les radars. Il n'avait pas posé de questions
un carnet noir relié en cuir. Contrairement au carnet qu'Élise avait trouvé, celui-ci était rempli de son propre écriture. Des dates, des observations, et
gédie plus grande qu'elle ne pouvait l'imaginer. Mais le hasard - ou peut-être le destin - avait décidé a
re semblait bouger, lente et calculée. Ses sourcils se froncèrent. Il éteignit rapidement la lumière de l'atelier
» murmura-t-i
gtemps devant son atelier, des appels anonymes où personne ne parlait de l'autre côté du fil. Antoine savait ce que cela signifiait :
n morceau de papier plié. Sur le papier, une adresse : "Port de Valmont, Quai 7. Demain à minuit." Il déglutit diffi
qu'il glissa sous une pierre posée près de l'entrée. Elle était adressée
ces. Ne fais conf
a son manteau, et quitta l'atelier en s